Retour à Ambel
Publié le 23 Avril 2015
C'est un secteur du sud Vercors que j'affectionne particulièrement. Toutes ces montagnes du roc de Toulau, à l'ouest, à la montagne de Beurre à l'est sont très sauvages. Malgré la distance (1h30 de voiture) depuis Grenoble, j'y suis venu régulièrement jusqu'en 2010 mais depuis que j'habite en Grésivaudan, le quart d'heure supplémentaire associé au côté aléatoire de la traversée de l'agglomération grenobloise ont atténué ma motivation. J'y suis bien revenu une fois en 2011 avec Stella puis deux ans plus tard avec Emie pour une session brame du cerf mais c'est tout. Aujourd'hui, profitant d'un aller-retour jusqu'à Montélimar, je fais donc le petit crochet vers le col de la Bataille, annoncé ouvert sur un site de cyclotourisme.
Pas de chance, à la sortie de Peyrus, un panneau annonce "fermé". Tant pis, je m'arrêterai à l'Echaillon et ferai la jonction à pied. Une fois sur place, la route est bien fermée mais pas de barrière physique (alors qu'il me semble qu'il y en a une côté Malatra). Du coup je passe. Au final, je ne suis pas le seul mais il n'y a pas foule quand même. Dix voitures max à 11h entre le Grand Echaillon et la Gardiole où je stationne. Cela faisait cinq ans que je n'étais pas venu au printemps dans ce secteur. Voir ici ou là.
Après avoir fait un petit tour sur le plateau, je décide d'aller inspecter mes deux grands spots à cerfs. Le sous-bois est particulièrement sec. Impossible de s'y déplacer sans faire un fracas d'enfer. Mais l'avantage c'est que les animaux font eux-aussi beaucoup de bruit et j'arrive à les repérer avant qu'ils ne me détectent. Au total, une cinquantaine de biches et daguets mais pas un seul grand mâle. Où se cachent-ils ?
Bon, entre le décor et le pelage de fin d'hiver, pas de quoi faire de belles images mais c'est toujours un immense plaisir que de passer du temps entouré d'animaux sauvages. Je réussirai à me poster avec de la chance par moments, d'autres fois je serai repéré.