Fuir la canicule (II)
Publié le 4 Juillet 2015
Départ avec Julien pour trois jours d'escalade. La règle : altitude, pas trop de marche (pas envie d'un retour long en plein cagnard), light et grimpe à l'ombre ! Et aussi dans le cahier des charges, un peu de difficulté.
Direction le col du Galibier et la tour Termier. 45 minutes de marche et on est au pied de la face. Nous grimperons "l'usure du temps".
L1 met tout de suite dans le bain et dans L2, on monte encore d'un cran. Un (petit) 6b+ qui poursuit la chauffe
L3 : 7b. Je pars motivé mais sans trop d'illusion, qui plus est à vue. Au final, il va me falloir empoigner un point. Derrière, Julien enchaîne presque facilement.
L5 : 7a. Je suis un peu vert car je tombe au crux à cause d'un déséquilibre en allant chercher une prise désaxée pofée. Au second essai, ça passe avec une inter que je n'avais pas vue et sans la prise pofée. On a trouvé qu'il y avait trop de prof (notamment dans L2 ; étant donnée l'adhérence du rocher, ça ne sert pas à grand chose et ça ôte du charme aux suivants). Gaffe à ne pas partir avec un second trop juste, la traversée finale (certes pas plus que 6b) est exposée.
L8 : 6c. La surprise. On pensait "randonner" au regard des 7a précédents. En fait, ça se joue sur deux mouvements et ils sont super durs. Et c'est là que c'est obligatoire. J'ai trouvé le pas vraiment dur (6c bloc ?)
Encore deux longueurs de 3 (non équipées) et on sort au sommet. Après la traditionelle photo-sommet, on opte pour la descente par le col Termier qui ne nous prendras que trente minutes (vs une bonne heure pour les rappels au bas mot).
C'est vraiment une voie majeure des Cerces. Merci aux ouvreurs !
Après une marche de retour caniculaire (on se serait cru en plein Grenoble lors d'une journée d'été normale), nous rejoignons le camp de base des Rochilles pour le bivouac en vue d'une autre journée d'escalade soutenue le lendemain. Nous y croiserons Manu le breton, toujours aussi actif !