Non-hiver ?
Publié le 23 Janvier 2016
Week-end paisible en famille avec la venue du frérot. Le Marseillais, qui était le plus résistant des deux (je me souviens de randonnées glaciales où il évoluait sans les gants alors que j'avais les doigts insensibles à l'intérieur des moufles) a depuis adapté son corps au climat méditerranéen. C'est donc maintenant un bon étalon. S'il ne se plaint pas du froid, c'est qu'il fait bon !
Et c'est exactement ce qui s'est passé. Une sortie ski, une sortie luge avec toute la petite troupe et les seuls commentaires que l'on a pu entendre étaient : "S'il ne reneige pas, c'est mort pour février" ou "je vais enlever ma veste".
Des températures caniculaires pour l'époque, de même qu'on en a eu en novembre, en décembre. Mises à part quelques courtes périodes, on n'a pas eu vraiment l'impression d'être en hiver. Si du côté de la rando, c'est un peu moins pire que l'an dernier et proche de l'année d'avant à la même date, c'est en revanche incomparable côté températures. Et puis, les deux années précédentes, le stock s'est grandement amélioré à partir de fin janvier. Un mètre cinquante en trois jours l'an dernier, plusieurs chutes successives jusqu'à la fin de l'hiver pour 2014. Là, c'est très mal parti. 2016 semble s'inscrire dans les mauvais hivers tout comme 2007, 2002 pour les années du troisième millénaire. Pire. Y'a aura-t'il un hiver 2016 ? Serait-ce la pire de ces vingt dernières années. Ca en prend le chemin. Espérons qu'il y ait un retour de bâton ; mais d'un autre côté, personne n'a envie de passer la doublette avril-mai aussi vilaine qu'en 2013. On se souviendra aussi des mois d'avril abominables comme en 1994 (1995 ?). Alors si l'hiver veut faire au moins illusion, le temps presse. Etant donné qu'il n'y a absolument rien en vue avant début février, on a du mal à être optimiste.