Abruzzo 2017 J9
Publié le 16 Juillet 2017
La découverte de cette région atypique pour la faune se termine. Au-delà de ces observations et de ces nouveaux décors, nous avons rencontré des gens adorables dont le seul défaut reste leur conduite sur route, dignes descendants de Fangio (ce ne sont peut-être pas les mêmes par ailleurs...). Un accueil fort agréables, mais aussi une différence de gestion de l'espace.
Nous n'avons pas parlé du pastoralisme. Ici, les moutons sont rares. Vaches, chevaux, chèvres occupent l'essentiel du paysage agrico-montagnard. Les patous locaux (bergers des Abruzzes) sont paisibles et nous n'avons pas observé un seul aboiement. A la limite, ils seraient pénibles pour venir quémander de la nourriture. La chasse est absente mais même en dehors du parc, elle n'a pas l'héritage catastrophique des chasses françaises d'antan. Ni même l'intensité que nous connaissons dans l'hexagone. En outre, le nombre d'ongulés implique forcément le nombre de carcasses. Le loup est donc beaucoup charognard ce qui protège les troupeaux. Il serait peut-être bon de s'y inspirer même si tout n'est pas parfait.
Pour cette dernière matinée, l'affût du matin capote en raison du brouillard qui tapisse la plaine. Du coup, plan B avec balade sur un site que j'ai repéré la veille et qui semble très fréquenté par les sangliers.
Je reviendrai !