Norvège, le bilan
Publié le 25 Avril 2019
Troisième visite personnelle dans ce pays et je ne m'en lasse pas. Après une première incursion en bateau/ski organisée par mon ami Jean Bouchet, Eric "Le Tchi" nous avait concocté un pré-programme alléchant l'hiver dernier qui s'est révélé un très grand moment. Cette fois-ci, avec Thibaut, c'était du 100% ski même si nous en avons profité pour visiter un peu et faire une mini escale à Oslo.
Nous avons bénéficié d'une splendide météo avec neuf jours de beau temps sur dix. Il était difficile, pour ne pas dire impossible de faire mieux. Nous avons skié sur des secteurs probablement très peu fréquentés compte tenu de l'absence de traces par conditions idylliques.
Côté organisation, nous avons volé Genève-Oslo avec la compagnie Norwegian. Les prix sont tout à fait abordables mais les skis sont considérés comme bagages spéciaux avec un supplément de 40€ par bagage et par vol : bien penser à mettre toutes les paires dans une seule et même housse ! Côté bouffe, la réputation de pays cher n'est pas usurpée mais j'y apporte un bémol : dans les petites villes/villages, les tarifs restent finalement proches de ce que l'on trouve en France. En revanche, on s'est bien fait défoncer à Oslo. Mais moins que ce que l'on a évité à l'aéroport. Et celui de Genève n'est pas en reste : mieux vaut préparer son sandwich à l'avance. Ce séjour se voulant exploratoire, nous avons réservé les cabines dans les villages ou des campings que deux jours à l'avance. Ces secteurs ne sont pas très fréquentés à cette période et il y a toujours de la place. Un clic sur booking.com et hop. Parfois, nous n'avons même pas vu le gérant : un message et la clé était sur le porte. Très bel accueil au camping Oldevatn à Olden. L'été, le gérant met beaucoup de matériel à disposition pour aller "jouer" sur l'eau.
Les parkings pour aller aux points de départs sont souvent payants : parfois une barrière avec borne à cb mais souvent une petit boite dans laquelle il faut mettre l'argent. En refuge non gardé, c'est un peu pareil : on monte et on paie ce que l'on consomme, nuitée comme nourriture qui est présente dans les cabanes dites en self service. Sur le site de la DNT, les picto soit moitié rouges - moitié vides. Les pictos vides indiquent des cabanes non gardées mais sans nourriture disponible. Les entièrement rouges concernent les cabanes gardées, donc fermées à cette époque.
Sur la route, on est limité à 80 km/h. Ca lambine. Pas mal de radars autour d'Oslo et presque pas ailleurs mais mefiat : ça coûte vite cher. Les péages sont annoncés par des portiques avec des caméras qui flashent la plaque. Pas de problème pour les Norvégiens qui doivent être prélevés directement. Idem en location de véhicule comme nous. Je ne sais pas en revanche comment ça se passe avec une voiture étrangère et je ne vois pas comment ils peuvent faire payer quelqu'un qui serait reparti chez lui sans s'être acquitté de son dû.
Cette fois-ci, je n'étais pas venu pour voir des animaux mais, certes, on rencontre des lagopèdes un peu partout, pas mal d'oiseaux d'eau de toutes sortes (anatidés, grues, limicoles...), ces cerfs et des chevreuils mais les autres ongulés typiques (élans et rennes) ne sont pas simples à voir. Pas la queue d'un en ce qui nous concerne !
Côté propreté, c'est pas ça non plus. Pas mal de déchets abandonnés ça et là : bouteilles, morceaux de ferrailles, bâches en plastique... A peine plus de cinq millions d'habitants sur un territoire supérieur à la moitié de la France confirme ce que je pense depuis longtemps : le plus grand problème auquel nous faisons face concernant l'environnement n'est pas la pollution des voitures, des usines ou l'énergie des ordinateurs ou du chauffage mais bien les (plus de) sept milliards d'individus sur la planète. Une densité comme celle de la Norvège sur la surface du globe résoudrait tous nos problèmes. Donc au final, ils ne sont pas si écolo (beaucoup de grosses voitures, pratiquement que ça même) mais à cinq millions, no problemo, ou presque.
Quant aux Norvégien(ne)s, nous avons rencontré beaucoup de gens bavards et très agréables, rompant avec la réputation de "rabat-joie" des Scandinaves.
Bon et sinon, côté ski, ben il y a une bonne cinquantaine de Toponeige à faire et encore, en n'y incluant pas toutes les variantes !!
Le Troll : pilier de 1700 m de haut mais pas vraiment vertical. En revanche, la "petite" face à droite, tout à fait verticale, fait quand même 1000 m