Gratin dauphinois
Publié le 4 Décembre 2019
Sortie ski de piste avec les filles sur le domaine des Sept-Laux. Ouverture très partielle du domaine mais l'avantage d'un tarif aménagé (moins de 40€ à trois...) et de surcroit, avec la station pour nous. C'est déjà le cas le week-end mais alors en semaine... Le ski en station a toujours véritablement commencé deux jours après Noël pour s'achever après les vacances de février et cela n'a semble-t-il pas changé. Nous faisons plutôt l'inverse : nous profitons des premières journées jusqu'à Noël puis après les vacances de février. Entre les deux, nous privilégions les sorties du mercredi hors vacances de février et sinon, surtout pas le lendemain d'une grosse chute de neige et en arrivant sur place avant l'ouverture. J'avoue avoir beaucoup de mal à passer du temps dans l'accès aux stations... Je préfère le passer de manière active...
Ce mercredi après-midi donc, une station quasi déserte dont le domaine était essentiellement occupé par le "gratin dauphinois". Entendez par là, les habitués du secteurs, prêts à dégainer au moindre flocon. On croise l'équipe de Boris, gros descendeur d'espaces blancs. Signes particuliers : pieds serrées, skis de 130 au patin (au moins), pas une faute de carres, 160 km/h dans les virages. Même dans une camisole de force, il sera devant. Accompagné de Man, toujours dans les bons plans de l'équipe. Un style impeccable et, comme son pote, toujours armé d'un appareil photo et d'un oeil expert. C'est le plus sérieux de la bande. Dans l'équipe, vous trouverez également François. Une boite à conneries. Rares sont les phrases qu'il exprime sans être accompagnées d'un vanne. Skieur performant, il a descendu de nombreuses pentes très raides dont la moitié de l'Olan. Le guide Benji était de la partie. Aussi sympathique en tant que guide que lorsqu'il était un des esclaves de Damien et Bertrand, c'est le plus expert de la bande, au sens polyvalence. Que ce soit dans les gros dévers en escalade ou skis aux pieds, essayer de le suivre peut vous coûter une paire de bras ou un genou. Et ce n'est pas tout : ce quatuor infernal était accompagné de Nico. Lui aussi sait skier. Et bien. Et il sait aussi faire des photos. Non mais ! La crème du gratin.
Dauphinois/Dauphinoises. Agathe et Majorie étaient de la bande. Et elles doivent envoyer pour oser s'aventurer avec les machines de guerre. Tout comme miss Hélène venue poser quelques courbes bien propres sur le secteur avec sa famille : les enfants Flore et Benoit qui skient mieux que bon nombre d'adultes et l'ami Marco, l'avion bivierois. Un jour un défi avec Boris ? L'idée est lancée. Les deux animaux en haut de la crête de Pipay et feu ! Moi, je regarde et je fais des photos. Par contre, il faudra me prêter un appareil avec une grosse rafale !!
On aura passé une belle après-midi avec et/ou en croisant tout ce beau gratin auquel il faut ajouter Eric et sa progéniture. Personnage discret mais d'une grande gentillesse. Et qui ne donne pas sa part au chat quand il s'agit d'arpenter la neige ou le rocher. Sans oublier la famille Moss' avec qui on a skié. Le padre, vous le connaissez, c'est le modèle souvent utilisé gratuitement sur ces pages avec un pantalon jaune et une veste rouge. Le mec qui sort 468 fois par hiver mais qui devient insupportable s'il rate une seule sortie de poudre parce qu'il n'est pas disponible. Un peu comme le lapin de Chamrousse. Le problème, c'est que lui il est toujours dispo... Un truand de premier ordre. Un des plus gros consommateurs de poudre. S'il en est un à éliminer comme concurrent grignoteur d'espaces vierges, c'est bien lui.
Dans le gratin dauphinois, il y a la crème et le consistant. La crème était bien de sortie en ce beau mercredi. Avec en prime encore un beau coucher de soleil. What else ?