Remise en route
Publié le 6 Décembre 2020
La machine est un peu à l’arrêt ces derniers temps. Alors, un petit entraînement de début de saison lui fera le plus grand bien. Je m’octroie trois heures depuis la maison, pas une minute de plus. Direction Pipay. Du coup, si je veux être dans les temps, je dispose de de deux heures : c’est parfait pour se mettre dans le orange. Montée jusqu’au restau des Oudis puis Pouta. Retour puis dôme des Oudis et descente par le même itinéraire pour rester au soleil. 1200 m de ski d’une excellente facture. La neige s’est bien allégée avec le rayonnement nocturne. Les cristaux ont perdu leurs dendrites et le ski serait excellent avec 95 au patin s’il ne manquait pas de sous-couche. Sur les pistes, je ne toucherai que deux fois en skiant sans retenue. Plutôt bien. Jasse ouest tracée et tentante mais je n’aurais que perdu du temps pour racler quelques cailloux de plus. Dent du Pra nord tracée : elle avait l’air pas mal mais là encore, je ne suis pas fan de la caillante à l’ombre quand la poudre reste au soleil d’hiver.
Et surpris par le peu de monde malgré le beau temps. Peu de randonneurs rencontrés alors qu’apparemment, c’était full en Chartreuse. Sans doute la règle des 20 km qui tient à distance les Grenoblois pour peu de choses. En revanche, beaucoup de familles avec enfants montées faire de la luge et qui ont bien eu raison. En espérant que les derniers qui prolongeaient jusqu’au coucher du soleil n’aient pas été remerciés par la gendarmerie qui montait là-haut à 17h. J’espère qu’ils n’ont pas tenu compte des absurdes 3h de liberté. Quand un pays limite le temps d’aération mais le prolonge dans les magasins pour une protection sanitaire, on peut raisonnablement se demander ce qui se passe dans la tête de ses dirigeants. Au passage, une pensée pour la station à qui on interdit d’ouvrir malgré les bonnes conditions. Et toutes les professions collatérales, d’autant qu’ici, on vit essentiellement des locaux qui montent skier à la journée et donc, le risque de contamination par fiesta nocturne reste (très) limité.