Corse sauvage
Publié le 7 Novembre 2021
A la vue des aménagements (parkings, auberges...), j'ai bien compris (et je le savais déjà) qu'il y avait des secteurs à forte densité touristique sur une partie de l'année, probablement d'avril/mai à septembre/octobre. Mais entre les deux (bord de mer et Bavella), j'ai adoré le décor et la tranquillité (entre deux coups de fusil). Et sans aucun doute, le granite y est pour beaucoup. Le sol acide qui en découle permet à des essences de pousser ici (châtaigniers, arbousiers...) alors qu'elles sont absentes de la Provence calcaire. Les forêts sont ici magnifiques avec aussi diverses espèces de chênes, les pins laricios etc.
Côté animaux, j'ai été sidéré par la présence permanente du milan royal, à regretter de ne pas avoir consacré un peu de temps à essayer de le photographier. Ce magnifique rapace est présent partout. Les pics épeiches se promènent au sol au bord des routes, à la recherche des graines dans les cônes de pins tombés au sol. Nous n'avons pas vu le gypaète barbu dont deux couples peupleraient Bavella.
Les petits villages sont authentiques ; les routes tout autant : un revêtement cabossé, des panneaux délavés, et une moyenne de 40 km/h si on ne roule pas comme un flamboyant (private joke).
En résumé, un très chouette petit séjour, bien trop court mais qui ne demande qu'à être reconduit. Quelques images additionnelles à celles des billets précédents.