Après-midi sportive
Publié le 23 Mars 2022
C'est à la mi-journée que je me retrouve à monter au-dessus d'Arvillard. Le parking à 1250 m sur la route de Valpelouse est bien pratique car c'est déjà une altitude convenable. En-dessous, la route est sur le flanc ouest puis sud de la montagne et au-dessus, elle passe au nord ce qui signifie que la neige reste continue à partir du parking. Pour la montée, on porte un peu en coupant par le raccourci mais à la descente, ce sera zéro portage.
Pour faire court, ce sera une sortie 100% neige de printemps avec des descentes parfaites (sauf une, la face sud de la tête de la Perrière, à 14h30, plein vent alors qu'un peu après, Eole était totalement absent du sommet d'Arpingon et très limité aux Grands Moulins. Je n'ai pas tout compris pourquoi, ni d'où il venait car c'était complètement hétérogène. Le couloir sud-ouest des Grands Moulins était parfait à 18h ; bien rempli et ludique. , alors que la face sud commençait à regeler. J'ai quand même réussi à la remonter toute à peaux ; c'est bien raide je trouve. Il ne faut pas se la coller. Par contre, impossible de monter à peaux la face nord bétonnée de la tête de la Frèche. j'ai bien apprécié les crampons. Et également la pioche pour rejoindre le sommet de la tête de la Perrière avec quelques acrobaties "piolet-terre à 55°" à cause d'un mauvais choix de passage.
Une belle boucle, environ 28 km pour 2,8 kmV, technique à la montée, et des conditions tout de même ennuyeuses. Si la neige ne revient pas rapidement, je vais laisser tomber le ski et attendre peut-être une ou deux sorties d'altitude dans les couloirs (si ça veut).
A noter la petite erreur du jour, si ça peut vous éviter la même : changement de sac à dos pour partir le plus léger possible et oubli de mon petit kit de secours. A mi-parcours, je m'aperçois que la cordelette en kevlar d'une des chaussures est usée. Je tire dessus pour voir si ça tient et elle pète (heureusement que ce n'était pas durant une descente). Première erreur : il faut absolument vérifier à chaque sortie son état car la rupture dans une pente raide aurait des conséquences dramatiques. Seconde erreur donc : pas de quoi la remplacer. J'aurai passé 3/4 d'heure à essayer de réparer (avec succès finalement), avec des noeuds de fortune, une cordelette évidemment trop courte mais ouf, j'ai pu poursuivre ma sortie et surtout, éviter de rentrer à pied (j'étais au plus loin du circuit...) !!!