C'est l'objectif que j'utilise pour la macrophotographie. Outre le fait qu'il permette d'atteindre le rapport 1:1 (c'est à dire qu'un objet de 1 cm de long en réalité aura une image de 1 cm de long sur le capteur) en approchant à 9 cm du sujet, c'est une optique lumineuse (f/2,8 devenant toutefois f/4 en "vraie" mesure au rapport 1:1), d'excellente qualité optique dès la pleine ouverture du centre jusqu'aux bords et de bien belle fabrication (pas de jeu dans les bagues, aucun bruit lors de la mise au point très fluide grâce au moteur ultrasonic). Autres points forts, l'encombrement réduit de cette optique et son faible poids, pratique pour le baroudeur que je suis, ainsi que son prix modéré (400 euro en général, acheté pour ma part en seconde main "comme neuf" pour 290 euro seulement).

Du côté des (rares) points faibles : l'absence de stabilisation (même si on ne gagne en pratique qu'un à deux IL avec les stab des optiques macro comme le Nikon 105 mm ou le Canon 100 mm, c'est toujours ça) et le "S" dans "EF-S" qui signifie qu'il n'est réservé qu'aux boîtiers à capteur APS-C (Canon xxxD ; xxD et 7D) et qu'on ne peut pas l'utiliser avec un capteur APS-H ou plein format (Canon xD sauf 7D). Ce dernier point n'est pas vraiment un point faible pour l'amateur que je suis étant donné que le passage au FF (full format) n'est pas pour demain de mon côté. En bref, une optique d'excellente facture à tous points de vue.

"Ma" Jeanne n'est ni la Pucelle d'Orléans, ni encore une des trois filles de l'ancien gérant (?) du Tramway du Mont-Blanc et qui a donné son nom à l'un des trois convois de ce train à crémaillère de Haute-Savoie. Jeanne est tout simplement ma filleule qui fête aujourd'hui ses 7 ans, peut-être une future grimpeuse si l'on en juge son premier bloc (2c+ après travail) réalisé quelques jours après ses deux ans, moment immortalisé par l'image. il y a donc quelques années. Bon anniversaire Jeanne !

Ce blog n'étant pas un carnet intime (on peut toutefois se le demander étant donné la fréquence des mises à jour) mais un partage de mes activités outdoor dans le but de susciter l'envie, donner des idées, informer sur les conditions... (compléter la liste), ce petit article ne peut en rester là et se devait d'être accompagné  au moins d'une vraie info à partager avec tous ceux qui ne connaissent pas Jeanne et qui auront eu la curiosité de lire ces lignes jusqu'au bout. Alors voici l'info en question :

Si un jour, vous projetez de faire étape lors d'une randonnée sur plusieurs jours ou encore si vous cherchez un gîte pour rayonner en étoile lors d'un séjour à la montagne, alors n'hésitez-pas à choisir Aire-de-Côte en Cévennes. Ce petit coin de paradis perdu au fin fond de la Lozère saura vous ressourcer. Quel rapport avec Jeanne me direz-vous ? Eh bien que ce gîte perdu sur les contreforts du mont Aigoual en Lozère est tout simplement tenu par les parents... de Jeanne.

Ne tardez-pas à en profiter : l'énergique Julie, championne de l'aligot et le géant au coeur tendre Joël tiennent la maison depuis quatre ans. Ils vont peut-être finir par quitter ce trou-du-cul-du-monde (au demeurant quasi parfait pour des vacances) pour des cieux plus civilisés. Tenez-donc, notre ami Jojo serait, paraît-il, sur le point de passer du côté obscure en acquérant un téléphone portable ! Les temps et les gens changent !

Fin de journée un peu grise mais encore douce avant l'arrivée d'un changement de temps. Quand on habite une région comme la nôtre et qu'on aime être dehors, comment ne pas en profiter, surtout quand votre enfant vous tanne : "Papa j'ai prévu qu'on allait faire une balade aujourd'hui".

Qu'à cela ne tienne, nous voici partis en voiture jusqu'au Versoud. Nous commencerons à marcher depuis le centre du village. Notre itinéraire, au demeurant superbe pour ce genre de sortie, part vers le nord-est par un large chemin facile, pas trop raide pour les enfants, mais suffisamment pour prendre de la hauteur (6 m/min au rythme de Stella). Il passe sous le hameau de Roussillon et monte jusqu'à la Carrellière (élevages d'ânes et de lamas). Un peu avant ce hameau, au milieu des vergers, nous avons pris un chemin au-dessus montant à St-Jean-le-Vieux (panneau indicateur). Au moment où l'on rejoint la D11, un chemin part vers l'aval (on est alors à 580 m d'altitude après être parti de 230 m). Il rejoint la rive droite du ruisseau du Versoud puis le hameau de la Monta, avant de revenir vers Roussillon où l'on retrouve la trace de montée. Une belle petite boucle (350 m de D+ ; 5 km linéaires) réalisées pour nous en 2h30 tout en ramassant des noisettes, des chataîgnes (eh oui, les toutes premières) et en s'attardant sur le paysage chaque fois que cela en vallait la peine. Une bien belle balade enfant aux portes de Grenoble.

Cette fois, c'étaient les vraies couleurs d'automne puisque c'était le jour de l'équinoxe.

Les nuages jouaient à cache-cache avec la vallée de la Bourne tandis que les (Alain Hérault rencontré sur place que je salue à cette occasion et moi-même) photographes cherchaient les bons plans pour rendre au mieux l'ambiance exceptionnelle qui régnait ce matin-là dans le Vercors entre Villard-de-Lans et les Jarrands.

Les professionels du Coulio pourront toujours s'amuser à chercher d'où sont prises les photos.

Place aux image faites (Canon EOS 450D + Tamron SP 17-50 f/2,8 ou Canon EF 70-200 f/4 L USM) dans les premières heures du jour puisqu'il fallait être redescendu à Grenoble assez rapidement pour rejoindre le cortège des manifestants.

Dernier jour de l'été alors, vu les températures quasi estivales, je me décide à poursuivre dans le domaine de la grimpe plutôt que d'aller au brame du cerf. Philippe (Peyre) est toujours enthousiaste d'aller à Presles même pour refaire une voie qu'il a déjà fait plusieurs fois. Il me propose, vu mon cahier des charges (retour en début d'aprem à Grenoble, voie centrée sur le 6a) de faire une compilation dans le secteur des Chrysanthèmes : commencer par Topomaniak, gravir les dalles des Chrysanthèmes puis finir par les deux longueurs du Piri. Je fais confiance à l'habitué des lieux, sachant que je devrais me faire plaisir dans ce niveau, relativement modeste mais on est à Presles : il ne s'agit pas d'un pas par longueur mais de longueurs qui grimpent de bas en haut, comme d'habitude ici.

 A 9h, on est au pied de la voie, absolument seuls. Il fait déjà bon. Le temps de s'équiper et c'est parti sans sac à dos, une petit gourde pendue au baudriller et c'est tout. La première partie de Topomaniak est très belle. La patine du rocher (encore légère) ne gêne pas. L3 est ma préférée : un dièdre en 5c max tout en placements.

Les dalles des Chrysanthèmes sont superbes et n'ont pas pris une ride depuis le passage de "l'avion" Nominé (seulement 7 pitons à l'ouverture). c'est soutenu mais aucun pas n'est vraiment dur. Il faut simplement prendre son temps pour bien regarder et s'économiser jusqu'au relais. Les deux dernières longueurs dans Piri ne sont pas en reste : du très beau avec toutefois un pas de bloc (6b) au départ de la seconde où un petit câblé est appréciable. A midi, on est sur le plateau et on a même le temps de boire une mousse chez Ezio (étape incontournable quand on grimpe à Presles) et de discuter avec ce personnage emblématique du plateau. Un grand merci Philippe pour cette belle matinée d'escalade décontractée ensemble.

Cotations par longueur :
L1 = 5c (un pas sinon, 5b, équipement espacé et premier point assez éloigné)
L2 = 6a+ (j'ai trouvé deux pas assez techniques mais peut-être n'étais-je pas encore assez chaud)
L3 = 5c
L4 = 6a+ (dalle des Chrysanthèmes, magnifique longueur technique dans ce niveau)
L5 = 6a (ne pas prendre le dièdre patiné et surprotégé du départ mais aller à gauche se jetter sur un bac masqué par une touffe d'herbe)
L6 = 6a (splendide longueur continue du Piri)
L7 = 6b (un pas dur au départ) puis 6a

L'ensemble doit être côté TD mais c'est du TD Presles. Si on vient là avec un niveau 5c/6a de couenne, on ne va pas se balader.