Publié le 31 Janvier 2013
Publié le 28 Janvier 2013
Avec un tel soleil imprévu dès le matin et malgré le danger probable en raison du fort vent qui souffle, on ne peut pas laisser passer une petite sortie à la pause méridienne. Il suffit de choisir sa course pour rester en terrain peu dangereux. Aussi, j'opte pour la dent de Crolles avec arrêt au début de la traversée vers le pas de l'Oeille. Cécile a aussi pris ses skis alors c'est parti.
Le paysage est à nouveau bien repeint avec 15 cm de neige fraîche.
Le "meilleur" sommet de France ?
Par le sentier qui borde la Gorgette on arrive très vite à pied d'oeuvre.
Le bec Charvet et cette facette nord-est qu'il faudra bien que j'aille faire un jour malgré la saloperie de ressaut.
Le pilier sud de la Dent. Là encore, faudra que je vienne poser quelques virages juste au-dessus !
La vue sur Belledonne et sur mon école actuelle.
Aujourd'hui, on s'arrêtera là. A la descente, dans le petit mur qui domine le pré de la Dent, je suis quasi certain que ça peut partir (sur de petites surfaces et de petits volumes qui n'iront pas loin). Pour en avoir le coeur net, je place un virage à l'endroit le plus probable et voilà que la neige se dérobe sous mes skis. Ayant de la vitesse, je sors facilement de cette micro plaque qui, au pire, m'aurait emporté lentement sans recouvrir quoi que ce soit sur quelques mètres mais c'est bien la preuve que le "pas de l'Oeille" était miné aujourd'hui. Il ne sera d'ailleurs pas tracé car évidemment, avec l'exposition, on a absolument pas le droit à la moindre erreur d'appréciation des conditions ici.
Publié le 27 Janvier 2013
Juste à côté de la maison, le marais de Monfort (commune de Crolles) est une des rares zones humides de la vallée du Grésivaudan. L'occasion d'une petite sortie en famille ce dimanche matin avant la pluie.
Il est intéressant de faire le sentier du "papillon", qui traverse la zone marécageuse grâce à un chemin en bois puis de tourner autour des deux étangs.
La neige est encore bien présente en fond de vallée depuis deux semaines maintenant.
Un peu de glace aussi pouvant donner quelques sujets photographiques.
A l'occasion, je ressors quelques images d'archives faites sur le site avec le bridge Panasonic TZ10.
Une femelle de Busard Saint-Martin survole la roselière.
Puis passe en vol. Ce bridge possédait un télé 35-420 mm f/2,8 constante. Avec du recul, c'est bien sûr minable en comparaison au reflex mais à "l'époque", ça permettait de bien s'amuser sans s'encombrer ni trop dépenser et le concept était intéressant.
Voici maintenant le mâle et sa livrée grise puis, ci-dessous, un autre rapace : la buse variable.
Chez les passereaux, un des hivernants les plus sympathiques est le tarin des aulnes.
Ci-dessus, un mâle ; ci-dessous, une femelle.
Le site n'est pas majeur mais il a le mérite d'exister et mérite d'autant plus d'être protégé que notre vallée n'est pas si riche de ce côté. Avec un oeil averti, on pourra même découvrir des espèces beaucoup plus discrètes comme ces hiboux moyens-ducs dans leur dortoir hivernal.
Plus facile à repérer, la martin-pêcheur est aussi un habitué des lieux. Je termine par une image de cet oiseau coloré, prise au reflex cette fois-ci et sur une autre site de l'agglo grenobloise.
Publié le 26 Janvier 2013
Nico n'avait jamais skié la Dent. Pour ma part, après une matinée de repos, je me laisse tenter par une nouvelle Dent dans la but de faire des photos de la (pleine) lune qui se lève un quart d'heure avant le coucher du soleil. Comme on a un peu d'avance, on laisse glisser versant nord vers le trou du Glaz. La neige est douce, parfaite.
Là encore, l'enneigement est conséquent. Le panneau (un bon deux mètres de haut), dépasse de quelques centimètres.
On remet les peaux et arrive au sommet vers 17h, pile au moment où le soleil passe sous la barre de nuages. Le froid est mordant avec un petit vent de nord. Le simple fait d'enlever les gants quelques secondes et c'est la cata. Toutes les manip doivent se faire avec les gants.
Petit coup d'oeil en contrebas sur "mon" école en faisant attention à ne pas zipper (450 m verticaux quand même) et sur Crolles, près de 2000 m plus bas (env. 1'30'' de vol pour les wingsuiters).
Puis c'est parti pour une séance photo orientée "ciel".
A l'opposé du soleil. On surveille et...
La voici, prise au 70-200.
Elle monte à vue d'oeil.
Entre les Grands Moulins et le Grand Charnier. Au fin fond, le mont Pourri.
Gros plan avec la face sud/sud-ouest des Grands Moulins.
Même objectif pour ces deux images (le 100-400 de Nico) avec le Pourri en toile de fond.
En parallèle, les Sept-Laux, le chaînon du Rocher Blanc et celui de la Belle Etoile.
Le groupe de la Valloire.
Plein sud, un joli ciel sur le Taillefer et le Vercors.
Bon il est temps de mettre les voiles. On est congelés. Petit coucou à Seb et merci pour la proposition de boisson chaude à ta maison de St-Pan. Ce sera pour un autre coup, on était un peu timing pour le repas.
Descente avant la nuit en empruntant une variante que je n'avais jamais prise (et dans laquelle je n'ai jamais vu de traces bien que je suis certain qu'elle soit pratiquée de temps en temps). On en reparlera dans quelques temps.
Très bonne neige dans le pré.
Publié le 25 Janvier 2013
Les dents du Midi, c'est en Chablais. La Dent (de Crolles ici) du midi, c'est une première pour moi. Je n'ai jamais eu le temps durant la pause méridienne. Avec ce remplacement au pied de la Dent, cela devient possible. Et si l'année prochaine, notre "cher" Ministre nous allonge la pause de 45 minutes, ce sera faisable même depuis la vallée. C'est le seul point positif (c'est dire) que je vois à cette proposition. Pour les enfants, finir l'école à la même heure avec le mercredi matin en plus, ce sera un carnage assuré. Ce serait le gâchis d'une réforme attendue par tous (enfants, enseignants et parents) mais qui, telle qu'elle semble se dessiner, n'a l'approbation d'aucune des trois parties. Attendons de voir ce qui sera officiellement décidé avant de brandir les étendards mais je suis pessimiste. La vraie réforme, celle qui consisterait à réduire pour de bon l'heure de sortie de l'école (ça se joue entre 15h et 15h30 à mon sens), organiser pour la suite de l'après-midi du péri-scolaire de qualité (avec intervenants qualifiés, ETAPS... et non la garderie/bazar du midi par des étudiants) en rajoutant des jours de classe (pour garder exactement le même nombre d'heures qu'aujourd'hui) sur les mercredis et les vacances scolaires d'été je n'y crois pas. Parce qu'on se heurte aux lobbies du tourisme d'une part, à des créations d'emplois qualifiés de l'autre. Nous aurons sans doute l'occasion d'y revenir mais c'est triste cette société qui privilégie l'argent à l'éducation. En attendant de pouvoir sortir tous les midis quel que soit le lieu de travail donc, j'en profite étant sur place.
Je devais faire un énième Pravouta et rejoindre Nico au sommet à 12h30, parti une heure plus tôt skier dans le secteur. Mais devant la remontée du brouillard comme la veille, je modifie les plans et me laisse tenter par la Dent. Ce sera juste au niveau timing d'autant que je suis parti plus cool que la veille et me suis détourné de l'itinéraire en arrivant au pied de la face est de Pravouta. Mais je suis décidé. Je trace une traversée peu ascendante pour aller vite et rejoins le boulevard du pré de la Dent. Au pire, je m'arrêterai à 13h où je serai.
J'ai deux skieurs devant moi en ligne de mire. Ca aide. Le paysage est somptueux. Alain en profite au Charmant Som. Je prends quand même le temps de faire quelques photos. Lassé des vieux compacts pourris, je n'ai quand même pas pris le reflex pour rien !
Le pas de l'Oeille devient accessible. J'ai encore un peu de temps. Un autre skieur qui était devant me sert aussi de lièvre. Il est passé en mode piéton. Je suis nettement moins efficace qu'en peaux dans cette configuation alors je garde les peaux. Et finalement, ça passe assez facilement. La neige meuble et stable permet de monter sereinement. Quand j'arrive au pas de l'Oeille, il est 12h55. Je pousse au sommet bien sûr !
Je ne reconnaît même pas Denis (le lièvre donc) mais lui non plus ne me reconnaît pas. On ne s'est pas vu depuis quelques temps et puis, avec le bonnet, les lunettes... Faut dire que je n'ai pas la moindre minute à gaspiller.
La neige reste très bonne. Je zappe la vire en prenant un petit couloir à gauche (en descendant). Il y a encore largement de quoi faire sa trace. Petite pause pour faire une dernière image puis c'est parti à fond dans le pré en excellentes conditions. Je serai à 13h20 pétantes devant la porte de l'école.
Le soir en rentrant, petit coup d'oeil dans la vallée. La neige a déjà disparu sur l'agglo grenobloise depuis plusieurs jours mais Bernin reste encore bien blanche, profitant d'un double avantage : l'altitude (300 m en moyenne au lieu de guère plus de 200) et la quantité de neige tombée durant la tempête. Onzième jour donc de neige au sol. On devrait pouvoir en rajouter deux puis dimanche, un léger redoux associé à de la pluie devraient finir de nettoyer.