Publié le 14 Mars 2013

Pour ceux qui souhaiteraient acquérir ce petit compact, voici quelques images issues du Topoguide Belledonne escalade. Cliquer sur les images pour voir le fichier natif. A noter que j'ai laissé le curseur sur "réduction de bruit en haut ISO au niveau STANDARD".

100 200 400 800 1600 3200 6400 

    100 ISO        200 ISO         400 ISO       800 ISO       1600 ISO       3200 ISO      6400 ISO

 

De 100 à 400 ISO, les images sont nickel. Il est probable qu'une image sombre à 400 ISO montre déjà les premières traces de bruit mais on peut considérer largement que cette sensibilité permet tous les agrandissements (j'ai personnellement limité la sensibilité max en mode "auto" à 500 ISO ; on pourrait peut-être pousser à 640)

A 800 ISO, on commence à remarquer une perte de détail. Pas de surprise, on est bien sur un compact avec un capteur 1/1,7''. Les images restent toutefois fort acceptables.

Le lissage devient prononcé à 1600 ISO, sensibilité qu'on utilisera que contraint et forcé. Toutefois, ce n'est pas visible sur ce mini exposé mais les progrès sont visibles par rapport au précédent s95. On reste toutefois en retrait de ce qu'est capable de faire un vieux reflex type EOS 350D (sorti en 2005). Pas de miracle.

A 3200 ISO, le grain devient vraiment gênant et les fins détails ont disparu.

Enfin, à 6400 c'est le carnage mais ça peut permettre de sauver une image.



 

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 13 Mars 2013

Pas de sortie aujourd'hui alors un petit Coulio (ça faisait fort longtemps). Quel est ce sommet ?

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Rédigé par lta38

Publié dans #le Coulio

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Publié le 12 Mars 2013

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Pour bien comprendre ce questionnement, il est nécessaire de lire cette lettre du député Julien Aubert, un élément de réponse donné par Sébastien Beghelli, fondateur du site naturapics et ensuite la réponse de M. Aubert. Que dire ? Restant un adepte du "trop règlementer c'est déresponsabiliser", je ne suis toutefois pas contre de nouvelles lois restrictives quand elles semblent s'imposer (l'accroissement régulier de la population mondiale et la France n'y échappe pas pouvant imposer des contraintes de vie en collectivité), en sachant aussi que je souhaiterais que beaucoup soit abolies. Mais là n'est pas l'essentiel. M. Aubert se trompe sur toute la ligne. Soit il s'agit d'une méconnaissance totale, soit de la mauvaise foi pour sauvegarder un jugement partial. Pensant raisonnablement que ce monsieur ayant des responsabilité politiques possède une intelligence certaine, je ne peux que pencher pour la seconde solution. Deux points me tracassent.
- Le premier concerne le parallèle chasse/photographie naturaliste. Si le photographe naturaliste risque de recevoir une balle, n'est-ce pas la chasse qu'il faudrait réglementer. Cela voudrait-il dire que les chasseurs tirent sans voir leur cible ? Ou qu'il est autorisé de tirer sans voir où pourrait finir la course d'une balle ? Si c'est le cas, alors il faut vite légiférer sur la chasse (rappel : je ne suis pas anti-chasse primaire et j'ai des amis chasseurs). Indépendament de cela, si le photographe dérange une espèce menacée, il n'est pas interdit de faire appliquer les lois existantes concernant la protection de la nature. Ce sont deux choses totalement différentes que M. Aubert mélange afin de se justifier concernant cette proposition de réglementation. Je pense que dans notre pays, le photographe animalier respectueux qui fait un affût au sanglier au mois d'octobre (et qu'on ne vienne pas me dire que c'est une espèce menacée) devrait avoir la garantie de ne pas être tiré comme un lapin.
- Le second, plus subtil, concerne la priorité donné aux habitants du "cru". Il faut enlever les oeillères. La France c'est 550 000 km2 et 65 millions d'habitants. Allez, enlevez quelques territoires très hostiles (hautes montagnes) et pour une facilité de calcul, on peut se baser sur une densité de 100 hab/km2 soit un hectare par personne. Si cette population était répartie à peu près équitablement sur le territoire comme au Moyen-Age, où seraient nos petits coins de nature ? nos parcs régionaux, nos forêts domaniales ? Ces coins de nature existent parce que la grande majorité d'entre nous a choisi/s'est vu imposée par le mode de vie actuel (emploi/infrasctrucures) de se serrer dans les agglomérations. Des agglomération polluées, bruyantes et qui, malgré les efforts pour rendre un certain nombre d'entre elles au moins en partie agréables à vivre, insuffisamment adaptées au ressourcement. Preuve en est que les citadins ont de plus en plus le besoin de sortir de la ville les week-end et vacances. Quoi qu'il en soit, si les acteurs locaux de la campagne (agriculteurs, chasseurs, fermiers, bûcherons...) participent directement (et encore pas tous) à l'entretien de la nature (en même temps, on peut se poser une autre question : la nature a-t-elle besoin d'être entretenue à ce point ?) les autres, les citadins, participent indirectement à l'existence de cette nature par leur absence dans celle-ci une grande fraction de leur temps. Il me semble qu'en échange de cet immense service, qu'il soit souhaité ou "imposé", ils ont les mêmes droits d'en jouir que les autres sur le territoire national. De plus, cette vision de la chose me semble en adéquation avec le principe de partage et d'échange que toutes les grandes langues s'accordent à mettre en avant.

 

(PS : photo : chevreuil pris en mars 2010. C'est le moment pour essayer de les observer/photographier avec leurs bois recouverts de velours, avec plus que d'habitude, les précautions de non-dérangement. Les animaux sortent en effet de l'hiver, un hiver très difficile avec beaucoup de neige et ont besoin de reprendre des forces).


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Rédigé par lta38

Publié dans #humeur

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Publié le 10 Mars 2013

Voici le décor de notre journée. De gauche à droite : Croues, Plastres, Arpillon. Si vous cherchez bien, à mi-hauteur de ce panneau arrivent les remontées mécaniques de Sainte-Anne-la-Condamine, petite station de l'Ubaye.

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Deux télésièges, trois téléskis, une petite station familiale peu fréquentée si l'on en juge le désert ce dimanche de beau temps succédant à une mauvaise semaine.

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Bon ok, c'est un peu loin de Grenoble mais en destination de vacances ou week-end prolongé, c'est vraiment sympa. Pour les petits bouts, deux petits téléskis dont un vraiment bien adapté avec une piste perso (l'autre a peu d'intérêt car la piste est partagée avec tous les autres skieurs). Attention toutefois aux couleurs. 600 m de dénivelé depuis le haut pour rejoindre la station par une piste verte. On s'est dit que tranquillement, ça allait le faire avec les bout'choux. Que nenni ! C'est une verte parce qu'il faut qu'il y en ait une sur la plaquette mais en réalité, c'est une bleue. C'est la première fois que je vois une telle erreur (probablement volontaire). Dommage. En tous cas, ce fut fort sympas ces deux jours de ski en famille malgré le mauvais temps la veille. Aujourd'hui, c'est grand soleil et tout le monde en profite. Même les papas qui, sur le coup de 14h, profitent de l'ascenseur mécanique pour partir du haut du domaine.

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Je poursuis mes tests des Propulski (impressions à venir un peu plus tard) en rejoignant le sommet de l'Arpillon.

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Jojos, avec un "monoski" à chaque pied et ses fix Marker de 50 kg reste sagement dans la trace à la montée. Jamais deux sans trois a-t-on dit. trois jours en Ubaye, trois sorties de rando, trois traces à faire... Et trois jours de neige douteuse avec des "wouf" à tire-larigot. Là encore, il faut tracer intelligemment. 

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Petit coup d'oeil au Grand Bérard depuis le sommet, seigneur des lieux. En 2003, avec Volo et Hervé Foucher, nous avions buté dans la face nord-est (skiée entre autres cette année par nos amis transalpins dont Diego Fiorito) en nous consolant par la petite face est juste à droite, vraiment belle et raide également.

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Il n'y a plus qu'à basculer dans la combe nord-est, vierge également. Prudemment en haut en contournant (une fois encore) les raides pentes d'attaque puis en lachant les chevaux. Très bonne neige jusqu'à l'entrée dans le mélézin où la croûte apparaît.

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Merci les amis pour votre accueil en Ubaye.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 9 Mars 2013

Dans la réédition du Toponeige Queyras (un livre à avoir absolument dans sa bibliothèque), le Paneyron a été ramené à la cotation 1.2. Louis Volle nous avait prévenu : il faut bien préciser en commentaire que cette cotation est à considérer en neige de printemps (explications : le niveau 1 est le niveau d'initiation qui ne concerne pas que la pente mais aussi le dénivelé total et le faible risque de dangers notamment avalanches). "En mode hivernal par conditions douteuses, il est quasi impossible de ne pas s'exposer". Nous voilà donc partis pour le vérifier. Des plaques sont parties de partout, un "wouf" à chaque plat. Normalement, nous devrions buter ou alors forcer le passage ce que j'ai appris à ne plus faire depuis quelques années (mais personne n'est parfait).

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Au premier coup de cul, ça sent mauvais. La moindre bosse est douteuse. Raison insuffisante pour qu'il n'y ait pas la moindre trace (la vraie raison c'est qu'on est au col de Vars et non en Chartreuse) mais suffisante pour que l'on rebrousse chemin. Heureusement, on a un peu de bouteille et dès le départ, on avait imaginé comment louvoyer sans s'exposer jusque sous la pente terminale.

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Il faut donc contourner les pièges, changer de croupe, de talweg, éviter d'être dominé par des pentes trop hautes... Je préfère des journées à la nivologie "safe" mais ce petit jeu n'est pas pour me déplaire d'autant qu'en traçant, je trouve à chaque fois une solution qui me paraît impeccable.

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Le tout sous un franc soleil (48h en Ubaye pour finir par le voir, les Alpes du soleil, tu parles !) et dans une solitude absolue. On débouche sur le plateau 150 m sous le sommet. La pente terminale n'inspire pas. Pour l'un comme pour l'autre c'est niet. Demi-tour en allant voir plus au sud au cas où. Une courte traversée horizontale et on rejoint le pied de la pente terminale orientée sud-ouest. La neige est dure, surmontée de 10 cm de fraîche. Petit coup de bol qui nous permettra d'atteindre le sommet.

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Et alors ? Tout le monde a raison. Le topo(neige) parce que le Paneyron, c'est safe uniquement en conditions de printemps ; sinon, on (et surtout quelqu'un de peu expérimenté) a toute les chances de se mettre dans (ou/et sous) des pentes qui peuvent partir (et qui partent régulièrement). Louis qui m'avait mis en garde. Nous d'avoir poursuivi sans obstination mais en observant le terrain. Nous encore pour avoir saisi l'opportunité de cette belle descente, nickel en skis de 99 au patin (j'ai pris le temps de faire une image à la descente sinon, ce fut d'une seule traite), un peu moins avec les 82 du gros Jojo.

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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