Avec la douceur de cet hiver, j'entends chanter les tétras lyre régulièrement depuis le mois de janvier. L'idée m'est donc venu d'aller voir un peu plus tôt que d'habitude ma place de chant préférée.

5h30. Je suis en place. C'est plein d'étoiles et j'ai trouvé des traces de tétras à l'emplacement convoité.
6h08. Les premiers chuintements se font entendre.
6h15. Trois coqs arrivent sur la place de chant et se mettent à danser.
6h30. La lumière devient potable pour une première photo quand tout à coup, à une vitesse incroyable (je m'en rappelerai pendant longtemps), alors qu'il faisait grand beau partout, le brouillard s'invite et ne me quittera plus.

Pas moyen de faire la moindre image. En voici une juste pour montrer que les coqs étaient bien présents. Sinon, l'activité reste faible. Ca roucoule un peu mais ce ne sont que les prémices. Il faut attendre encore quelques jours pour que ça démarre vraiment.

A noter la première photo prise au GM1 sur trépied avec une pose de 60 sec, ce que ne me permet pas mon 60D (limité à 30 sec comme la plupart des reflex). Incroyable l'obturateur de ce petit hybride !

Propulski propose maintenant deux tailles de ressorts : des ressorts de 75 mm s'ajoutent aux 55 mm de l'année dernière. Les ressorts Propulski se comportent comme une cale de fixation avec un amortissement progressif de l'appui jusqu'à la butée et un travail du ressort en renvoi. Le confort dans l'ascension est surprenant comme j'avais pu le remarquer l'hiver dernier. Le ressort de 75 mm augmente le confort lors de trace en profonde ou de trace (trop) raide.

Depuis ce début de saison, j'utilise les nouveaux ressorts. J'ai été agréablement surpris par le fait qu'ils ne soient pas gênants en pente faible. A mes débuts en ski de rando, j'éprouvais rapidement le besoin de mettre les cales de montée. Peu à peu, j'ai diminué la hauteur des cales. En 2011, suite à l'achat de ma Plum 145, j'ai trouvé la cale de 36 mm insuffisante dans les montées avec trace à faire. Là encore, je me suis habitué et c'est pour moi maintenant un standard : je ne mets que très rarement la cale haute de ma TLT Lite même par grosse trace.

Je craignais donc qu'avec un ressort de 75 mm, je sois gêné. Que nenni. Certes il est préférable de l'enlever sur de longues portions nordiques mais très honnêtement, sur mes itinéraires habituels, je n'ai pas remarqué de gêne. A noter qu'avec ces ressorts, on gagne une manip en laissant la cale en position descente puisque le talon vient tout pile à hauteur des inserts sans s'emboîter (au final, la butée est à considérer comme à la même hauteur qu'avec une cale classique de fix Dynafit).

Attention en revanche à bien respecter le sens de montage (petite flèche noire sur le ressort) car celui-ci pourrait être endommagé dans le cas contraire.

Propulski, propose actuellement une offre promotionnelle sur le kit complet ; c'est sans doute une opportunité pour l'essayer.

J'y étais allé une première fois avec Val. Puis j'y étais revenu avec Stella encordée.

M'y revoila pile un deux ans plus tard, cette fois avec Stella et Emie. 

Si le paysage reste le même, l'aménagement a depuis été revu. Presque tous les passages dangereux (mais jamais difficiles) sont maintenant câblés ce qui m'a permis d 'éviter de sortir la corde.

La passerelle indiquant le début des difficultés a été remplacée par un pont spacieux au grand désespoir de Stella. Pour le reste, des câbles en main courante. Quelquefois en des endroits peu utiles. Et il reste quelques (courts) passages exposés sans câble donc prudence tout de même.

Le chemin de descente n'a pas changé et reste toujours aussi "roulant". Pas de photo de la Grande Cascade. Vous la trouverez ici ou là.

Première prise en mains du Panasonic GM1 et une impression d'un bon piqué et surtout très homogène sur l'ensemble de l'image. On y reviendra un peu plus tard.

Et sinon, c'est le printemps. Mais ça, on le savait déjà.

Un peu de technique sur ce blog qui a aussi pour but de partager mes impressions sur le matériel directement ou indirectement lié à mes activités. Je n'entre pas dans les détails ; les sites spécialisés le font bien mieux que moi.

Depuis que j'ai compris que le meilleur des compacts au capteur 1/2,3" serait insuffisant (compte tenu de mes exigences qualitatives) pour compléter mon reflex dans les situations où ce dernier n'est pas emportable, je lorgne sur les hybrides.

En 2010, lorsque j'ai opté pour le Canon s95, la gamme des COI (compacts à objectifs interchangeables ou hybrides) ne remplissait pas mon cahier des charges : boîtier encore trop gros, zoom de base trop proéminent, ergonomie non experte... Entre temps, des objectif "pancake" sont apparus mais en focale fixe, souvent pas assez grand angle et quand bien même : au revoir la polyvalence.

Fin 2012, le s95 m'a lâché. Dans le domaine des COI, des progrès ont été faits pour se rapprocher de "ma" demande mais c'était encore insuffisant. Compte tenu de la maltraitance que j'inflige au matériel (prises de vues en pleine nature, par tous temps, en toutes saisons, pendu au bout d'une corde, etc), j'étais très réticent à investir dans l'onéreux mais excellent Sony RX100 au capteur 1". Et puis, on restait limité au 28 mm en grand angle. Je suis donc resté sur un capteur 1/1,7" avec le Canon s100 qui, suite à un petit choc, ne peut plus faire de photos au flash. Après avoir discuté avec un réparateur, il s'avère que ces compacts sont fragiles. La rétractation de l'objectif, si elle a beaucoup d'avantages, est également un gros point faible. On peut avoir de la chance (mon Pana TZ3 acheté en 2007 et qui est maintenant entre les mains de ma fille fonctionne toujours) mais souvent, un petit choc peut suffire à l'envoyer à la casse. Ce problème diminue avec un vrai boitier et un objectif interchangeable. Et puis, je voulais aussi disposer d'un téléobjectif, bien utile dans pas mal de situations.

Aujourd'hui, je sais donc exactement ce que je veux :

- un COI de taille mini (l'idéal serait un boitier de 200g, similaire à un s100)
- un zoom de base x3 commençant au 24 mm en grand angle et pancake afin de limiter au maximum la perte d'épaisseur due "au museau", et ayant une bonne presse en terme de qualité d'image
- un capteur au minimum de 1", idéalement micro 4/3
- une ergonomie experte
- un téléobjectif léger et compact (300 g grand max) en complément dans le sac à dos (mini 300 mm eq 24x36)

Depuis l'existence de ces hybrides, un et un seul appareil photo correspond à cette demande et il est sorti récemment : il s'agit du Panasonic Lumix GM1 assorti de son 12-32 (eq. 24-64). On peut lui adjoindre un petit télé (le 45-150) en complément.

Outre le petit museau supplémentaire, il faut compter sur une perte de luminosité au grand angle par rapport à mon s100 : f/3,5 au lieu de f/2 soit 1,7 IL environ. N'oublions pas toutefois que la taille du capteur permet sans souci de faire des images à 1600 ISO alors qu'à 640ISO, le petit compact Canon est pour moi déjà au-delà de l'acceptable (je sais je suis dur). L'un compense l'autre donc. C'est pourquoi, l'épaisseur de ce museau (2 cm) est pour moi le seul inconvénient par rapport à un Canon série S ou un Sony RX100. Pour le reste, que des avantages ! 

Ci-dessus, les comparaisons à l'échelle prises sur le site camerasize.

Et l'avis d'un spécialiste de la photo.

Afin de ne pas encombrer inutilement mon parc photo (et de financer pourquoi pas une partie de ce GM1) se pose la question de garder ou pas : mon Tamron 17-50 f/2,8 (et éventuellement si vente, en pack ou pas avec mon vieil eos 450D) ; mon Canon S100.

- Concernant le zoom Tamron fort lumineux, l'argument lumineux ne tient pas vraiment.  En grand angle, le f/2,8 passera à f/3,5 sur le 12-32 du GM1. Pas de quoi couper trois pattes à un canard au niveau perte, d'autant que le zoom Pana est stabilisé alors que l'autre non. Au télé, la perte est plus importante (2IL). Mais de toutes façons, je ne vais pas emporter les deux couples en sortie. Et en portrait, j'ai le 60 macro qui ouvre lui-aussi à f/2,8. Vais donc utiliser souvent ce 17-50 dorénavant ? Peut-être attendre un peu pour voir...

- Pour le S100, le problème vient du flash qui ne fonctionne plus et d'une vente sans doute à un prix fort bas (moins de 150€). Je ne pense pas que ça en vaille le coup, d'autant que ce s100 pourrait alors être l'appareil de tous les jours dans la poche (au boulot, en ville...) et en balade light, un deuxième appareil que pourrait avoir Val ou Stella en complément. Il est probable aussi que je continue à le préférer au GM1 en escalade.

Bon allez, maintenant, y'a plus qu'à tester le GM1 car il vient d'arriver à la maison. A suivre !