Malgré les échecs successifs, je retourne dans le secteur de mon affût dans l'espoir de photographier les cerfs dans le cadre exceptionnel alentour. Ca commence par un chamois au milieu des sorbiers en feu.

Mais de cerf point. Pourtant, le petit replat au milieu des bouleaux a bien été visité cette nuit. Mais ce matin, ils sont déjà retournés en forêt.

Même si je suis entièrement satisfait de cette saison de brame avec de belles images (qui n'atteignent toutefois pas la qualité de la série du 2 octobre 2013) et de nombreux moments sur le terrain et dans "l'ambiance", ce secteur très animé l'an dernier aura été la petite déception de cet automne.

Ne boudons toutefois pas notre plaisir d'une balade du soir dans ce merveilleux tableau.

J'y retournerai sans doute une fois ici ; j'ai du matériel à redescendre même si j'ai déjà commencé à plier.

Et encore un saladier de girolles au passage.

A peine arrivé sur les lieux que quatre cerfs sont très actifs en plein soleil. En fait, je pense qu'il y en a trois (que j'entends). Un quatrième qui était silencieux sort de la trouée que je surveille, beaucoup trop près. Campé dans ma ghilie, à l'ombre, contre un sapin (mais debout), je pense qu'il me voit. Et bien pas du tout. Il va rester une demie-heure à vingt mètres de moi (mais masqué par une légère rupture du terrain, je ne verrai que ses bois) à brouter avant de remonter dans la forêt, sans doute pas bien loin.

Un peu plus loin, dans la même trouée, le 12 cors qui brame en continu en forêt se montre.

Et m'offre un véritable concert.

Au bout d'une demi-heure il décide de mettre le tête au soleil.

Ce cerf ne connaît pas les bonnes manières : il parle la bouche pleine !

Puis il repasse à l'ombre et va se mettre dans un petit renfoncement où je l'aperçois tout juste. Il s'arrête de bramer et s'excite sur un arbuste qu'il va couper en deux. Dix minutes plus tard deux biches traversent la trouée et vont dans la forêt en-dessous. Je m'attends à ce que le cerf suive.

C'est sans surprise. Le voilà. Une bien belle bête. Qui va rejoindre ses biches, aller se coucher vingt mètres en contrebas et y rester jusqu'à la nuit noire sans jamais bouger mais en lançant de temps à autre un raire ou deux. Fin de la séance photo pour aujourd'hui. Pour le fun, cherchez-le dans l'amas inextricable de branches... Là encore sans surprise : le 60D n'arrive pas à faire la mise au point au bon endroit.

Marre de faire toujours les mêmes routes alors on va aller pédaler autour de Grenoble. 

Direction la gare de Brignoud. a l'aller, je passe par le lac de Bois Gramont. Plus sécur' mais franchement plus long ; ça n'avance pas avec les petits vélos sur les chemins caillouteux.

En plus, ne l'ayant jamais fait, je me trompe de chemin donc petit rabio. Bref, on rate le train prévu mais c'est pas grave, il y en a un autre un peu après.

Malchance : on a droit à un vieux TER avec locomotive diesel (maintenant que la ligne est électrifiée, il faudrait les virer). Le souci n'est pas tant la lenteur au démarrage et le côté vétuste de l'intérieur mais le fait que l'entrée n'est pas à niveau avec le quai et qu'il faut porter les vélos pour les rentrer à l'intérieur et y'a pas de place prévue pour eux.

Heureusement, y'a quasi personne dedans. On file jusqu'à Grenoble.

On attaque par Europôle

Puis les nouvelles bandes cyclables du cours Jaurès-Libération.

Caserne de Bonne (petit tour au Vieux Camp' eh eh)

Jeux dans les jets d'eau.

Parc Paul Mistral

Campus. Tout ça jusqu'à la gare de Gières. Re-train puis retour à vélo.

Le crux : le pont sur l'Isère. Vraiment étroit des deux côtés. Passage à pied obligatoire à cet âge-là.

Retour par l'avenue Ambroise Croizat. Ca commence à couiner (on aura fait pile 20 bornes !) et comme c'est légèrement montant, je sors l'élastique pour un petit coup de main. Ca va plus vite qu'à l'aller !! Bravo les filles.

Chrono habituel à la Dent (pas battu de record, 30" moins bien que mercredi dernier). Dès le parking, ça souffle. Les Préalpes, quand il y a du vent, ce peut vite être l'enfer.

Tout le long le vent soufflera mais il ne me portera pas, voire même sera pénalisant (ah l'excuse des 30" de plus...)

Au sommet, ç'est à décorner les boeufs. Je ne m'attarde pas mais merci à la maman de Charline (je ne sais pas si elle m'a reconnu) pour le petit café vite fait à l'abri (relatif) derière le muret en pierres.

J'avais pris les "fast" pensant que la prairie serait trempée mais que nenni. Avec ce vent, tout était sec. J'aurais été mieux inspiré avec les "super nova riot".

Il y en a déjà depuis un moment mais préférant les "jaunes", je ne m'en étais pas encore occupé.

La trompette de la mort reste un très bon champignon d'autant plus qu'il se montre en abondance par temps humide.

La hêtraie reste son milieu favori, poussant aussi bien dans la mousse qu'au milieu des cailloux.

Pas mal de volume mais beaucoup d'eau : 90% dans les champignons. D'ailleurs la trompette se prête à merveille à la dessication.