Publié le 6 Octobre 2014
C'est quand même pas facile dans notre région de faire de la (belle) photo au brame du cerf : terrain fermé, animaux très craintifs, relief, approche, etc.
Pourtant, en certains endroits, la population est fort dense.
En témoignent les traces laissées, véritables autoroutes forestières.
Les souilles sont de bons endroits pour affûter mais avec une forte probabilité d'y passer beaucoup de temps sans rien voir.
L'autre jour, j'ai eu de la chance avec ce beau cerf et cette "fenêtre". Aujourd'hui, que dalle !
Pourtant, il s'en est fallu de peu. Un beau cerf qui bramait avec intensité s'est dirigé droit sur moi. M'étant placé de l'autre côté de l'arête derrière laquelle il donnait de la voix, j'ai attendu et monsieur est venu droit sur moi. Je n'en demandais pas tant. Tellement droit que je n'ai pas osé bouger ni même prendre de photo. Je voulais qu'il s'arrête et brame. Et non, il m'est arrivé dessus et, à une telle distance, m'a identifié et a changé de vallon. Grosse déception de l'avoir dérangé.
J'ai toutefois bien fait de prendre une image à la seconde où il est parti. Cela m'a permis de l'identifier et de remarquer que c'est le même que la veille. Et pourtant, il n'est pas tout à fait dans le même secteur. Comme quoi, les animaux sont mobiles et imprévisibles ici.