Publié le 14 Mai 2015

Réalisée en express l'an dernier, je n'avais pas été conquis mais je l'avais rangée dans les escalades faciles à faire avec mes filles. Me voici donc de retour avec Stella avant les précipitations du soir et l'hiver du lendemain.

Après quinze minutes de marche on attaque l'arête qui émerge tout juste de la forêt.

Les premières longueursLes premières longueurs

Les premières longueurs

Un rocher parfois agréable

Un rocher parfois agréable

Tout en bas, la ville. Les premiers nuages approchent et nous offrent un peu de fraîcheur dans le cagnard ambiant

Tout en bas, la ville. Les premiers nuages approchent et nous offrent un peu de fraîcheur dans le cagnard ambiant

Après une petite dizaine de longueurs en 3, on débouche sur la sente qui mène au sommet.

Descente par le sentier classique

Descente par le sentier classique

Puis droit dans la combe est qui doit nous faire gagner une bonne demie-heure

Puis droit dans la combe est qui doit nous faire gagner une bonne demie-heure

 Au final, quelques atouts (proximité, difficulté, continuité) mais aussi des défauts (cadre, escalade en elle-même) qui font de cette voie à mon avis la moins belle des voies faciles de Chartreuse : Chalves sud, Néron, Charmant Som par les dalles et même aiguille de Quaix.

On termine par une bonne glace au Sappey avec l'ami Dan et sa petite famille venus eux-aussi profiter de cette dernière journée d'été.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 13 Mai 2015

Je ne connaissais pas ce petit site école accessible en dix minutes depuis la petite route des Essarts au-dessus de Saint-Pierre-de-Chartreuse. Eh bien franchement, on ne crache pas dessus. C'est vraiment joli avec, chose rare, des voies en excellent rocher (trous, lames, gouttes d'eau...) dans les niveaux 3 et 4. 

L'endroit est parfait pour les enfants car le pied des voies, bien que pas hyper large, est confortable et pas dangereux. La seule contre-partie est la hauteur des voies. Quinze mètres grand max ce qui veut dire que les cotations sont plutôt serrées et les difficultés typées bloc. Un adulte confirmé restera sans doute sur sa faim. En ce qui nous concerne, c'était parfait pour la reprise des filles.

Mais quelle chaleur même là-haut avec un fort vent de sud sur les crêtes. On se serait cru en plein mois de juillet.

Dix minutes de marche, on s'équipe et c'est partiDix minutes de marche, on s'équipe et c'est parti

Dix minutes de marche, on s'équipe et c'est parti

Le joli petit mur des marquisesLe joli petit mur des marquises

Le joli petit mur des marquises

A 5 ans (et demi), ça le fait bien aussiA 5 ans (et demi), ça le fait bien aussi

A 5 ans (et demi), ça le fait bien aussi

Beaucoup plus technique, le tube de l'été est encore trop dur pour les filles. On termine par une petite montée dans un joli 4 avant le goûter sur le banc sommitalBeaucoup plus technique, le tube de l'été est encore trop dur pour les filles. On termine par une petite montée dans un joli 4 avant le goûter sur le banc sommital

Beaucoup plus technique, le tube de l'été est encore trop dur pour les filles. On termine par une petite montée dans un joli 4 avant le goûter sur le banc sommital

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 11 Mai 2015

Un lundi de beau temps = une occasion à ne pas manquer pour aller faire un tour en face sud-ouest de la Dent de Crolles comme j'aime bien faire au moins une fois par an (2011 Kilukru, 2012 les Cénobites tranquilles, 2013 la Sans nom, 2014 une seconde la vie) et donc 2015 Wickstordglaz. Une seule info sur le net concernant cette voie à l'écart et qualifiée de "bof" dans le "Duhaut". Et des commentaires plutôt pas mal du fort grimpeur Damien (D) qui se balade dans les 7b à Espace Vertical et écume les voies de montagne. Enfin, surtout pour la première partie car il nous signale que la longueur clé en 6c+au-dessus de la vire était complètement mouillé et ne les a pas laissés passer.

Je propose plusieurs idées à Candice dont celle-ci mais je ne suis pas très enthousiaste compte tenu du peu de retours et des commentaires du topo papier "Escalades en Isère". Le Bourdat/Guerillot (B/G) est, quant à lui, plus factuel.

Réponse de l'intéressée : ben il faut aller se faire sa propre idée.

La marche d'approche est assez courte : on prend le sentier du trou du Glaz et au niveau des deux petits lacets de redescente, on se situe à l'aplomb de l'attaque (enfin, c'est plutôt le contraire).

L1 (6a+ pour nous vs 5c dans le B/G et 6b dixit D) ; L2 (6a+ vs 6a ou 6b) ; L3 (6a+ encore ; là tout le monde semble d'accord à un + près) ne sont pas inoubliables : 10 m de beau rocher vs 20 m de "jardinage". On commence à se dire que le "bof" était bien vu. Fort heureusement, la suite va faire pencher la balance dans l'autre sens.

L1 et L2L1 et L2

L1 et L2

Après une vire à droite, on arrive au pied de L4. Annoncée 6b+ dans le B/G. Une bien belle longueur avec deux pas retors (un pour démarrer - gaffe à la chute au sol même après avoir clippé le premier point - et un cinq mètres après pour sortir du léger dévers) puis une suite en dalle. Nous confirmons la cotation à 6b+, à la limite 6c max mais pas 6c/7a.

On débouche sur le sangle de la Barrère où il faut descendre sur la gauche pour trouver la suite.

L4 et L5L4 et L5

L4 et L5

Nous voici au pied du crux. 6c+ paraît-il et ça en a bien l'air. Problème : c'est absolument trempé pour nous aussi. Nous pensons nous diriger vers une autre sortie comme nos prédecesseurs et puis, bien que ce ne soit pas mon tour de grimper en tête, je tente quand même de passer. Je clippe la lunule, prends le gros trou et, bien rejeté en arrière par le gros dévers, vais prendre la prise suivante extrêmement mouillée. A ce moment-là, je ne peux toujours pas clipper le premier goujon et je dois monter mes pieds pour prendre une main plus haute et plus petite, toute aussi mouillée. Un mouvement hyper aléatoire dans ces conditions, pas hyper difficile (la cotation nous a paru juste) mais avec risque de chute au sol à plat dos. Hors de question. Retour à la case départ. On se met en quête d'une longue branche pour faire office de perche mais on ne trouve pas. Au moment d'abdiquer, Candice évoque la possibilité de clipper le point avec une dégaine dans laquelle la corde serait préalablement passée, en montant sur mes épaules. La manip. est un peu délicate mais on tente le coup. Il manque quinze centimètres. On décide alors de réhausser le sol avec quelques pierres soigneusement disposées et bien calées. Et là, ça passe. Limite-limite mais ça passe. La suite n'est qu'une formalité. Tirage de clous dans ces cinq mètres infectes puis suite de la longueur encore bien mouillée mais bien moins dure (6a max et avec des gouttes d'eau donc des pieds assez sûrs).

Nous terminons par deux longueurs (5c puis 6b selon nous) bien belles en dièdre/fissure/cheminée pour sortir sur la crête un peu plus tard que prévu (pile au coucher du soleil) compte tenue de la demie-heure nécessaire au franchissement des cinq premiers mètres de L5.

L5 encore et L6L5 encore et L6

L5 encore et L6

On est encore loin du sommet mais quel plaisir d'être là. Il est rare d'avoir aussi peu de bruit, même en montagne. La Croix est atteinte dans une semi-obscurité mais le trait clair du sentier nous permettra de redescendre sans lampe (bibi l'avait oubliée) sauf pour les cinquante dernières mètres avant la voiture.

En résumé, une voie intéressante, à faire pour parfaire sa connaissance des lieux. Moins belle toutefois que "Kilukru" et "une seconde la vie".

Arrivée sur la crête sommitale

Arrivée sur la crête sommitale

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 10 Mai 2015

Ce fut difficile à organiser mais nous y sommes arrivés. Enfin nous, surtout Leïla et JC d'une part, et Daniel de l'autre, désigné d'office pour convaincre le quasi septuagénaire de sortir du côté de la croix de Fer ce dimanche.

Une fois la sortie calée, il restait à faire passer à tous (26 ce jour) les informations de dernière minute sur l'heure et le lieu exacts pour le rendez-vous.

A l'arrivée de l'intéressé, la foule est bien présente. La surprise est réussie.

Une grosse partie du groupe

Une grosse partie du groupe

Estelle et Pierre, partis tranquillement avec un peu d'avance

Estelle et Pierre, partis tranquillement avec un peu d'avance

D'ordinaire, Pierre serait plutôt parti après. Citation du jour "Ca doit faire vingt ans que je n'ai pas fait le rocher Blanc par ici ; les trois dernières fois, j'étais parti de Chamrousse..."

Pour cette première montée, ça monte tranquille et surtout, ça papotte. Avec Pierre justement et Justin, nous faisons un premier aller-retour au sommet via un petit couloir sud-est et rejoignons le grupetto sur le replat supérieur. Re-montée, avec cette fois d'autres partenaires pour discuter. L'occasion aussi de rassurer les plus hésitant(e)s qui n'avaient pas chaussé les peaux depuis fort longtemps.

Replat sous le sommet

Replat sous le sommet

De gauche à droite : JCP, JAD et VSH (voir sur volopress.fr pour les significations de ces trigrammes)

De gauche à droite : JCP, JAD et VSH (voir sur volopress.fr pour les significations de ces trigrammes)

Lac du Cos en pleine débâcle (2170 m). Une image normale pour un... premier juin !

Lac du Cos en pleine débâcle (2170 m). Une image normale pour un... premier juin !

L'artiste en termine, suivi par STB

L'artiste en termine, suivi par STB

Encore le Volo, dans le petit couloir sud-est

Encore le Volo, dans le petit couloir sud-est

Volo c'est bien sûr Volodia Shahshahani. Pour les plus jeunes, ceux qui ont commencé à skier dans les années 2000, Volo c'est Volopress, l'édition numéro un des topos de ski de randonnée. Certains diront que je ne suis peut-être pas objectif car directement concerné (en tant qu'auteur) par ces topos mais très franchement, on ne fait pas mieux aujourd'hui. Et de loin. C'est avant tout pour cette raison que j'ai choisi de mettre ma (petite) pierre à l'édifice en novembre 2000 quand Volodia me l'a proposé par confiance.

Notre monde éditorialiste à beaucoup évolué depuis. Camptocamp.org, à l'origine skirando.ch était le site  web numéro un dans le domaine du ski-alpinisme (ou ski de rando...). Depuis, Skitour s'est peu à peu imposé pour, à mon avis, devenir la première source d'information (en quantité) dans ce domaine depuis quelques années. Il n'en reste pas moins que le Toponeige papier aux éditions Volopress est à ce jour inégalé en terme de justesse, homogénéité et donc qualité de l'information topo-historico-technique du ski de montagne. Le sérieux et le côté méticuleux de Volodia, associés à sa passion de l'activité nous ont permis de disposer d'un outil dont personne ne se passe car ne l'oublions pas, tous les sites web s'en sont inspirés.

En remontant un peu plus loin dans l'intimité du personnage, outre son passé journalistique de haut vol que l'on partage ou non ses idées, Volodia fut aussi un des pionniers du ski de pente raide à l'époque de Patrick Vallençant, Anselme Baud... Si on ne lui doit que quelques courses mythiques de haute difficulté comme le couloir de l'Infernet ou le col Est du Pelvoux (pour ne citer que ces deux-là - et en comparaison à un extrémiste comme Pierre tardivel que l'on ne présente plus), Volo a su défricher un nombre incalculable d'itinéraire nouveaux, pas forcément extrêmes en terme de difficulté mais à coup sûr, il fait partie de ceux qui ont insufflés cette recherche de l'inédit, transformant notre pratique.

Cela a commencé dès 1984 et il fallait le rappeler avec le précieux ouvrage "ski-alpinisme" (déjà le terme) décrivant 89 itinéraires souvent inédits autour de Grenoble, du Charmant Som à l'Infernet en terme de difficulté. On commence alors à passer de la course de ski de printemps en aller-retour à la boucle d'hiver ou au couloir raide en poudre. Vous connaissez la suite...

En 1996, il crée la collection Toponeige avec Belledonne comme premier numéro. Le premier bouquin de ski quasi exhaustif sur un massif. Naît alors le mythe de la traversée de Belledonne non-stop dont nous avons déjà parlé ici. Le Chamrousse-Gleyzin par les cols devenant en 2015 avec le trio Equy/Gignoux/Menet un Chamrousse-Grand Cucheron via dix sommets et 8000m de dénivelé.

Un personnage de caractère et si on n'est pas toujours d'accord sur tout, quelqu'un avec qui j'ai travaillé avec un immense plaisir. Volo est sans doute aussi la personne la plus pointue que j'ai pu rencontrer en terme de connaissance de la technique du ski et du matériel.

J'aimerais pouvoir faire un rocher Blanc dans les mêmes conditions que lui à 70 ans.

J'espère qu'on pourra fêter les 80 de la même façon.

On se croirait sur une piste de ski. Risque de percussion.

On se croirait sur une piste de ski. Risque de percussion.

Déchaussage 1950 m et encore, tiré par les cheveux. Comme le dégel du Cos, normal pour un début juin.

Déchaussage 1950 m et encore, tiré par les cheveux. Comme le dégel du Cos, normal pour un début juin.

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Rédigé par lta38

Publié dans #portraits, #ski-glisse

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Publié le 9 Mai 2015

Malgré des Préalpes souvent capricieuses par météo "intermédiaire" (entendez par là, juste après un épisode de mauvais temps), nous décidons de tenter notre chance pour aller faire un tour du côté du pas de Berrièves. L'idée est d'associer une belle randonnée aux plaisirs du printemps et de rencontrer les gros bouquetins. La suite en images. La vidéo est ici.

Départ des Petits Deux presque dans les nuages

Départ des Petits Deux presque dans les nuages

En attendant (éventuellement) que ça se lève, on va se balader sur le sentier "de ronde"

En attendant (éventuellement) que ça se lève, on va se balader sur le sentier "de ronde"

Et au détour du sentier...

Et au détour du sentier...

Ils sont bien nombreux. 68 en tout dans le troupeau

Ils sont bien nombreux. 68 en tout dans le troupeau

Que de cornes

Que de cornes

Gros plan sur fond de jonquilles

Gros plan sur fond de jonquilles

L'approche est facile

L'approche est facile

Les filles ses régalent

Les filles ses régalent

Bis

Bis

Un rayon de soleil

Un rayon de soleil

Finalement ça se lève vers 15h30 alors go vers le pas de Berrièves

Finalement ça se lève vers 15h30 alors go vers le pas de Berrièves

Arrivée au pas, sur les hauts plateaux

Arrivée au pas, sur les hauts plateaux

L'équipe

L'équipe

Jeux

Jeux

Les bonnes choses ont une fin ; il est temps de descendre

Les bonnes choses ont une fin ; il est temps de descendre

La fin du pierrier

La fin du pierrier

Une belle fin de journée

Une belle fin de journée

Une très belle fin de journée (narcisses)

Une très belle fin de journée (narcisses)

Une très très belle fin de journée (morilles)

Une très très belle fin de journée (morilles)

A cette altitude (1200 m), ce n'est encore que le début du printemps

A cette altitude (1200 m), ce n'est encore que le début du printemps

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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