Du 24 au 27 janvier se déroulait le salon ISPO à Munich. Référence mondiale dans le domaine de l'outdoor, c'est un peu le passage obligé pour les professionels, qu'ils soient fabricants ou revendeurs.
Grande première pour ma part sur l'ISPO, je dois avouer que j'en ai pris plein la vue. Probablement plus de deux-mille exposants répartis sur seize grands halls. Ce n'est pas Alpexpo...
Il fallait donc se fixer des objectifs, sélectionner et éventuellement ajuster au fur et à mesure du séjour et des rencontres. Tout naturellement, mon regard s'est dirigé sur le ski dit de randonnée et même sur cet unique sujet, c'était beaucoup trop. J'ai gardé un oeil particulier sur les marques françaises mais aussi sur celles qui proposaient des produits novateurs. Ce petit compte-rendu est donc très loin d'être exhaustif, y compris si je m'étais limité à un tout petit segment de cette activité.
L'ISPO, ça commence par un réveil à trois heures du mat'.
Une autoroute Grenoble - Lyon complètement déserte à cette heure-là
Au décollage, la vue sur l'Y Grenoblois. Un décor somptueux jusqu'au plongeon dans le stratus bavarois
Encore de l'autoroute afin d'arriver sur place.
Premier point, on le savait : ça explose. Des skis, des chaussures, des fixations, des vêtements et tout le reste. Une véritable jungle comme je l'avais déjà écrit dans le supplément hiver de Montagnes Magazine de décembre dernier...
DES SKIS
Le ski reste le premier élément de la panoplie, mais ce n'est pas forcément l'élément le plus intéressant à détailler ici. En effet, c'est un des maillons pour lesquels, mis à parts les données factuelles (poids, côtes, cambre...) on ne peut pas dire grand chose sans l'avoir mis aux pieds. Cependant, je me suis arrêté sur quelques produits. La marque Fischer m'a interpelé avec sa nouvelle gamme de skis de compétition. Deux modèles dont le Worldcup Verticalp annoncé à... 580 g en 161 cm. Noter les masselotes. Intriguant. Si vous les montez avec de vraies fixations de compétition, eh bien vous serez en-dessous du minimum requis par la législation (en compet') : 1500 g la paire ski+fix pour les hommes et 1400 g pour les femmes. Donc il vous faudra lester le ski ! Pour le reste, on tombe donc à 660 g par pied monté avec une Gignoux Ultimate. Record actuel ?
Gamme compet' Fischer et ses masselottes
Chez les marques phares, on note le repositionnement de la gamme Dynafit avec l'intérêt porté par une catégorie de pratiquants pour des skis qui étaient un peu délaissés : environ 75 mm au patin mais hyper légers. Ainsi, on note le développement de modèles d'une skiabilité supérieure aux skis ultra-légers tout en restant autour de deux kilos la paire comme le Carbonio 74. De même que la gamme Free Touring accueille de nouveaux modèles larges et lourds comme le tout nouveau Meteorite. Le côté design fait définitivement partie du monde de la montagne si l'on en doutait encore : la gamme DNA avec son vert/rose flashy (le ski de compet' et les chaussures made by Pierre Gignoux) mais aussi un ensemble accompagnant le Carbonio 88 limited edition avec TLT7 perf, nous y reviendrons, TLT Superlight, bâtons, doudoune, casque et sac à dos entièrement gris/vert. Sortez le porte-monnaie pour l'ensemble...
Dynafit et design. Et une gamme bien complète.
Même combat de l'autre côté des Alpes avec La Sportiva / Ski Trab et la gamme compet' "or, sang et noir" accompagnant la nouvelle Stratos Cube.
Les Italiens aux couleurs allemandes
Etant un inconditionnel de Atomic, j'ai également jeté un coup d'oeil à la gamme rando après n'avoir pas pu tester le Backland 95 au printemps dernier faute de montage correct de la fixation. La très ancienne catégorie "daddy" (vous rappelez-vous ? Sweet, Snoop et Sugar), remplacée par les Aspect, Access, Alibi... s'appelle désormais Backland, suivie de la taille du patin. A contrario de Dynafit qui a gardé un nom différent pour chaque modèle. La sobriété du design me plaît bien. J'ai hâte d'avoir en mains (ou plutôt en pieds) le 102 et sa belle couleur bleue. On aura pris soin de remarquer une collection destinée au juniors. Une bonne idée même si le durée limitée d'utilisation dans le temps restera toujours un frein à l'investissement. En tous cas, la marque autrichienne occupe tous les segments.
Backland : une nouvelle référence en skis de randonnée ?
Parlant de Sobriété, la marque chamoniarde de Bruno Compagnet n'est pas en reste. Ayant apprécié énormément le Camox Freebird l'an dernier et ayant d'excellents retours d'autres modèles (Atris, Navis...). Une marque qui fait plaisir à voir exister aux côtés des géants de la discipline.
Albert Félisaz m'a montré sa nouvelle Race 99 qui, comme son nom l'indique, est annoncée à 200 g la paire avec un niveau de sécurité intéressant et un réglage de la valeur DIN au talon modulable au montage selon le sens de la pièce. La nouveauté de la marque reste la Rental avec un modèle destiné à la location, réglable derrière ET devant afin de rester centré et équipé d'un frein ski. Un pack est proposé avec une paire de skis fabriquée par les Shapers Alpins (anciennement Aluflex) et 96 mm sous le pied. En outre, la marque haut-savoyarde propose maintenant une interface compatible pour les split en trois ou quatre parties à utiliser avec la fixation Feyan déjà éprouvée.
La Rental sur le Dark Môle 96 et le petit bijou Race 99
Sous les skis, Atomic (encore eux) vient encore à "ma rencontre" en allégeant ses peaux. Cela paraît simple mais il fallait y penser. La surface de la peau qui recouvre la spatule n'est pas en contact avec la neige. Autant y enlever les poils. Selon l'importance du rocker, voici donc les peaux dont la surface spatule est équivalente à un (épais) scotch.
De son côté, G3 propose d'y mettre des écailles. Faute de temps, je n'ai pu pousser plus loin l'investigation pour savoir quel serait leur rôle.
Spatule écailles (G3) et rien (Atomic)
La marque suisse Pomoca qui équipe exclusivement mes skis passe sa gamme Race de cinq à six modèles très spécifiques. Ca peut paraître beaucoup et gêner la lisibilité mais en y regardant de près, on se rend compte que personne n'est laissé pour compte y compris le randonneur lambda qui veut du light et de la super glisse et refuse le mix. L'arrivée de la Race Pro Grip (à coté des modèles déjà existants, Vertical, Tipon...) semble toute désignée pour ce dernier car conservant une bonne accroche et disponible pour des skis larges (mes notes me trahissent mais c'est bien au-delà de 100 mm patin).
Dans la gamme Race, l'ultra light, la "sans" colle, la nouvelle Grip
DES CHAUSSURES
Quatre modèles ont retenu mon attention (merci Jocelyn pour le tuyau de l'Arc'Teryx qui m'avait échappée). Retour d'abord sur Dynafit et la TLT7 toujours déclinée en Mountain et Performance. Jetons un coup d'oeil à cette dernière. Quel drôle de coup de pied (le speed nose). Où est le débord ? Comment va-t'on mettre les crampons ? Pourquoi cette facétie ? Selon ce principe, le fabricant annonce un gain de plusieurs centimètres lors de chaque pas, les inserts étant placés au maximum à l'avant. Réalité ou coup de marketting ? Les test nous le diront. En attendant, on ne sait pas si l'adaptateur crampons nécessaire pour les possesseurs de crampons automatiques sera vendu avec ou en option. A voir aussi quels seront les inconvénients de celui-ci, outre sans doute quelques grammes, au niveau pratique car l'outil n'est pour le moment pas encore visible. On notera la fin de la languette amovible (que presque personne ne mettait) et un câble qui relie les deux boucles. Le passage montée/descente se fera donc avec un seul mouvement, le scratch ayant également disparu. Son poids reste aux alentours des deux kilos. Toujours chez Dynafit, la Vulcan qui avait ses adeptes (Boris et François entre autres) disparaît au profit d'un modèle un poil plus lourd et avec un crochet supplémentaire : la Khiôn Carbon.
LE (?) modèle de Free Touring et la fameuse TLT7 Perf.
Fischer reprend l'idée du système Boa de serrage par câble, déjà utilisé sur les Scarpa Alien mais la chaussure donne l'impression d'avoir aussi été étudiée pour l'étanchéité qui n'était pas le point fort du modèle italien. La Travers annonce un débattement de 80°. Passage montée/descente désormais classique par abaissement de levier. Un modèle de plus dans le monde de la compétition avec un look plutôt réussi.
La Travers et son look étonnant
Enfin Arc'teryx lance également sa proche chaussure. Par manque de temps, je n'ai pas eu l'occasion de passer le pied dedans mais de source fiable, on m'aurait parlé d'un modèle vraiment confortable. La gaine d'étanchéité n'est pas sans rappeler celle de Pierre (Gignoux) et j'ai été surpris par la hauteur du chausson. Un modèle que l'on est impatient de voir sur le terrain.
Arc'teryx se lance dans la chaussure de ski
A noter que Salomon, dont nous avions évoqué à plusieurs reprises l'arrivée dans le domaine du ski de randonnée, propose une belle fintion au niveau de la chaussure du pack NTM. Les deux modèles sont dotés notamment d'une belle gaine d'étanchéité paraissant robuste et d'une bouclerie haut de gamme.
DES ACCESSOIRES
Fait remarquable pour l'inconditionnel que je suis du "fast and light" comme je le nomme souvent sur ces pages, Petzl se lance enfin sur le créneau. Et, c'est un comble, lance la série..."light and fast". Autant vous dire que j'ai regardé tout ça de très près. La communication se fait autour de l'incontournable quatuor piolet/crampons/baudrier/corde qui fait mieux que diviser par deux la même association dans la même marque mais avec des outils plus classiques. On tombe à deux kilos l'ensemble avec une corde de soixante mètres. C'est beaucoup, beaucoup trop diront certains pour de l'encordement sur glacier mais incontournable dès que l'on envisage des rappels. Et qui dit corde dit au moins deux personnes (du moins sur glacier) donc la possibilité d'opter pour une deux fois trente pour répartir les charges. Cette corde reste le point de réticence : en Dyneema, elle coûtera forcément un bras (plus de trois cents euros...). Cependant, cette dimension (6 mm) et cette matière s'imposent désormais comme un standard : la marque suisse Mammut propose également son kit de rappel avec les mêmes caractéristiques. Pour le reste, à noter le piolet à lame acier bien sûr, le baudrier donnant une impression de confort et de pratique avec ses porte-matériels, son porte-broche et ses clips pour l'enfilage skis aux pieds. Le crampon fait fort et Camp n'a qu'à bien se tenir. Le Leopard possède une articulation souple permettant un encombrement réduit dans le sac, un réglage rapide et facilement modifiable sans transporter une clé ou un tournevis, un allègement maximum avec l'aluminium et les dix pointes. Non disponible sur le stand, la marque iséroise a également sorti un kit glacier avec 30 m de Rad Line, 3 mousquetons Attache 3D, un Tibloc, une Micro Traxion une sangle et un sac dédié pour enkiter le tout (marre de lover les cordes).
Pichon, corde, baudrier et le poids de l'ensemble
Egalement un 6 mm Dyneema en 60 m chez Mammut. Le fabricant annonce une résistance à 16 kN
Du côté de l'éclairage, toujours chez Petzl, la Reactik+ vient remplacer le Tikka RXP et la Nao+ s'ajoute à la Nao. Ces deux nouveautés ont la particularité d'être programmable sur le smartphone et de pouvoir gérer la puissance et la charge de manières précises. A côté de celà, les autres modèles sont reconduits comme la e+Lite que nous devrions tous avoir en secours dans un sac à dos même si la lampe du smartphone est suffisante pour du dépannage. Cependant, dans la neige ou en terrain nécessitant l'usage des mains, le smartphone est tout sauf adapté.
Nao+ et gestion intelligente via l'appli
Dynafit propose une Lamborghini avec une LED 1000 lumens (en fait, c'est BMW qui fabrique ce...phare de voiture) livrée sur un casque de ski-running. Prévoir trois cents boules... (au passage, la gamme de casque de la marque autrichienne reprend les dénominations ski running/ski touring et free touring de la gamme ski).
Lampe BMW 1000 lumens et gamme des casque Dynafit
ET DU COTE DE LA SECURITE ?
Je suis longtemps resté discuter avec Craig du stand Avatech. Le produit, complètement innovant, est bluffant. Lors de nos formations neige et avalanche, nous avons tous appris à faire le test de la pelle pour vérifier rapidement la présence ou non d'une couche fragile en surface. En cas de véritable besoin de battage, la coupe du manteau neigeux est longue et fastidieuse. Je ne connais personne qui ne l'ait faite lors d'un moment de doute lors d'une sortie. Quand on doute, on fait demi-tour (ou pas).
Avatech a mis au point une sonde à avalanche pliable d'un mètres cinquante de long surmontée d'une poignée de contrôle qui enregistre toutes les informations. En un simple sondage, on dispose ainsi de toutes les informations concernant la densité de la neige et la présence de couches fragiles. Ces informations sont ensuite transmises à l'ordinateur et peuvent être partagées publiquement. Si le tarif de l'outil reste dissuasif pour un particulier (1800€), en revanche, les bureaux de guides, nivologues, pisteurs... qui s'en équiperaient pourraient faire un travail de précision en un temps très limité et permettre ensuite aux utilisateurs de préparer leur sortie en fonction des données disponibles partagées. J'ai hâte de voir la sonde en action sur le terrain en espérant pouvoir retrouver Craig cet hiver sur les pentes. D'autres précisions viendront à ce moment-là.
Le marché des sacs airbags explose. Manquant encore d'habitude sur ce type de produit que je n'utilise pas, je n'ai pas poussé plus loin ; encore une fois, il aurait fallu des heures pour tout voir. Arc'Teryx encore semble proposer un système complètement nouveau et ARVA tente d'alléger au maximum, le poids restant avec le prix l'ennemi de l'acheteur. Leur dernière technologie se retrouve dans la série Reactor et son gonflage surpuissant et extrêmement rapide.
Arva, distribuée par Nic Impex
DES CAPTEURS SUR VOS SKIS
La marque française Zag qui conserve la même gamme de skis dont le fameux Ubac qui jouit d'une belle réputation chez les randonneurs débarque avec un capteur qui a inévitablement attiré mon attention. De forme hexagonale, Ze Tracker (c'est son nom) vient se fixer sur le ski via un adhésif résistant semblable à celui qui sert de support aux caméras embarquées. Couplé au smartphone via une application et un connextion Bluetooth, il permet une double fonction qui intéressera tout autant les randonneurs que les skieurs de station. La première permet de localiser son ski enfoui sous la neige en cas de chute avec déchaussage dans la poudreuse. Le fabricant annonce une portée de cinquante centimètres de profondeur. La deuxième utilisation se fait en surface à des distances beaucoup plus longues (jusqu'à deux-cents mètres) et peut permettre, par exemple, d'être informé en cas de déplacement du ski. L'outil permet en somme de siroter une bière tranquillement au bar d'altitude sans se soucier d'éventuels voleurs. Au moindre mouvement, le smartphone émettrait un signal. J'ai hâte de pouvoir l'expérimenter sur le terrain et pouvoir vous livrer mes impressions.
Ze Tracker. Une idée bienvenue, utilisable sur n'importe quel ski avant qu'un jour cette puce ne soit moulée avec l'ensemble
De la même veine mais destiné à une utilisation ludique et pédagogique, Piq met en place en collaboration avec Rossignol un capteur destiné à enregistrer vos mouvements. Il note les courbes, les sauts, leurs hauteurs, longueurs, et peut même corriger vos angles d'attaque. Les possibilités de ce petit objet sont nombreuses et permettront aussi bien à vous faire progresser qu'à organiser des challenges entre potes.
Troisième capteur (et pas des moindres) pour le skieur (exclusivement de randonnée), voici le Pomocup. Lancé par la marque Pomoca, ce petit objet vient se coller en avant de la butée de la fixation et offre une lecture immédiate en mouvement. Il enregistre l'altitude, le dénivelé, le nombre de conversions, de pas, l'allongement, l'inclinaison. Certes beaucoup de ces informations se retrouvent sur les montres altimètres mais qui n'en est pas équipé pourra s'en passer avec le Pomocup. En outre, la précision est redoutable. Nous avons pu voir l'évolution de la courbe de la pression atmosphérique par simple déplacement de quelques centimètres. La fonction altimètre sera donc beaucoup plus précise que celle des montres qui, pour le moment, reste imparfaite. La fonction inclinomètre est également intéressante pour les aficionados des degrés de pente. Le Pomocup est disponible en deux modèles dont le pro (noir) qui permet une programmation et non seulement les relevés. La production est assujettie à un financement participatif sur Kickstarter. Le principe est simple : si le nombre de pré-achats est atteint, le produit est lancé. Il reste un mois (jusque fin février) pour atteindre les 50000 CHF attendus. RDV ici.
Le Pomocup. 149 CHF pour le blanc ; 269 CHF pour le noir (pro)
DU CÔTE DES VÊTEMENTS
J'ai été très intrigué par le développement de la marque suisse X-Bionic qui propose une gamme allant du sous-vêtement à la veste techniques en passant par le collant de trail ou la combine' de vélo et basée sur une membrame appellée 3D. Cette membrane que l'on retrouve sur une partie de chaque produit se présente sous la forme d'orifices d'évacuation de la transpiration séparés par des petits canaux. Le concept que j'ai hâte de tester sur le terrain est censé mieux évacuer la sueur que les membranes que nous connaissons tout en emmagasinant la chaleur du corps dans ces petits canaux. Cette chaleur serait ensuite restituée permettant d'éviter la désagréable sensation du "mouillé-froid" qui survient à l'arrêt.
La très caractéristique membrane 3D de chez X Bionic
A noter également que le français Black Crows se lance aussi dans la textile avec toute une gamme de vestes et pantalons destinés aux riders qui envoient du gros. A l'inverse de la tendance qui consiste à tout alléger, BC a taillé "dans la masse". Rien qu'au toucher, on ne doute pas que le matos devrait résister aux skieurs les plus massifs lancés à pleine vitesse au milieu d'un buisson d'aubépines ou se servant des branches d'épicéa comme piquet de slalom.
Ligne BC pour envoyer du gros
Une dernière innovation. Un tout petit stand qui aurait facilement pu passer inaperçu. Ski-Mojo. Kezako ? Il s'agit d'un bras articulé solidarisé à l'ensemble cuisse-jambe via un système velcro et doté d'un ressort qui sert d'assistance au muscle. Selon le principe, il serait possible d'enchaîner davantage de virages avec moins d'effort. Les skieurs occasionnels, d'un certain âge ou encore souffrant d'arthrose au genou pourraient (continuer à) pratiquer leur activité avec plaisir. De grands sportifs comme Luc Alphand auraient été bluffés par le système.
L'ISPO c'est aussi de bien belles rencontres. Des têtes connues du milieu grenoblois bien sûr et en particulier les éditions Nivéales que je remercie pour leur confiance. On échange aussi avec les fabricants et les concepteurs. Enfin on se prend au jeu à poser avec des grands noms des différentes disciplines.
Parmi eux, Bruno Compagnet, personnage très attentif et très abordable avec qui j'ai eu le plaisir de discuter. Dans un tout autre style, j'ai eu la chance de croiser le tyrolien Fritz Barthel sur le stand Plum. Fritz est l'inventeur de la fixation à inserts qui devint rapidement la "Low tech" il y a maintenant plus de trente ans. A ce sujet, relire l'excellent papier de Volodia Shahshahani.
Ce fut un plaisir aussi de croiser Nicolas Millon. Que de chemin parcouru depuis sa boutique Vertige au centre de Gap et la marque Approach qui compte désormais quatre magasins à Gap, Briançon, Aix-en-Provence et Valence. Un personnage que j'apprécie tout particulièrement. On s'est parlé comme si on avait l'habitude de se voir tous les jours.
Et puis, flash à l'aéroport. Christian Ollier, devenu directeur de Quechua. Je l'avais vu la dernière fois au printemps 1997 (!!!) quand il m'avait fait confiance en m'embauchant au rayon montagne chez Décathlon Vitrolles.
Enfin, un bon moment de partage avec Jérôme Folliet invité au même titre que moi sur le salon et avec qui on a beaucou échangé. Jérôme est à l'origine des sondes Nivolog amenées à se développer.
Bruno Compagnet, emblème de la marque chamoniarde
Fritz Barthel, génial inventeur
Enfin, l'ISPO c'est une brève mais certaine immersion dans le monde allemand et sa rigueur. Et sa gastronomie. Une soirée bien arrosée dans laquelle il a fallu gérer le débit.
Un grand merci aux personnes qui m'ont permis de vivre cette petite "aventure" passionnante, et peut-être plus éprouvante que de faire 3000 m de dénivelé... En particulier JC Marchionni et StepUp Marketing qui proposent un pack clé en mains pour tous ceux qui souhaitent s'immerger dans ce salon incontournable de l'outdoor.
parler rencontres, ollier, compagnet, millon...barthel
Un grand merci aux personnes qui m'ont permis de vivre cette petite "aventure" passionnante, et peut-être plus éprouvante que de faire 3000 m de dénivelé... Les éditions Nivéales, JC Marchionni et StepUp Marketing, VF...
parler rencontres, ollier, compagnet, millon...barthel
Un grand merci aux personnes qui m'ont permis de vivre cette petite "aventure" passionnante, et peut-être plus éprouvante que de faire 3000 m de dénivelé... Les éditions Nivéales, JC Marchionni et StepUp Marketing, VF...