Publié le 26 Octobre 2016

C'est reparti pour un tour. Toussaint coïncide chaque année avec la préparation de son matériel et le remplacement d'une partie de sa panoplie. Quelques rendez-vous/adresses/publications qui pourront vous intéresser. Citons pêle-mêle :- La bourse au ski de randonnée à Grenoble (pour acheter et vendre votre matos d'occasion), juste après le festival du film de montagne. Ne manquez pas notamment la production de Francois Kern "BAM" et ses acolytes le 16 novembre.

Matériel hiver

- Cette même semaine les soirées Cimalpes à Gap avec notamment, le 16 également, le film "la vallée des loups" de Jean-Michel Bertrand qui sortira dans les salles en janvier prochain.

Matériel hiver

- Dans les jours à venir, un Montagnes Magazine spécial hiver avec les tests skis réalisés au printemps dernier, ainsi qu'un cahier spécial de 48 pages que je vous ai préparé sur tout le matériel connexe : fixations, chaussures, DVA, sacs, peaux, piolets, baudriers, cordes, crampons, casques...

- Quelques coups de cœur. Au Vieux Campeur sur Grenoble. Tout le monde ne partagera peut-être pas cet avis mais moi, j'en suis entièrement satisfait. On pourra aussi regarder chez "La boîte à skis". Bon accueil et matériel de type "fin de série" et/ou à prix discount.

- Marque de skis coup de cœur : Atomic et ses semelles indestructibles. Ca ne fait pas tout mais dans ce monde du consommable et de l'obsolescence programmée, c'est important pour être souligné.

- Et la neige dans tous ça ? A l'ouest rien de nouveau. Une petite parenthèse sudiste comme presque chaque année en cette période et puis, il va falloir attendre encore un peu. Mieux vaut qu'elle n'arrive pas trop en avance mais assurément, pas comme les trois hivers précédents où les skis "cailloux" étaient de sortie jusque fin janvier. 

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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Publié le 25 Octobre 2016

Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf

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Publié le 24 Octobre 2016

Pour cette sortie où je n'aurai vu qu'un seul chevreuil et pas le moindre cerf, de nombreuses idées envahissaient toutefois mon esprit.

Depuis maintenant quatre automnes, je fais cette sortie de démontage du toit de l'affût principal afin de ne pas proposer une surcharge avec la neige à venir, la construction n'étant pas encore ISO 9012. Cela ne signifie pas que c'est forcément la dernière sortie "brame" mais il est clair qu'il n'y aura plus d'affût ici cette saison. Il me fallait aussi rapporter le matériel laissé à demeure qui m'a permis de monter plusieurs fois vite et light. 

La deuxième réflexion tourne autour de ce coin qui possède de multiples inconvénients à commencer par un accès long et non trivial mais aussi un environnement semi-boisé rendant les placements aléatoires pour l'observation et a fortiori, la photo. En contrepartie, le coin est pratiquement désert. Loin des sentiers battus, je n'y ai rencontré en environ soixante-dix sorties, qu'une seule fois un groupe de chasseurs. Ils m'avaient dit qu'ils étaient là pour le chevreuil... Drôle de choix que de venir ici où j'ai dû observer un "malheureux" chevreuil qu'une fois sur quinze ou vingt passages alors qu'il existe, non loin, des zones plus favorables. "Pour le cerf, on attend la fin du brame" m'avaient-ils confié. Je veux bien les croire et ce, pour deux raisons : le cerf en rut est immangeable d'une part ; d'autre part, "on" m'a piqué une bâche laissée sur place durant la fin de l'automne (donc après le brame et étant donné le peu de visiteurs ici, il y a fort à parier que ce soit un chasseur) alors que celle-ci était là depuis la mi-septembre. Cependant, une chose me gêne. Si la forme est bonne, le fond ne l'est pas. Tuer un cerf pendant ou après le brame ne change rien au résultat pour la population ; le problème c'est bien le dérangement pendant la période de reproduction. Que l'on chasse le cerf, le chevreuil ou n'importe quel oiseau sur une zone à cerf pendant le rut perturbe la reproduction. Point. D'ailleurs, ce matin-là, après deux coups de feu, la zone où ça bramait bien au petit jour avait été complètement désertée.

Autre idée évoquée ce matin, les couleurs de l'automne. Ca y est. Elles sont là. Avec quinze jours de retard pratiquement. Sauf pour certaines essences (planes, sorbiers) pour lesquelles les feuilles ont littéralement séché sur l'arbre avant de tomber sans donner ces belles couleurs d'automne. Malgré une observation minutieuse depuis des années, je n'arrive pas à tirer de conclusions. Il se pourrait toutefois que la seconde quinzaine d'août soit déterminante. Elle correspond à un moment de l'été où la luminosité a sérieusement décru. En cas de période fraiche et humide, j'ai l'impression que la coloration des feuilles sera avancée. En cas de sécheresse et chaleur (comme cette année), ça semblerait être l'inverse.

Cette sécheresse de fin août - début septembre a d'ailleurs interdit aux cèpes la pousse habituellement promise. Alors que c'était bien parti avec la chanterelle en milieu d'été. Mais il semblerait que ces bolets soient en train de faire leur pousse d'automne. Les jours à venir (la pluie de demain suivie d'un réchauffement) nous le confirmeront (ou pas).

Et le brame me diriez-vous ? Si autour des affûts, c'est bel et bien fini et notamment sur le secteur du bas où un passage m'aura permis de voir l'absence de traces des jours précédents, j'ai pu constater énormément de passages récents (deux/trois jours précédents max) sur les clairières supérieures, bien plus que je n'en ai vu depuis le début du brame. Cette activité n'est peut-être que nocturne mais avec la douceur et le soleil annoncées en fin de semaine, une vérification s'imposera. A suivre, pour un hypothétique dernier round.

Le sorbier à l'honneur
Le sorbier à l'honneur

Le sorbier à l'honneur

Les bouleaux/trembles pas mal non plus

Les bouleaux/trembles pas mal non plus

La hêtraie-sapinière approche de son apogée colorée
La hêtraie-sapinière approche de son apogée colorée

La hêtraie-sapinière approche de son apogée colorée

Les cèpes
Les cèpes
Les cèpes

Les cèpes

Les amanites
Les amanites

Les amanites

Un bec-croisé des sapins au sommet d'un... épicéa

Un bec-croisé des sapins au sommet d'un... épicéa

Les cerfs, invisibles ce jour mais toujours présentsLes cerfs, invisibles ce jour mais toujours présents

Les cerfs, invisibles ce jour mais toujours présents

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf, #paysages, #recoltes

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Publié le 23 Octobre 2016

Dans un passé de plus en plus lointain, je tenais à ce qu'une sortie aboutisse à un vrai sommet. Les points culminants de nos massifs ou même de nos vallées, s'ils sont logiquement en ligne de mire de certaines de nos randonnées, ne doivent pas cacher qu'au final, il n'y a de sommets que ceux que l'on se fixe. Aujourd'hui et depuis plusieurs années, le sommet est pour moi un passage, parfois, mais l'objectif reste le chemin.

Pour ce dimanche fort maussade, ce sera une montée express au modeste point culminant de ma commune d'adoption, la crête de Château-Nardent à quelques 1220 m d'altitude.

Un sentier ultra raide sur lequel les quatre membres seront utiles, qui contraste avec la descente en boucle par la belle hêtraie du col du Baure versant Manival. Ca ne vaut pas une dent de Crolles mais avec ces couleurs, c'était impeccable pour s'aérer durant deux petites heures.

Chênes, érables... le versant quasi méditerranéen de Château-Nardent, raide et plein sud
Chênes, érables... le versant quasi méditerranéen de Château-Nardent, raide et plein sud
Chênes, érables... le versant quasi méditerranéen de Château-Nardent, raide et plein sud

Chênes, érables... le versant quasi méditerranéen de Château-Nardent, raide et plein sud

Hêtres : plus haut, plus humide aussi dans l'encaissé talweg du Manival qui gagne longtemps la neige en hiver

Hêtres : plus haut, plus humide aussi dans l'encaissé talweg du Manival qui gagne longtemps la neige en hiver

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 22 Octobre 2016

On aurait pu titrer : quand y'en a plus, y'en a encore ! Le brame ne se termine pas le 15 octobre. A partir de cette date, bien sûr l'activité décroit sérieusement mais il y a aussi des journées durant lesquelles ça repend un peu. Et les animaux restent actifs pendant encore un moment.

Je repars donc pour un "petit" tour de seconde partie de journée. Le spectacle est splendide pour les yeux.

L'automne dans toute sa splendeur
L'automne dans toute sa splendeur
L'automne dans toute sa splendeur

L'automne dans toute sa splendeur

Les cerfs sont bien là, en plein alpage. Et ça brame même encore un peu ! Durant cette soirée, j'observerai pas moins d'une trentaine d'animaux mais aussi (au moins) autant de chamois, quatre chevreuils, un aigle royal et un panel des oiseaux de montagne : tétras-lyre, casse-noix moucheté, venturons, becs-croisés... Splendide !!!

Le premier cerf observé à distance (image recadrée)

Le premier cerf observé à distance (image recadrée)

Dommage pour cette lumière dure. Avec un ciel couvert, c'eut été magnifique !

Dommage pour cette lumière dure. Avec un ciel couvert, c'eut été magnifique !

Idem pour ce douze cors

Idem pour ce douze cors

Sieste

Sieste

Biche

Biche

Aigle royalAigle royal

Aigle royal

Deux beaux cerfs (et un chamois)

Deux beaux cerfs (et un chamois)

Cerf et nombreux chamois. Noter la différence de taille

Cerf et nombreux chamois. Noter la différence de taille

Vu !

Vu !

Re vu !

Re vu !

Pour finir en beauté. Le soleil se couche. Un cerf se nourrit dans une pente de rhododendrons. Il monte en direction d'une petite crête. Il n'est pas très beau au niveau des bois mais ça peut faire une belle photo du soir. Je contourne la crête et remonte "ventre à terre". Un petit bosquet providentiel me voit déboucher à quatre pattes dans l'ombre. Il est juste au-dessus et amorce une traversée vers la crête. C'est parfait. Un bosquet de vernes le masque en partie mais il va sortir à droite c'est sûr.

Bel épilogue !

Le cerf du soir
Le cerf du soir

Le cerf du soir

Un des moments forts de la soirée ne sera pas sur les images. Au coucher de soleil, je sors les bâtons et me mets minable en montant droit dans l'alpage jusqu'à un sommet où je sors à la tombée de la nuit et m'octroie un quart d'heure de pause contemplative, seul, sans le moindre bruit, face à la lumière qui décline et à Vénus qui se couche. Des moments d'automne vraiment très forts, suivis par une heure trente de marche, d'abord en laissant les yeux s'habituer à la pénombre puis à la frontale pour le retour à la civilisation. A refaire au plus vite, avec ou sans les cerfs !

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Rédigé par lta38

Publié dans #brame du cerf

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