Publié le 3 Mai 2017

Une soirée avec Ben et forcément, c'est l'occasion d'évoquer l'allègement du matériel et les multiples possibilités qui s'offrent à nous pour rendre nos sorties outdoor plus confortables. C'est dingue comme on peut continuer à gagner du poids alors qu'on croyait être déjà pas mal du tout !

Une petite idée m'est venue récemment. Un de mes pires ennemis pour la photographie de nature en montagne reste le trépied. Encombrant mais surtout lourd. Parfois, on peut s'en passer ; parfois non. Pour la vidéo, il reste indispensable. Toujours dans une souci d'économie, il m'est venu à l'idée d'alléger le mien. Un vrai trépied (hauteur suffisante, 4 sections) reste indispensable dans sa panoplie mais lorsqu'il s'agit de le transporter, on peut parfois se contenter d'un plus petit. C'est notamment le cas pour mes affûts (tétras, cerf... mais aussi possible pour les paysages de montagne) où photographier assis reste la norme. Il y a donc la possibilité d'investir dans un trépied plus petit et plus léger avec les inconvénients suivants :
- coût supplémentaire
- stabilité moindre
- du fait du précédent, risque pour son matériel (en plus de rater les images).

Or ayant besoin d'un téléobjectif (1190 g pour mon 300 f/4 + 230g pour l'Extender 1,4x), une rotule supportant 5 kg me paraît indispensable (croire qu'on pourra faire tenir correctement un ensemble de 2200-2300g sur une rotule donnée pour 2,5 kg est une erreur), il m'est venu à l'idée de démonter mon Benro Travel Angel. En dévissant les deux sections inférieures (je garde donc les deux autres, la colonne centrale et la rotule j'ai obtenu un gain d'environ 30% sur l'ensemble. Pour éviter que terre, eau, poussière, brindilles... ne pénètrent dans les tubes, j'ai rentré en force (le bricolage reste amovible et n'endommage pas le pas de vis) un bouchon plastique de bouteille d'eau San Pellegrino. J'obtiens un trépied à deux sections de hauteur maximale 96 cm ce qui reste tout à fait intéressant et avec un excellente stabilité.

Entre une chose et l'autre, barouder avec son matériel photo commence à devenir vraiment intéressantEntre une chose et l'autre, barouder avec son matériel photo commence à devenir vraiment intéressant

Entre une chose et l'autre, barouder avec son matériel photo commence à devenir vraiment intéressant

Pour l'occasion, je crée une catégorie "ultralight" sur le blog, dans laquelle je "taguerai" les articles connexes. Ayant du mal à tout rechercher sur le blog, je "taguerai" peu à peu les anciens articles sur le sujet. En attendant, vous pouvez les retrouver sans doute en tapant des mots clés dans la petite fenêtre de recherche située en haut et à droite de la page d'accueil du blog. Encore faut-il savoir quels mots clés. J'en profite donc pour faire un récapitulatif de mémoire (donc sans doute non exhaustif) du matériel léger déjà évoqué sur ces pages.
- Skis Blizzard Zero G 85. 1030g/ski en 164 cm. 450€
- Fixation Gignoux Ultimate. 70g/pied. 500€
- Chaussures de ski Gignoux Black. 590g/pied en 26.0. 1500€
- Crampons Petzl Leopard. 330g/paire. 120€
- Piolet Petzl Ride. 240g. 80€
- Baudrier Petzl Altitude. 150g. 75€
- Baudrier Petzl Hirundos. 270g en M. 80€
- Corde Beal Joker multilabel (diamètre 9,1 mm). 52g/m. 2,5€/m
- Dégaine Petzl Ange. 63/78g. 23€
- Bâtons Gipron Mont-Blanc. 4 brins. 170g/bâton. 70€

- Tente Vaude SUL PowerLizard 2/3P. 1370g. 450€
- Matelas Thermarest NeoAir XLite R/S. 350/260g. 150/110€ 
- Sac de Couchage Valandre Mirage. 0°C confort. 770g en M. 320€

- Réchaud alcool Vargo Triad Multi-fuel. 30g. 35$
- Paravent Vargo. 38g. 15$
- Filtre à eau Lifestraw. 96g. 25€
- Appareil photo hybride Panasonic Lumix GM1+24-64 mm f/3,5/5,6. 275g. 500€

Sans oublier l'essentiel : ne pas emporter l'inutile. A très vite pour la suite.

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel, #ultralight

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Publié le 1 Mai 2017

Ce dernier jour de vacances tombait à pic avec une bien mauvaise météo et l'envie de flaner tranquillement et de récupérer de la veille.

C'était sans compter sur le ciel qui commence à se dégager à la mi-journée et des jambes pas si lourdes que cela. Mais quand ? Partir immédiatement au moment du repas avec la première éclaircie ? En milieu d'après-midi ? Viser le coucher de soleil, souvent le moment idéal ?

Hésitation. Tergiversation. L'éclaircie ne progresse plus. Les webcams restent même dans le brouillard. 15h30. Le ciel semble plus bleu que jamais au-dessus de la vallée. Le temps que j'arrive sur place... 

Je rencontre Eric à Pipay puis Jean-Christophe aux Oudis. L'Oursière. 17h. Bien bâché et il neige un peu. Je "dépeaute" à l'abri de la gare de débarquement du télésiège et lézarde... dans le brouillard. Au moment de descendre, Steph arrive. Il décide de monter sur la petite crête pour faire quelques photos et je l'attends pour que l'on descende ensemble. Quand tout à coup...

Du coup, c'est reparti pour un parcours de crêtes puis descente nord-est, excellente d'abord puis de moins en moins au fur et à mesure que l'on perd de l'altitude. La croûte est de rigueur au fond du vallon du Pra alors on remet les peaux et on remonte à l'Oursière puis à la crête au-dessus. Descente finale sur Pipay horrible avec une neige lourde en course de regel qui prend les skis. La punition pour Steph avec ses allumettes ; et guère mieux pour les autres avec 95 au patin. Mais l'essentiel était ailleurs. Le coucher de soleil, bien après le retour au bercail, ne sera pas spectaculaire car de nouveaux nuages mettront fin à ce beau spectacle. Pour moi, c'eut donc été la fenêtre parfaite pour les yeux.

Début de l'éclaircie

Début de l'éclaircie

Du coup, on monte un peu plus haut avant de descendre dans cette combe. Miam !

Du coup, on monte un peu plus haut avant de descendre dans cette combe. Miam !

Remontée face aux Cabottes et à la Belle Etoile : nombreuses coulées de surface

Remontée face aux Cabottes et à la Belle Etoile : nombreuses coulées de surface

Une trace physique qui laisse présager de la descente sur Pipay

Une trace physique qui laisse présager de la descente sur Pipay

Hagan Boost 93 en test

Hagan Boost 93 en test

Seconde montée à la crête sous le point 2319
Seconde montée à la crête sous le point 2319

Seconde montée à la crête sous le point 2319

Seconde descente : cinq bons virages puis catastrophe sur la piste

Seconde descente : cinq bons virages puis catastrophe sur la piste

Le petit hors-piste plein nord sous le TSCD du Grand Cerf : coulée déclenchée par des skieurs dans l'après-midi. Peu surprenant compte tenu de la pente, de la quantité de la neige, de la cohésion de celle-ci et de la sous-couche
Le petit hors-piste plein nord sous le TSCD du Grand Cerf : coulée déclenchée par des skieurs dans l'après-midi. Peu surprenant compte tenu de la pente, de la quantité de la neige, de la cohésion de celle-ci et de la sous-couche

Le petit hors-piste plein nord sous le TSCD du Grand Cerf : coulée déclenchée par des skieurs dans l'après-midi. Peu surprenant compte tenu de la pente, de la quantité de la neige, de la cohésion de celle-ci et de la sous-couche

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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