Publié le 31 Juillet 2017
Montage : Stella et Lionel Tassan
Grimper, glisser, marcher ou tout simplement regarder. Tout (ou presque) ce que l'on peut faire ou voir en montagne (et parfois aussi ailleurs).
Publié le 31 Juillet 2017
Montage : Stella et Lionel Tassan
Publié le 30 Juillet 2017
Guillaume sort la motivation pour une montée express à la Dent. Ca ne se refuse pas en cette journée de transition. Malgré ma précipitation, le ciel est déjà bien chargé au parking. Et c'est étrange : tous les randonneurs sont à contre-courant. Joueurs, nous ne nous démontons-pas. Col des Ayes, jonction sentier trou du Glaz puis derniers lacets avant la traversée vers le pas de l'Oeille. La montagne est déserte. Le flot de randonneurs court vers l'aval. En amont, a priori personne. L'orage gronde sur Chamechaude. Le rideau de pluie s'abat sur le bec Charvet. Cela fait quelques minutes que je fais part à mon ami de mon pessimisme mais sans toutefois abdiquer, avec l'espoir d'atteindre les surplombs avant l'apocalypse. Mais bon, avec les probables dix degrés de moins, en simple t-shirt manches courtes, légèrement mouillés par la pluie fine qui tombe, le jeu commence à devenir douteux. Je sonne la retraite. La trente et unième dent de l'année n'aura pas lieu. A peine entamons-nous la descente au'n coup de foudre s'abat sur Pravouta. Ne pas s'exciter. Trottiner prudemment et accepter la douche. Dans dix minutes, nous serons à l'abri.
Rincés à essorer, les deux guignols rigolent en se changeant sous le hayon du Partner tandis que les premiers grêlons font leur apparition. J'adore ces situations, dans des cas comme celui-ci bien sûr, pas sur des arêtes à deux heures d'un abri !!
Publié le 29 Juillet 2017
Dernière partie des quatre jours "Alpes du sud" et accueil toujours aussi parfait de nos amis Julie et Joël. Le grand Jojo en profitera pour nous emmener visiter les anciennes mines de Saint-Ours sous l'aiguille de Luce. Un endroit un peu inquiétant compte tenu de l'etat du rocher mais dépaysant lorsque l'on quitte la lumière et la chaleur pour pénétrer dans ces galeries mystérieuses.
Saint-Ours, c'est aussi la localisation de leur gîte, "la tanière de St-Ours", fort bien placé pour accueillir un séjour ubayen : trente minutes des départs de rando classiques (Maljasset, Fouillouse, val d'Escreins...), un quart d'heure du col de Larche (Oronaye, Lauzanier et ses marmottes à ne pas manquer) et trente minutes de Barcelonnette pour les commodités. Et le bénéfice d'un lieu calme sur un plateau d'altitude et qui offre davantage de soleil en soirée que les fonds de vallées.
Le mieux est d'aller vous-même vous rendre compte de tout ça sur le blog des intéressés. N'hésitez-pas à vous présenter et dire que vous les avez découvert via lta38.fr.
La Tanière de St Ours - Gîte Haute Ubaye
Un accueil dans un gîte confortable. Hameau perché et ensoleillé au départ de multiples randonnées. Nature sauvage et authentique.
Le site du gîte de Saint-Ours
Publié le 28 Juillet 2017
Le vent s'est levé vers minuit et la tente a bien été remué. Si ma nuit n'a pas été très bonne, celle des filles n'a pas été impactée par Eole, ni par l'altitude (bivouac à 2870 m quand même). L'aller-retour trois-cents mètres plus haut la veille a sans doute été une bonne chose.
Départ peu après dix heures vers le col de la Gypière puis on bascule sur la sauvage Italie. Autant nous avons vu un peu de monde jusqu'au lac des Neuf Couleurs, autant ici nous ne croiserons que deux randonneurs. Descente douce et sauvage puis vient l'ascension du col de Stroppia. Raide et moins "boulevard". Les filles ont un petit coup de moins bien à la vue de la remontée mais finalement, comme tout le reste jusqu'ici, elle se passera sans aucun souci. Petit mot à propos de l'itinéraire (balisé bleu/rouge) : quelle idée de le faire passer ici, avec cette traversée merdique dans des gros blocs !! Grâce aux conseils de Jojo et à une observation du terrain, nous avons évité ce passage. Mode d'emploi : après avoir pris pied dans le gros pierrier, ne pas suivre les traces de balisage qui montent (et vont ensuite traverser dans la caillasse) mais tirer à gauche pour franchir une groupe et rejoindre un replat (petit lac possible selon les années - en ce moment, c'est sec de chez sec) puis un bon sentier juste après.
La jonction entre les deux s'opère un peu plus haut mais j'avoue ne pas comprendre ce qui a justifié ce balisage sur cette portion tout sauf roulante. Derniers lacets raides jusqu'au col accueillis par un fort vent et cinq bouquetins. On ne s'attarde pas et on plonge sur la France. Sentier raide avec de nombreux lacets et hyper efficaces. Il est 12h15 et nous voilà à un replat dominant le col du Vallonnet. Tout indiqué pour la pause du midi.
Nous prendrons notre temps pour la fin avec pause dans le ruisseau et petite trempette ludique afin de faire tomber la température corporelle, sans oublier la glace dans le petit hameau de Fouillouse. Superbe Ubaye !
Très belle chapelle de Fouillouse devant l'imposant Brec. Joli hameau des Alpes du sud même si les toits en tôle n'égalent pas les constructions savoyardes et suisses. Cependant, un effort (problème de volonté ou financier ?) pour supprimer tout cet indésirable amas de fils téléphone serait souhaitable.
Publié le 27 Juillet 2017
Le ciel couvert de la nuit nous offre une tente sèche. Aussi, le pliage est rapide après un petit dej' au soleil. Les filles sont motivées et la montée au refuge est vite avalée. Il est tôt mais on profite de cette première pause pour la collation méridienne. On s'amuse aussi à observer les marmottes peu farouches du secteur.
Seconde pause au lac Blanc. Les filles adorent jouer au bord des lacs de montagne. Bibi fait des photos et se balade alentour. Ce faisant, ces randonnées passent sans douleur. Marcher plusieurs heures sans aménager ces temps d'arrêt n'a pas d'intérêt pour les enfants.
Une fois arrivés au lac des Neuf Couleurs, on cherche un emplacement de bivouac et on s'installe. Les filles profitent de ces lieux puis, vers 17h30, le clairon annonce la montée à la tête de la Fréma. Pendant qu'elles attaquent la montée au col de la Gypière, je fais le tour du lac. On garde le contact radio. La jonction s'opère vers 3000 m. Malgré l'altitude, les filles marchent bien et la montée passe comme une lettre à la Poste. Le vent et un nuage nous font hésiter et puis, on trouve un petit coin relativement abrité et on réussi à faire tourner le réchaud. Comme prévu donc, le repas du soir se fera au sommet. Magnifique !
Descente vers 20h à un rythme rapide et zou, installation dans la tente alors que le soleil disparait derrière la pointe d'Aval. Une journée magnifique en montagne !