Publié le 31 Décembre 2017

Une paire de peaux toute prête pour skis un peu larges (85-95 au patin) coûte en moyenne 150€. Pratique si on ne veut pas se prendre la tête ; en plus on bénéficie souvent de l'attache arrière empêchant le décollement (mais augmentant le frottement et le poids en raison de 30 cm de poils inutiles au niveau du talon et cinquante centimètres du côté de la spatule où on pourrait diminuer de la matière - il est en effet inutile d'aller jusqu'aux carres à cet endroit, l'accroche étant essentielle autour de la fixation plus ou moins vingt (?) centimètres).

Personnellement, j'ai fait le choix suivant :

- Réduction du poids et du frottement au maximum, au détriment de l'attache arrière. Pour avoir l'habitude de mettre et remettre les peaux plusieurs fois au cours d'une randonnée, en faisant les choses correctement et avec des peaux en bon état de colle, je n'ai pas de souci de décollement ou rarement et je suis toujours arrivé à les résoudre. Dans le pire des cas, une fois par an, je peux avoir recours à un bricolage (carré autocollant dans kit de dépannage toujours dans le sac ou strapal). Pour une fois ou deux, je veux bien accepter ce léger désagrément (je n'ai jamais raté une sortie à cause des peaux) pour bénéficier du meilleur confort en montée à chaque sortie. Aucune hésitation.

- Par ce qui précède (poids, légèreté, glisse, accroche essentiellement au niveau de la fixation), je prends des peaux 100% mohair en largeur 100 mm jusque pour des skis de 95 au patin, à la coupe et en trois mètres. Avec deux fois cent-cinquante centimètres, c'est largement assez pour équiper une paire de skis jusqu'à la taille 175 voire 180 cm. Pour l'attache spatule, soit l'avant du ski présente une encoche (Atomic, Dynafit, Hagan...) et je mets un élastique type compète (on peut aussi faire l'encoche à la scie + queue de rat + Epoxy), soit, d'autant qu'on n'est pas en mode "ultra rapide", je recycle un étrier basique d'une ancienne peau. Au Vieux Campeur, la Pomoca Race se vend 32€ le mètre soit 96€.

Il reste à découper ses peaux. Ce n'est pas très compliqué.

1- Préparer l'attache spatule (attention à ne pas se tromper de sens de la peau).

2- Coller la peau sur le ski en choisissant d'en laisser dépasser un peu plus d'un côté que de l'autre (quand on regarde le ski "à l'endroit", la peau dépasse des deux côtés mais un peu plus d'un côté que de l'autre)

3- Couper proprement le côté qui dépasse le plus à ras la carre avec un cutter dont la lame est (quasi) neuve (sinon, on va tout "mâchouiller").

4- Décoller la peau et la repositionner pour découper l'autre côté. Pour cela, on place le côté déjà découpé en le décalant de la carre + l'équivalent de la carre.

Décalage de "la carre + l'équivalent de la carre"

Décalage de "la carre + l'équivalent de la carre"

5- Découper l'autre côté le long de la carre comme précédemment.

6- Positionner correctement la peau sur le ski pour vérifier (de toutes façons c'est trop tard ; si c'est raté, ce ne sera pas 40% d'économie mais 60% d'augmentation !! - mais y a pas de raison) : les deux carres doivent juste dépasser de chaque côté (sauf au niveau de la spatule où la peau sera bien à l'intérieur).

7- Découper le talon en arrondi pour limiter les décollements intempestifs.

Résultat : une peau vraiment pas lourde pour un ski de 94 au patin (Fischer Hannibal 94). Et je l'utilise même sur mon Atomic Access (100 au patin) parce que de toutes façons, je ne sors ce ski qu'en poudreuse profonde donc je n'ai pas utilité d'avoir une peau ajustée au ski. Pas de dépense inutile.

Résultat : une peau vraiment pas lourde pour un ski de 94 au patin (Fischer Hannibal 94). Et je l'utilise même sur mon Atomic Access (100 au patin) parce que de toutes façons, je ne sors ce ski qu'en poudreuse profonde donc je n'ai pas utilité d'avoir une peau ajustée au ski. Pas de dépense inutile.

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Rédigé par lta38

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Publié le 31 Décembre 2017

Volontairement écartée de la sélection précédente en raison d'inconvénients (sécurité type race, cale haute 42 mm, pas de réglage pointure), la nouvelle ATK Trofeo mérite tout de même qu'on s'y attarde.

- Sécurité : DIN vertical/frontal 4/6/8/10 au choix au moment de l'achat
- Poids : 145 g
- Cales : 0 ; 37 ; 42 mm
- Prix : 319€

Ainsi, elle est la concurrente directe de la Plum 150 pour un prix et un poids voisins mais avec la possibilité de choisir la dureté du "U" et une troisième cale un poil plus haute. C'est encore un peu juste pour tracer en grosse poudre mais c'est toujours ça de gagné.

Mieux, si on rajoute la plaque R01, on rehausse le bazar de 5 mm. Si on trouvait la cale normale (i.e. 42 mm) un peu trop haute pour de longs faux plats, on garde la possibilité de mettre la position zéro. Et la cale haute passe à 47 mm ce qui est bon pour tracer en grosse neige. Et du coup, pour un prix (+50€) et un poids (+35g) voisins de la Plum 170, on a l'avantage de disposer d'une cale haute d'un centimètre de plus que la concurrente française.

L'ensemble ATK Trofeo + R01 (180 g ; 369€ ; cales 0/42/47 mm) serait-ce la meilleure option mixte "race/poudre" ?

Petite question au passage pour un gabarit comme moi (65 kg). Réglage DIN 6 ou 8 ? 8 ça ne devrait pas déchausser. Quid du 6 ? Pas de risque intempestif ?

Et en plus, elle a une belle gueule !

Et en plus, elle a une belle gueule !

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Rédigé par lta38

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Publié le 30 Décembre 2017

C'est un sujet que j'aborde superficiellement dans le hors-série n°450 de Montagnes Magazine consacré au ski de randonnée et déjà abordé sur ce blog il y a deux ans. Depuis, le matériel à évolué. Alors, je remets le sujet sur la table. Plus les années passent, plus je trouve que c'est un détail qui a son importance et qui est pourtant passé sous silence dans les comparatifs des fixations. Il serait bien que les fabricants évoluent car les modèles de type "randonnée", les plus classiques quoi, me paraissent inadaptés. Explications.

La hauteur de cale d'une fixation de randonnée varie de 35 mm (talonnières dites "race") à 55 mm (talonnières rando type Plum Guide ou Speed montée sur un rail de réglage). La première cale, c'est celle qu'on utilise dans 80% des cas voire 100%. Cette hauteur est donc primordiale.

Il y a de multiples situations de montée mais on peut les résumer ainsi :

1- Les montées "classiques", en suivant une trace ou en neige ferme. La majorité des situations. La cale de base doit répondre à cette situation en priorité.

2- Les grosses traces en profonde (la spatule se relève à l'avant => cale plus haute nécessaire pour éviter de se fusiller les mollets) ; on peut mettre dans la même catégorie les traces raides obligatoires genre passage forestier sur une piste trop raide (en général, ça ne dure pas).

3- Les faux (et vrais) plats. Une cale trop haute est très inconfortable => dans ce cas, il faut passer en position à plat (quand elle existe - c'est normalement toujours le cas sur les fixations à cale haute).

Pour la situation 1, la bonne hauteur peut dépendre des aptitudes des uns et des autres mais grosso modo la cale de type "race" est quasi parfaite. Mais on peut avoir une cale plus haute comme celle des anciennes TLT Speed (la référence) à 50 mm. Donc en gros de 36 à 50 mm. Mais pas plus. Les actuelles TLT Speed Turn sont montées sur un rail de réglage (bien pratique pour changer de chaussures) mais le constructeur a oublié de diminuer la talonnière (sans doute le confort de garder le moule de base pour conserver un prix attractif). Du coup, on est passé à 55 mm tout comme sur les Plum Guide et bien sûr d'autres modèles plus lourds. Pour moi, c'est trop. On force sur les genoux ; on perd le débattement de la chaussure, pourtant vanté par les fabricants. C'est un comble d'augmenter le débattement des chaussures... et de le diminuer à cause de la fixation. En outre, avec de telles cales, il faut changer de position lorsque l'on est en situation 3. 

Pour la situation 2, la bonne hauteur se situe plutôt vers 50-55 mm afin de compenser l'inclinaison du ski. Du coup, les fixations décriées sont cette fois bien placées et les fixations race insuffisantes.

Résumons :

- Fixations "race" nickel pour suivre une trace ou neige ferme et aussi pour les faux-plat => majorité des cas. On est gêné en revanche pour les grosses traces.

- Fixations "classiques" nickel pour les grosses traces, obligation de changer de cale pour les faux plats et le cul entre deux chaises pour la majorité des situations.

Conclusion : si vous êtes compétiteur ou amateur de gros dénivelés d'Oisans de printemps, les fixations race suffiront et vous gagnerez du poids. Pour la meilleure polyvalence, il faut oublier les fixations classiques en attendant que les fabricants évoluent et opter pour les modèles que l'on peut qualifier d'intermédiaires : la Dynafit TLT Superlite ; les ATK SLR release,  Haute Route et RT/RT Lightweight (bravo les Italiens !) (à voir aussi les nouvelles Dynafit Speed/Speedfit et la Salomon MTN)... disposent d'une première cale à 36 mm et une seconde à 50 mm. Ainsi, on est confort avec la première cale pour la majorité des situations y compris les plats (pas besoin de la position 0°) et pour les grosses traces, on passe en position haute, généralement pour longtemps (on ne fait pas la trace pendant cinq minutes !). Bref, finalement, j'ai tendance à dire que les modèles les plus utilisés sur le terrain (Dynafit Speed Turn, Plum Guide/Yak) sont finalement les moins bien pensés niveau cale de montée.

ATK Haute Route 2.0 : 175g, cale 0 (du coup pas vraiment utile), 36 et 50 mm. Plaque de réglage optionnelle : compter +5mm mais on reste dans les clous (40/55 mm). Inconvénient : il faut se baisser pour tourner la talonnière à la main afin d'avoir la cale haute (comme les 4 ATK sélectionnées ici).

ATK Haute Route 2.0 : 175g, cale 0 (du coup pas vraiment utile), 36 et 50 mm. Plaque de réglage optionnelle : compter +5mm mais on reste dans les clous (40/55 mm). Inconvénient : il faut se baisser pour tourner la talonnière à la main afin d'avoir la cale haute (comme les 4 ATK sélectionnées ici).

ATK RT2.0 Lightweight : 290 g. Rien d'autre qu'une Haute Route montée sur une plaque R01 + frein ski. Si on ne veut pas le frein, prendre (donc) une HR + plaque R01.

ATK RT2.0 Lightweight : 290 g. Rien d'autre qu'une Haute Route montée sur une plaque R01 + frein ski. Si on ne veut pas le frein, prendre (donc) une HR + plaque R01.

ATK SLR Release : 135 g. Cales 36/50 + 5 mm si on met la plaque R01. Il faut aussi tourner la talonnière pour avoir la cale haute. Sécurité : on passe avec une talonnière type "race" donc dureté fixe (selon le ressort choisi) => moins "bien" que les précédentes du coup. Serait ma préférée s'il n'y avait pas cette histoire de sécurité. A mon avis le meilleur compromis polyvalence / race / légèreté

ATK SLR Release : 135 g. Cales 36/50 + 5 mm si on met la plaque R01. Il faut aussi tourner la talonnière pour avoir la cale haute. Sécurité : on passe avec une talonnière type "race" donc dureté fixe (selon le ressort choisi) => moins "bien" que les précédentes du coup. Serait ma préférée s'il n'y avait pas cette histoire de sécurité. A mon avis le meilleur compromis polyvalence / race / légèreté

Dynafit TLT Superlite 2.0 : 175 g. Cales 36/50 + 5 mm si on rajoute une plaque de réglage. Sécurité réglable arrière latérale et frontale. Mais il faut tourner la talonnière pour passer de la cale normale à la position descente (!). C'est donc plus contraignant que sur une ATK.

Dynafit TLT Superlite 2.0 : 175 g. Cales 36/50 + 5 mm si on rajoute une plaque de réglage. Sécurité réglable arrière latérale et frontale. Mais il faut tourner la talonnière pour passer de la cale normale à la position descente (!). C'est donc plus contraignant que sur une ATK.

Dynafit TLT Superlite : 185 g. Cales 36/50 + 5 mm si on rajoute une plaque de réglage. Sécurité réglable frontale/latérale et tout se passe au bâton (cales/descente) sans tourner la fix'.

Dynafit TLT Superlite : 185 g. Cales 36/50 + 5 mm si on rajoute une plaque de réglage. Sécurité réglable frontale/latérale et tout se passe au bâton (cales/descente) sans tourner la fix'.

Dynafit TLT Speed/Speedfit : 285/310 g. 3 positions de cale (dont la première semble ok au regard de ce billet). Par contre, faut tourner pour passer à la position descente. Sécurité OK

Dynafit TLT Speed/Speedfit : 285/310 g. 3 positions de cale (dont la première semble ok au regard de ce billet). Par contre, faut tourner pour passer à la position descente. Sécurité OK

Salomon MTN : 295 g. Hauteurs de cale à vérifier mais de visu, ça semble pas mal. Tout se passe au bâton et réglage possible. Sécu OK.

Salomon MTN : 295 g. Hauteurs de cale à vérifier mais de visu, ça semble pas mal. Tout se passe au bâton et réglage possible. Sécu OK.

Bilan (partagé par Volodia) : pour une utilisation en ski de randonnée contemplative (gros dénivelés, randonnée classique, voire pente raide...), bref pour l'immense majorité des randonneurs qui cherche une fixation fiable, légère, avec un minimum de sécurité, pratique à utiliser et avec des cales bien pensées, aujourd'hui, on ne fait pas mieux qu'une TLT Superlite première du nom. Malheureusement, il devient difficile d'en trouver neuves sur le marché. A défaut, la Superlite 2.0 devient aujourd'hui ma référence (reconnaissons que cette histoire de cale à tourner à la main n'est pas non plus une punition... mais quand même...) juste devant la ATK Haute Route en raison de son tarif un peu inférieur. Mais si on souhaite y rajouter une plaque de réglage, alors c'est ATK qui prend la tête en raison des seulement 34g supplémentaires (vs 65g pour la plaque Dynafit pour le TLT SL). Avec le surcoût, il sera intéressant de se pencher sur une nouvelle TLT Speed(fit) (comme quoi, celle qui a été le modèle phare pendant des années... le nom redeviendrait-il une référence ?) qui à perdre quelques grammes :
- ATK HR 2.0 + plaque = 540€ (ouch !) ; 210 g
- Dynafit TLT SL 2.0 + plaque = 480€ (quand même) ; 250 g
- Dynafit TLT Speed (nouvelle de ce nom) = 400€ ; 285 g
- Dynafit TLT Speedfit = 360€ ; 310 g

A noter que ces modèles sont récents et devraient voir leurs prix baisser un peu. Et si on achète au bon moment (plusieurs périodes dans l'année où on a des remises de 20 et + % et pas seulement sur les sites de vente à distance mais aussi en magasin), on peut espérer rentrer dans des tarifs raisonnables.

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Rédigé par lta38

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Publié le 29 Décembre 2017

Aujourd'hui, ce sera 100% forêt. Et d'une c'est là qu'il y a le bon ski actuellement. De deux, le risque d'avalanche est limité voire proche de zéro selon la forêt que l'on choisit et comme je suis seul. Dernier point découlant du précédent : on peut se risquer dans les pentes bien soutenues.

Le créneau, c'est le matin. Mais je n'ai pas envie de me lever tôt pour profiter de l'unique heure de soleil prévue. Plus ça va, plus j'apprécie ces ambiances blanches à partir du moment où on a la visibilité, notamment en forêt (donc). Devant être de retour à 14h à la voiture, l'idée est d'en chier une bonne fois pour faire la trace puis de la réexporter une seconde fois.

Dans l'idée de continuer à découvrir des recoins de Chartreuse, je laisse tomber le secteur du col du Coq sûrement bien tracé (même si c'est très tentant de profiter d'une trace de montée pour faire davantage de descentes) et me dirige vers Sainte-Marie-du-Mont. Départ de Belle Chambre à 850 m dans 60 cm de neige dont 40 de la dernière chute. Et bien sûr, il faut tracer. Trace pénible ; j'envisageais une neige plus allégée mais non. Pas qu'elle soit lourde mais les vingt premiers centimètres (enfin, ceux qui sont sous les vingt supérieurs) de la chute ont été ventés d'où une neige un peu dense. A la descente, ça va aller tout seul mais à la montée...

Je sors de la forêt à 1600 m et poursuis le plus haut possible par une pente à 45° qui sort au niveau d'un auvent rocheux, sorte de niche à chamois. Il n'y a rien d'autre à faire ici. Chausser et envoyer vers le bas. Une fois au parking, on remet les peaux parce qu'on aime ça et surtout, ce serait dommage de ne pas profiter du travail effectué lors de la première montée. Seconde descente toute aussi bonne alors qu'il commence à neigeotter.

Encore un beau morceau de ski même sans sortir à un sommet !

La falaise du Grand Manti au départ

La falaise du Grand Manti au départ

Premiers et derniers rayons de soleil

Premiers et derniers rayons de soleil

Forêt parfaite ici

Forêt parfaite ici

On sort de la forêt

On sort de la forêt

Niche de départ
Niche de départ

Niche de départ

Déjà un bon paquet de neige à 850 m

Déjà un bon paquet de neige à 850 m

Balcons de Chartreuse est

Balcons de Chartreuse est

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Rédigé par lta38

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Publié le 28 Décembre 2017

L'avenir du ski est peut-être dans les Alpes du sud ai-je dit ici. Mais quand même... Comme me le faisait remarquer mon ami Jérôme exilé versant italien, le "gros" ski, c'est quand même dans les sapins des Alpes du nord. Pouvoir se jouer des forêts denses, truffées de blocs rocheux, branches, arbres en travers, souches... en rebondissant sur un épais manteau et en se permettant toutes les fantaisies, c'est dans les (pré)Alpes du nord et nulle par ailleurs. Car il faut des quantités de neige en basse montagne que l'on ne trouve qu'ici. Cet hiver nous le rappelle, au cas où nous l'aurions oublié. Pourtant, cela reste fréquent excepté ces deux dernières années. Puissions jouir encore longtemps de ces émotions froides !

PS : un mètre de neige à 1100 m ; deux mètres à 1700 m dans ce coin perdu tout au nord de Belledonne. cela nous a valu une trace harassante comme il m'a rarement été donné de faire.

Bernin le matin. +7 cm de neige. On va finir l'année avec 10 jours de chutes de neige et 22 jours de tenue au sol ce qui est remarquable pour une première partie d'hiver ici bas.

Bernin le matin. +7 cm de neige. On va finir l'année avec 10 jours de chutes de neige et 22 jours de tenue au sol ce qui est remarquable pour une première partie d'hiver ici bas.

C'est parti pour une longue approche

C'est parti pour une longue approche

A 1000 m, l'enneigement est conséquent
A 1000 m, l'enneigement est conséquent

A 1000 m, l'enneigement est conséquent

Première ligne : Nico s'en donne à coeur joie
Première ligne : Nico s'en donne à coeur joie
Première ligne : Nico s'en donne à coeur joie
Première ligne : Nico s'en donne à coeur joie

Première ligne : Nico s'en donne à coeur joie

Une approche 100% hivernale
Une approche 100% hivernale

Une approche 100% hivernale

L'espoir de l'éclaircie... qui ne viendra pas. Pas ici.
L'espoir de l'éclaircie... qui ne viendra pas. Pas ici.

L'espoir de l'éclaircie... qui ne viendra pas. Pas ici.

Quel ski !

Quel ski !

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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