Publié le 11 Mars 2020

Ce titre a été choisi a posteriori puisque ce billet est rédigé une semaine après la réalité. Le matin même, j'ai beaucoup hésité à proposer aux filles une sortie en station. 
Contre :
- On revient de vacances et on vient de faire du bon ski en Maurienne.
- les conditions ne sont pas terribles : ce sera mou.
Pour :

- Les vacances sont terminées ; il ne devrait pas y avoir grand monde
- Les vacances sont terminées, on repasse au tarif basse saison (9,80€ les 4 heures pour les filles aux 7 Laux avec la Cinesnowcard)
- Il fait grand beau et chaud.

Il n'en faut pas plus pour me décider. Ce que je ne pensais pas encore ce jour-là, c'est que la station fermerait quelques jours après suite à la crise causée par le Covid-19. Bien m'en a pris, ce sera donc la dernière sortie de ski alpin pour les filles de cette saison 2020. Une saison assez bien remplie jusque là pour elle. Reste à voir si elles pourront la terminer par deux ou trois randonnées.

Comme prévu, des pistes calmes, un franc soleil et une neige molle. Mais pas si pire à skier et de quoi se lancer dans les pistes raides (les Faucons...) qu'habituellement nous évitons lorsqu'elles sont criblées de bosses gelées.

Et compte tenu de la mer de nuages qui s'est formée à la mi-journée, ici mieux qu'en bas.

La dernière de la saison ?

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 8 Mars 2020

De retour de Norvège puis de Maurienne et il reste un dernier jour avant la reprise. Grand beau. Poudre ? Probablement. Ayant été déconnecté de Belledonne quelques jours perturbés, je ne reconnais pas trop mon massif qui a pris un petit coup d'hiver. On verra bien ; je pars pour le Collet-d'Allevard histoire d'aller faire un tour sur l'envers. Je n'ai pas l'intention de faire un gros dénivelé ni de rentrer tard ; aussi je prends les skis larges (100 au patin) et les chaussures lourdes (4 crochets, 2700 g) pour appuyer sur le côté plaisir en descente.

Arrivé au sommet des Plagnes, je m'aperçois qu'il y a peu de traces de l'autre côté mais que du coup, il y a aussi la trace de remontée qui est faite. Intéressant tout ça. Je me lance, premier virage, deuxième. Pouah les conditions !!! Descente en grandes courbes et me voilà très vite 400 mètres plus bas sur le replat d'Orgeval. Je remets les peaux. Et là, je commence à me dire que j'aurais dû prendre des chaussures plus légères. Dans ce type de neige (poudre pas trop profonde, ultra-légère et donc très facile à skier sans fatigue), il n'y a pas besoin de chaussures trop rigides pour le type de ski que nous faisons. De même de skis trop larges. Certes les 85 auraient été un peu justes à mon goût (notamment trop légers) mais avec les 94 et les Gignoux aux pieds, c'eut été le meilleur combo. Mais l'heure n'est pas aux regrets. Une fois en-haut, je me pointe au niveau de la corniche située à l'arrivée du télésiège. Il y a du monde au balcon. La grande pente la plus raide juste derrière donne dans une large combe 250 mètres plus bas et est toujours intégralement vierge. Go ! Compte tenu de la raideur du départ, je ne me retourne pas car ça devrait partir en petite coulée. Douze virages plus bas, c'est plié. Et effectivement, ça a un peu coulé derrière moi. Deuxième remontée du versant est. Je ne peux pas en rester là. Alors go pour une troisième ligne en optimisant des portions encore vierges. C'est toujours aussi bon. Le dénivelé commence à s'accumuler. Bien plus que prévu. On remonte une troisième fois donc... Pour redescendre une quatrième fois par un couloir plus au nord donnant sur Clapier. Des conditions assez incroyables jusqu'à l'entrée de la forêt. Bon, il faut encore tout remonter maintenant et en plus, il faut tracer. 14h. Je suis au sommet. La neige commence très légèrement à s'alourdir. Les jambes aussi. Allez, on plie tranquillement jusqu'à la voiture.

Une sacrée matinée de poudre pour finir les vacances !

Un aperçu des conditions... l'heure n'était pas à faire des photos !
Un aperçu des conditions... l'heure n'était pas à faire des photos !
Un aperçu des conditions... l'heure n'était pas à faire des photos !
Un aperçu des conditions... l'heure n'était pas à faire des photos !

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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 7 Mars 2020

Retour en arrière sur quatre jours de la seconde semaine des vacances. Après la Norvège, direction Aussois. Sans doute LA semaine hivernale de ce début d'année 2020.

Premier jour, grand beau, ski alpin en famille. Après quoi, je prolonge la dernière montée par un petit tour à peaux jusqu'au col des Hauts. La trace de montée est faite mais tous les skieurs ont traversé. Très bonne poudre. Je termine en rejoignant la piste noire des Balmes. Vraiment raide. Une noire à ne pas mettre sous toutes les spatules.

Deuxième jour sous la neige puis sous la pluie puis sous la neige. Petites balades dans le coin, piscine, un peu de boulot aussi et snow tubing pour les filles.

J3 comme le premier : poudre et soleil en alpin + peaux pour bibi. Neige excellente.

Dernier jour avec la visite le matin de Bonneval-sur-Arc et ses chalets croulants sous la neige. Ensuite, direction l'Ecot pour une balade à pied (le chemin de montée est damé). Paysages magnifiques.

Aussois
Aussois
Aussois
Aussois
Aussois

Aussois

Ski alpin
Ski alpin
Ski alpin
Ski alpin

Ski alpin

En rando
En rando

En rando

Bonneval-sur-Arc
Bonneval-sur-Arc
Bonneval-sur-Arc
Bonneval-sur-Arc
Bonneval-sur-Arc

Bonneval-sur-Arc

Balade à l'Ecot
Balade à l'Ecot
Balade à l'Ecot
Balade à l'Ecot
Balade à l'Ecot
Balade à l'Ecot

Balade à l'Ecot

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #balade, #paysages

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Publié le 2 Mars 2020

Voilà ; c'est le moment de rentrer. L'histoire nous apprendra que le choix de venir en février était le bon. Au-delà des raisons qui m'avaient fait faire ce choix, il y en avait une autre insoupçonnée : le coronavirus. A une semaine près, nous aurions été obligé de rentrer prématurément. A deux semaines près nous aurions dû annuler...

Nous avions prévu de consacrer quelques heures à Tromsø. Une ville qui nous est apparue fort agréable. D'abord une adresse : le Huken pub. Merci Quentin pour l'idée. Les hamburgers sont délicieux. Et petite ambiance sympa. Ensuite, une visite dans la ville. Une le soir après le repas puis une le matin, histoire de rapporter un petit truc aux filles. Le tout sous de belles averses de neige. Quelle ambiance ! D'autant plus que cette année, en plaine, nous sommes passés à côté d'un vrai hiver.

Balade en ville le soir, le matin donc. Il restait la nuit. Et comme on avait deux avions à prendre durant lesquels nous aurons un peu de temps pour somnoler, autant écourter la dernière nuit arctique. L'histoire commence dans le camping où nous sommes. On met les peaux et on traverse au milieu des chalets pour rejoindre les pistes de fond puis de petites rues qui remontent les faubourgs. La quantité de neige est monstrueuse ici cette année. Jusqu'au départ du sentier menant à la gare d'arrivée du téléphérique. Une montée fort raide en forêt, sous l'éclairage de la ville. Dément ! Comme notre Bastille à Grenoble. En bien mieux : plus long, plus skiant et surtout, beaucoup plus enneigé !!!

A l'arrivée, on décide de poursuivre jusqu'à la bosse assez plate qui domine la gare d'arrivée. On aura quand même fait 600 m de dénivelé. La neige revient. Subitement. On sort les masques et zou, retour à la case départ. Avec même du bon ski.

Ainsi s'achève cette aventure norvégienne. La cinquième en ce qui me concerne dont la quatrième en hiver et à skis (2004, 2018, 2019 et donc 2020 + 2019 en été). Et très certainement pas la dernière !

Tromsø by night
Tromsø by night
Tromsø by night

Tromsø by night

La rando de la nuit
La rando de la nuit
La rando de la nuit
La rando de la nuit
La rando de la nuit
La rando de la nuit
La rando de la nuit
La rando de la nuit
La rando de la nuit
La rando de la nuit

La rando de la nuit

Dernier coup d'oeil
Dernier coup d'oeil
Dernier coup d'oeil

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Rédigé par lta38

Publié dans #Norvège, #ski-glisse, #paysages

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Publié le 1 Mars 2020

Non nous ne sommes pas en Argentine mais toujours en Norvège. Aujourd'hui c'est grand beau. Vous l'aurez compris, la journée se passera dans un paysage grand blanc (suite aux chutes de neige de la veille), enserré entre le bleu du ciel et celui de la mer. Ce sont tout particulièrement ces paysages qui m'attirent ici. Skier entre ciel et mer. La montagne et la mer ne sont si éloignées : ce sont les deux milieux sur/dans lesquels se pratiquent les sports d'engagement. Ce n'est pas que je snobe les autres sports, pas du tout, mais il faut reconnaître qu'un boxeur, un coureur automobile, un tennisman, un judoka, un perchiste (je dis "un" mais bien évidemment ce peut être tout autant "une"), peut stopper à tout moment son activité. Une fatigue brutale, une blessure. On peut dire stop et rentrer aux vestiaires. Les sports qui se pratiquent en mer et en montagne impliquent un engagement commun : il faut rentrer à la maison. Le mariage de ces deux décors est fantastique...

Nous reprenons ce qu'il reste de nos traces de la veille au-dessus de la cabane jusqu'à la même bosse à partir de laquelle la neige change de consistance. Du vent, il y en a eu. Il va falloir s'en méfier. Pour le coup, il fait froid, sans doute un bon moins quinze degrés, mais pas un poil de vent. Le paysage est somptueux. On s'engage naturellement sur le grand triangle blanc qui nous domine, en prenant soin d'éviter les zones à risque. La neige est dense. La trace exténuante. Au-dessus de 1000 mètres, la neige a colmaté toutes les brèches. Blanc sur blanc. Les rochers sont complètement plâtrés. L'antécime nous arrête ; il n'y a plus rien à skier au-dessus. Un couloir nous tend les bras. L'entrée est fort raide. Un gros bombé dont on ne sait pas ce qu'il va donner en terme de nivologie. La neige il y en a. Tout ça pour rejoindre ensuite un couloir dont la pente ne semble pas bien méchante. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Assurément non. Par ailleurs, quand bien même le couloir serait majeur, il n'y a pas lieu de prendre de risque inconsidéré. Nous redescendrons sans regret par la voie de montée.

Petit plaisir au retour : celui de faire sa trace en prenant droit au milieu du lac pour rejoindre la voiture "à vue de nez". Bingo pour le tracé qui rejoindra la route principale à trente mètres de la voiture. En revanche, quant à tracer une ligne droite, c'est raté. C'est un exercice intéressant par ailleurs. Essayez donc de tracer le plus droit possible dans un grand champ peu raide. Retournez-vous et vous verrez que la ligne ne ressemble à rien !

Neuvième jour de ski consécutif sur le secteur. Ce soir, nous serons à Tromsø après un dernier bas, un dernier coucher de soleil et toujours ce fabuleux décor.

Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!
Bleu, blanc, bleu !!!

Bleu, blanc, bleu !!!

Jægerssvatnet avant, pendant et après sa traversée
Jægerssvatnet avant, pendant et après sa traversée
Jægerssvatnet avant, pendant et après sa traversée

Jægerssvatnet avant, pendant et après sa traversée

Fin de journée sur les sommets de Lyngen
Fin de journée sur les sommets de Lyngen
Fin de journée sur les sommets de Lyngen

Fin de journée sur les sommets de Lyngen

La route vers Tromsø

La route vers Tromsø

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Rédigé par lta38

Publié dans #Norvège, #ski-glisse

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