Publié le 30 Mai 2021

Plus je l'utilise, moins je regrette l'achat de cet objectif il y a maintenant cinq mois. Le 100-500 RF Canon est une véritable tuerie. J'en ai déjà fait un premier bilan ici et je le recommande sans modération aux photographes exigeants tant sur la qualité que sur la possibilité de le transporter en montagne. En résumé, vous aurez la qualité des meilleurs téléobjectifs du monde (les gros blancs lumineux à 10000 €) pour trois à quatre fois moins cher, la polyvalence (zoom 100-500 au lieu de focale fixe), la légèreté (moitié moins lourd !!) et la compacité, au seul détriment de la luminosité. Certes la luminosité reste capitale dans certaines situations mais :
- Dans 90% des cas, ce sera suffisant
- La montée en ISO des boîtiers plein format permet toutefois de belles choses avec une ouverture à f/5,6 (possible ici jusqu'à presque 400 mm).

Ce jour, j'avais dans mon petit sac de 18 litres :
- une micro-polaire
- un litre d'eau
- quelques vivres de course
- une paire de jumelles légères (8x20)
- le 100-500 RF
- Le Canon RP avec 24-70 f/4 L

Le parcours fut le suivant : départ Prélenfrey, montée à la Double brèche, traversée des arêtes du Gerbier, descente ouest, sentier Péronnard, col Vert, Prélenfrey. Un "petit" tour de 20 km, passé sans histoire avec ce package et me permettant, après une première partie sportive, de flâner au retour en faisant des images.

Lever du jour
Lever du jour

Lever du jour

Repéré !

Repéré !

La faune sur le sentier Perronard
La faune sur le sentier Perronard
La faune sur le sentier Perronard
La faune sur le sentier Perronard
La faune sur le sentier Perronard
La faune sur le sentier Perronard

La faune sur le sentier Perronard

Orchidées devant Cornafion

Orchidées devant Cornafion

Quelques portraits au milieu d'un troupeau de 60 bouquetins
Quelques portraits au milieu d'un troupeau de 60 bouquetins
Quelques portraits au milieu d'un troupeau de 60 bouquetins

Quelques portraits au milieu d'un troupeau de 60 bouquetins

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #animaux, #Vercors, #paysages, #matériel

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Publié le 29 Mai 2021

Le site de nidification du Grésivaudan est de plus en plus connu. Et comme cet oiseau est très photogénique, on y rencontre de plus en plus de photographes. Espérons qu'ils soient tous respectueux des protocoles de limitation du dérangement. Ce qui veut dire qu'il faut approcher au plus près au niveau de la "route" et pas au-delà. De ce fait, la gravière se situe trop loin pour faire des photos suffisamment proches. Alors quelles solutions ?
- On peut quand même faire des photos d'ambiance sympas comme ici ou
- On pourrait mettre une tente affût au plus près. Cependant, je déconseille formellement de le faire et si vous rencontrez le propriétaire du site ou une personne chargée du suivi de l'espèce, elle vous demandera de partir en vous expliquant pourquoi et vous passerez pour quelqu'un qui ne respecte pas la "quiétude" du site. Car en effet, il y a déjà un panneau explicatif à l'entrée de la gravière demandant de ne pas dépasser cette limite. D'autre part, du fait de la forte fréquentation du secteur, une tente en attirera une autre puis un autre (etc) et le dérangement finira par être total. Pour certains, c'est un peu la frustration mais quand on est aux portes d'une agglomération d'un demi-million d'habitants avec une espèce (très) rare pour la vallée, on se doit de montrer le bon exemple sinon, ce sera vite le carnage.
Pour finir :
- Cette technique de l'affût sous tente est à réserver pour d'autres lieux, où l'espèce est beaucoup plus fréquente et où les observateurs beaucoup moins nombreux.
- En observant intelligemment les allées et venues des oiseaux, on repèrera d'autres endroits où ils viennent se poser régulièrement sans que ce soit une galerie de nidification. On pourra s'y poster discrètement avec un petit filet et un siège et attendre qu'ils ne reviennent. C'est ce que j'ai fait ce soir pour réussir ces quelques portraits.
- Enfin on peut s'essayer à la difficile photo en vol. Ce sera mon prochain objectif ici.

Noter le petit intrus et le piqué du 100-500 RF !!
Noter le petit intrus et le piqué du 100-500 RF !!
Noter le petit intrus et le piqué du 100-500 RF !!
Noter le petit intrus et le piqué du 100-500 RF !!
Noter le petit intrus et le piqué du 100-500 RF !!
Noter le petit intrus et le piqué du 100-500 RF !!
Noter le petit intrus et le piqué du 100-500 RF !!

Noter le petit intrus et le piqué du 100-500 RF !!

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux

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Publié le 28 Mai 2021

Il y a deux ans, je vous avais vaguement parlé d'un renard venu chaparder de la nourriture sous l'abside de la tente. C'était dans le Vercors, pas si loin du pas de l'Aiguille où un autre renard, probablement mort depuis, faisait parler de lui dans les années 2000.

En ce vendredi soir, nous partons le plus vite possible pour aller pique-niquer au col de la Charmette avant de monter poser la tente quelque part entre Grande Sure et Lorzier. La soirée est splendide. Au programme : belles lumières, mouflons, jonquilles et quiétude. Il est 2h du matin lorsque je suis réveillé en sursaut. La tente bouge ; je pense dans un premier temps que le vent s'est levé. Il me faut quelques secondes pour m'apercevoir que c'est un renard qui s'est immiscé sous l'abside. Dans un premier temps, je lui parle "dégage !". Comme si goupil parlait Français ! Sans effet, je m'approche de la toile et réitère. Il me faut alors lui mettre un taquet à travers la toile pour qu'il daigne reculer mais revient aussitôt. Je sors alors en slip : il est là, à un mètre, stoïque, avec le reliquat de la mousse au chocolat Trek'N Eat (au passage, vraiment pas mal du tout pour un dessert, juste penser à mettre moins d'eau que le niveau annoncé, quitte à en ajouter après, et bien bien remuer). Je finis par le chasser mais il reviendra faire une nouvelle (et dernière) tentative trente minutes plus tard. Evidemment, les filles auront fini par se réveiller et il faudra les rassurer pour qu'elles puisse se rendormir. Entre temps, je retrouve la doudoune de Emie sous l'abside. Mais comment est-ce possible ??? Il faut se rendre à l'évidence : goupil a déchiré la tente avec ses crocs pour pénétrer la tête à l'intérieur. Oui, vous lisez bien. Un trou de plus de 10 cm de côté. Et mise à part une grosse tente de camping en coton type Marechal à 20 kg que personne n'emporte ici, aucune tente de bivouac n'est apte à résister aux canines d'un renard ! Randonneurs, vous être avertis. Et après prise d'informations auprès de connaisseurs du secteur, ce goupil semble être connu comme renard que rien n'arrête. D'un autre côté, les randonnées du coin sont brèves et se font très bien à la (demi-)journée et il y a des tas d'autres spots ailleurs pour aller dormir dehors. En tous cas, pour éviter une nouvelle destruction du matériel, je ne renouvellerai pas le bivouac ici. Je peux comprendre que certains randonneurs déjà craintifs de la nuit elle-même aient pu paniquer dans une telle situation et créer des anecdotes loquaces. Je pense notamment à ces randonneurs des Ecrins qui avaient fuient de nuit en courant en annonçant une attaque de loup (qui ne devait être ni plus ni moins qu'un renard aux même intentions que celui de la Sure) ou encore ces autres ayant déclenché les secours suite à des bêtes sauvages rôdant autour de la tente. En cas de situation similaire, ne pas paniquer mais sachez qu'il faudra intervenir pour faire fuir l'intrus. Notons au passage que les vrais intrus, ce sont nous qui nous immisçons sur le territoire des animaux. A méditer.

Pour le reste, nuit excellente (!) mise à part cette parenthèse, belle randonnée en boucle avec retour par le goulet d'Hurtières plutôt que le chemin de la Grande Vache qui concentre l'immense majorité des randonneurs alors qu'il reste un des sentiers les plus laids de toute la Chartreuse !!

Pique-nique à la Charmette, au soleil

Pique-nique à la Charmette, au soleil

Belle randonnée jusqu'au lieu du bivouac
Belle randonnée jusqu'au lieu du bivouac

Belle randonnée jusqu'au lieu du bivouac

Soirée splendide. Dessert mousse au chocolat sous les derniers rayons du soleil
Soirée splendide. Dessert mousse au chocolat sous les derniers rayons du soleil
Soirée splendide. Dessert mousse au chocolat sous les derniers rayons du soleil
Soirée splendide. Dessert mousse au chocolat sous les derniers rayons du soleil

Soirée splendide. Dessert mousse au chocolat sous les derniers rayons du soleil

Couleurs vespérales et matinales
Couleurs vespérales et matinales
Couleurs vespérales et matinales

Couleurs vespérales et matinales

Les mouflons du coin
Les mouflons du coin
Les mouflons du coin

Les mouflons du coin

Les méfaits de maître Renard !!!
Les méfaits de maître Renard !!!

Les méfaits de maître Renard !!!

La balade du lendemain, un peu hors des sentiers battus
La balade du lendemain, un peu hors des sentiers battus
La balade du lendemain, un peu hors des sentiers battus

La balade du lendemain, un peu hors des sentiers battus

Un peu de proxi-photographie grâce au mot "macro" (1/2) du 24-70 L série EF

Un peu de proxi-photographie grâce au mot "macro" (1/2) du 24-70 L série EF

Assez incroyable : encore un bel enneigement des forêts de l'ouest Chartreuse (comme souvent ici) à 1500 m d'altitude !
Assez incroyable : encore un bel enneigement des forêts de l'ouest Chartreuse (comme souvent ici) à 1500 m d'altitude !

Assez incroyable : encore un bel enneigement des forêts de l'ouest Chartreuse (comme souvent ici) à 1500 m d'altitude !

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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #animaux, #randonnée sportive

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Publié le 24 Mai 2021

Après la pluie sur le littoral (un des mois de mai les pires depuis 30 ans !), nous voici perdus dans les gouttes d'eau du calcaire des Dentelles. Partis dans la De Benedetti, on se retrouve dans la partie supérieure avec des lignes équipées de partout. Disposant du topo datant de 2010, on constate que le secteur s'est bien densifié. Lors de mon prochain passage ici, je m'empresserai d'acquérir la dernière version. L'occasion de rappeler que les plaquettes ne poussent pas toutes seules sur les falaises. Et même si personne n'impose quoi que ce soit aux ouvreurs/équipeurs (chacun les appellera comme il le souhaite), la moindre des choses est a minima de les remercier de leur travail en achetant le topo local qui permet, en outre, de financer une partie de l'équipement.

C'est toujours un régal de grimper ici, sous les parfums du sud mais sans la foire d'En-Vau. Un site qui donne aussi envie de le parcourir à pied au milieu des chênes verts et à la rencontre de la nature très riche du Vaucluse, avec quelques étapes dans les vignobles.

Perdus dans les gouttes d'eau
Perdus dans les gouttes d'eau
Perdus dans les gouttes d'eau
Perdus dans les gouttes d'eau

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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Publié le 23 Mai 2021

C'est sans doute ici, entre Castelvieil et Devenson, que les Calanques prennent toute leur dimension. Je ne snobe pas les sites de Saint-Michel-d'Eau-Douce, de la Candelle ou de Sormiou sur lesquels j'ai fait mes premières armes d'escalade et qui demeurent magnifiques. La Mounine, Sugiton ont également des falaises qui marquent ce petit massif aux portes de Marseille (ce sont bien les Calanques de Marseille et non de Cassis puisque la commune de Cassis ne possède que la petite Calanque de Port Miou). Mais le coeur du massif, là où on ressent l'isolement, c'est bien sur le triptyque Oule - Eissadon - Devenson. Toute cette partie requiert a minima une heure de marche d'approche (et parfois deux voire davantage pour atteindre le pied des voies d'escalade rappels inclus), et idem au retour avec de multiples montées et descentes intermédiaires. Il n'est pas rare de dépasser les mille mètres de dénivelé. En outre, les départs des voies ne sont que rarement accessibles à pied et dominent directement la mer. Toute une ambiance et un brin d'engagement, hors du réseau mobile.

J'ai à nouveau ressenti toute cette essence ce jour en allant parcourir une très belle voie de l'Oule (le Toboggan de la corniche). Il a fallu quitter l'ambiance cacaphonique (klaxons de bateaux notamment) d'En-Vau en s'immisçant à travers l'étroit trou du Serpent puis tirer un rappel pour échapper à toute cette effervescence dont nous avions eu un aperçu durant la marche d'approche (parking de Port Miou plein à craquer - attention, ne prend pas la CB ; procession sur le sentier d'accès et dépassent de centaines de "randonneurs") pour retrouver les "vraies" Calanques. Et du même coup, au retour, détour par les crêtes, col de l'Oule, la Fontasse... Tranquillité assurée. A noter que ce choix de départ de Port Miou est justifié (45 minutes jusqu'aux Petites Escalades) depuis que le parking de la Gardiole a été fermé.

Quant à la voie, splendide ! Du 5c au 6b+ et rien à jeter. Un régal sur un rocher bien adhérent.

L'essence des Calanques
L'essence des Calanques
L'essence des Calanques
L'essence des Calanques
L'essence des Calanques
L'essence des Calanques

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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