Publié le 8 Janvier 2022

En ne la nommant pas seconde, les gestionnaires de la crise sanitaire indiquaient explicitement la suite même si ce n'était peut-être pas volontaire. J'en fais de même pour cette nouvelle offensive hivernale après le premier coup qui aura duré en continu de fin-novembre à mi-décembre. Donc dans l'espoir qu'il y en ait d'autres. En attendant, cette nouvelle chute de 20 centimètres, faisant suite à celle, équivalente de la veille, améliore nettement les conditions même s'il en manque encore en forêt, soit dense, soit de manière générale sous 1300 mètres. D'autant que 20 à 50 centimètres supplémentaires sont prévus pour le lendemain et que tout ça devrait être suivi d'une semaine anticyclonique pour en profiter au soleil.

Avec les filles, direction le col des Mouilles pour un petit tour forestier jusque sous la crête d'Orionde. L'idée était de rester sous le couvert forestier en cas de météo douteuse et d'éviter de taquiner toute pente présumée avalancheuse. Finalement, l'éclaircie aura été plus belle qu'espéré mais nous n'avions pas le temps d'aller jusqu'au sommet qui avait l'air bien bon. On se contentera de l'excellente partie inférieure : pas de cailloux, pas de croûte et juste ce qu'il faut sur la route pour finir skis aux pieds, le tout sous une belles lumière.

Deuxième dose
Deuxième dose
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Rédigé par lta38

Publié dans #Belledonne, #ski-glisse

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Publié le 7 Janvier 2022

La pluie et le vent ont sans doute fait davantage de ravages sur les Préalpes qu'en Belledonne à altitude égale. En partant pour cette petite trilogie Dent-Pravouta-Charvet, nous nous attendions à mieux. Ayant délaissé le ski depuis dix jours cause Covid + mauvaises conditions, je me suis retrouvé au même niveau que le skieur "occasionnel" qui se sert des compte-rendus en ligne pour choisir son itinéraire.

Mais au final, j'ai constaté que les conditions n'étaient pas bonnes. Certes, on était content d'être dehors, surtout quand le calme était de la partie sur ce secteur souvent agité par le fréquentation grenobloise. Certes, il y a eu quelques belles sections sur un tiers de la descente. Certes la route du col du Coq par laquelle on rentre était, comme d'habitude, damée par les passages, rendant au final près de la moitié du dénivelé en neige correcte. Mais cela ne suffit pas pour conclure ainsi sur l'ensemble de la sortie. Le bas de la face sud de Pravouta nous a imposé un déchaussage des skis pour ne pas tout massacrer. Le sommet de la Dent nous a été interdit cause neige complètement verglacée, le reste oscillant entre plaques de neige gelée et croûte de vent. Quant au cumul, il était assez faible pour un début janvier. Clairement, des conditions en-dessous de la moyenne sans aucune hésitation.

Alors en attendant mieux, on n'a pas regretté de profiter de ce petit créneau dispo de la mi-journée, avec une belle ambiance hivernale. Mais essayons d'être objectif ; il n'y a pas de honte à être sorti par mauvaises conditions. Ce jour, je me suis trompé ; il aurait probablement fallu aller en Belledonne où les combes ont sans doute été un peu mieux arrosées par la dernière chute, et aussi moins ventées. Mais il paraît que les jours à venir devraient améliorer tout ça. A suivre !

Entonnoir du bas du pas de l'Oeille et les effets du vent. On stoppe là.

Entonnoir du bas du pas de l'Oeille et les effets du vent. On stoppe là.

Descente de la Dent : après le verglas, une croûte pas top en surface

Descente de la Dent : après le verglas, une croûte pas top en surface

Reliefs du vent en arrivant à Pravouta : à la descente, une des meilleures sections de la journée juste en-dessous avec une neige lissée et portante.

Reliefs du vent en arrivant à Pravouta : à la descente, une des meilleures sections de la journée juste en-dessous avec une neige lissée et portante.

Un peu de poudre dans la combe abritée du bec Charvet : section bien sympa à la descente.

Un peu de poudre dans la combe abritée du bec Charvet : section bien sympa à la descente.

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Rédigé par lta38

Publié dans #Chartreuse, #ski-glisse

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Publié le 1 Janvier 2022

On continue les randonnées au soleil en allant cette fois sur le secteur du lac du Salagou. Entouré de terres rouges, ce site est très prisé des touristes et ce, toute l'année. Lors de notre petit tour "post-rando" au village (en cours de restauration) de Celles, nous aurons pris toute la mesure de cette fréquentation. On imagine ce que cela doit être à la belle saison !! C'est dommage d'un certain côté mais il est probable qu'on arrive à des règlementations plus sévères dans les années à venir avec l'afflux de " véhicules-dortoirs". Comme pour les caméras automatiques ou les drones, les vans et les camping-cars pourraient être la cible de mesures restrictives de la part des autorités si les utilisateurs n'adoptent pas un comportement plus responsable. Les deux grands problèmes qui se posent restent la sur-fréquentation sur des sites "à cocher" et le côté sanitaire (déversement des eaux usées ou besoins directement sur les sites dortoirs quand le véhicule n'est pas équipé de toilettes)... 

Revenons à notre secteur. La randonnée du jour démarre à Liausson, petit village situé au sud du lac et au pied d'une petite montagne le séparant de Mourèze. La montée se fait par un sentier ombragé ; il y fait assez frais et humide. Petit aller-retour sur les crêtes jusqu'à l'ermitage, pour la vue et le soleil, avant de descendre s'imprégner des curiosités géologiques du versant sud où là-aussi nous aurons été saisis par la foule. Gros contraste avec la veille à Navacelles. Il faut dire que l'accès est rapide depuis les agglomérations de Montpellier ou de Béziers, d'autant que toute la côte vit sous un épais brouillard depuis trois jours, conséquence du contraste entre une masse d'air exceptionnellement chaude (plus de 10°C au-dessus des normales saisonnières) et une Méditerranée déjà bien refroidie.

Ceci étant, la majorité des randonneurs se contente du crique de Mourèze, une partie de ceux-ci poussent jusqu'à la crête mais il ne semble pas y avoir d'élan pour une boucle plus longue telle que nous l'avons faite, partant du versant nord, descendant versant sud puis réalisant le retour par un autre sentier. Ce n'est pourtant pas très long (environ 13 km) et cela permet de faire vraiment le tour du propriétaire au tarif "demi-journée".

Une bien belle "région" que ce département entre mer et Cévennes.

Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
Autour du Salagou
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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #paysages

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