Publié le 15 Avril 2023

La plupart des visiteurs de ce site majeur situé sur la Riviera du Levant en Italie, ne viennent que pour voir les villages et, éventuellement effectuer une randonnée de l'un à l'autre. L'attrait est amplement justifié ; les villages sont exceptionnels et les sentiers vraiment magnifiques. Cependant, il serait dommage de se limiter à cela et ne pas profiter des sentiers de randonnée de tout le secteur. Dans ce cas, attention quand même à ne pas se fier aveuglément aux panneaux. Quand il est indiqué 4 km entre deux villages, il faut y ajouter que les chemins sont très caillouteux et souvent pourvus de marches qui cassent la progression. L'immense majorité des "randonneurs" observés était complètement sous-équipée : chaussures limites, pas de sac à dos ou sac trop petit, doudoune ou veste en cuir à la main, parfois chiens dans les bras (!)... Pourtant, il n'y a pas besoin de grand chose : des baskets, un sac à dos avec un coupe-vent, une polaire et une bouteille d'eau (ou pourra sans souci se ravitailler dans chaque village y compris les jours fériés et dimanches).
Deux sentiers sont payants : 7€50 la journée. Autant les faire en une seule journée (entre Monterosso et Corniglia). Les sentiers maritimes entre Corniglia et Riomaggiore sont fermés ; il faut alors emprunter les autres itinéraires qui remontent sur les collines : nettement moins de monde sur ceux-là par ailleurs !

Nous n'avons pas réalisé la traversée intégrale avec étapes mais cela aurait très bien pu être le cas. Il faut alors s'organiser à l'avance pour réserver les étapes. Cela se fait très bien en trois bonnes étapes sur l'intégrale (Levanto - Monterosso ou Vernazza ; Monterosso ou Vernazza - Riomaggiore ; Riomaggiore - Porto Venere), dans un sens ou dans l'autre. Nous avons réalisé trois belles couples permettant de visiter la totalité des sentiers "hauts et bas" entre Monterosso et Riomaggiore et même au-delà puisque nous sommes allés au sud jusqu'au col du Télégraphe. Ainsi qu'une jolie boucle autour de Porto-Venere. Difficile de dire quel sentier nous avons préféré.

Pratique :
- Train : 5€ le trajet quel qu'il soit entre la Spezia et Levanto.
- Voiture : déconseillée, ou alors se garer très loin sur les crêtes et de préférence en semaine hors saison haute. Sinon, tout est payant et encombré.
- Ravitaillement : tous les jours et toute la journée dans chaque village.
- Timing depuis Grenoble : 5-6h de route (500 km) en voiture via le tunnel du Fréjus. Les autoroutes sont assez chères en Italie. Option train sans doute intéressante si on est seul ou à deux max.

Randonnée de Biassa à Riomaggiore
Randonnée de Biassa à Riomaggiore
Randonnée de Biassa à Riomaggiore
Randonnée de Biassa à Riomaggiore
Randonnée de Biassa à Riomaggiore
Randonnée de Biassa à Riomaggiore
Randonnée de Biassa à Riomaggiore
Randonnée de Biassa à Riomaggiore
Randonnée de Biassa à Riomaggiore
Randonnée de Biassa à Riomaggiore

Randonnée de Biassa à Riomaggiore

Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso
Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso
Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso
Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso
Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso
Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso
Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso
Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso
Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso
Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso
Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso

Randonnée entre Corniglia, Vernazza et Monterosso

Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola
Randonnée autour de Manarola

Randonnée autour de Manarola

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Rédigé par lta38

Publié dans #Italie, #randonnée sportive

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Publié le 5 Avril 2023

Me faisant agresser (entendez par là, a minima, gestes physiques, souvent accompagnés de noms d'oiseaux et parfois sanction pouvant avoir de graves conséquences qu'est un dépassement sans respecter la distance d'écartement minimale) à chaque sortie, j'en conclus que les instances/autorités du code de la route et de la sécurité routière n'effectuent pas suffisamment leur travail formatif. 

La bande cyclable (espace étroit sur le côté droit de la chaussée dont elle est séparée par une simple marque blanche discontinue) et la piste cyclable (idem mais séparée par un trottoir en dur, plus ou moins large) ne sont, sauf dans de très rares cas, pas obligatoires pour les vélos. Cela signifie que le vélo peut très bien ne pas l'emprunter et rester sur la chaussée qui n'est donc pas exclusivement réservée aux véhicules à moteur. Cette condition est suffisante pour qu'il ne soit pas correct de pointer un cycliste en lui montrant la voie cyclable sur laquelle il devrait être, encore moins le dépasser à 20 centimètres !

A gauche, le panneau carré apposé au niveau des pistes/voies cyclables qui signifie que les vélos sont autorisées (mais non obligés) à les emprunter (par exemple, lorsqu'il s'agit de trottoirs, en théorie interdits aux vélos sans ce panneau). Au milieu, le panneau rond bleu qui signifie en revanche une obligation pour les vélos (souvent en bordure d'une voie rapide sur laquelle ils ne sont - heureusement - pas autorisés à circuler). Généralement, ce panneau est doublé d'un autre panneau rond mais cette fois cerclé de rouge (celui de droite) qui signifie une interdiction. Il est alors posé sur la chaussée réservée aux véhicules à moteur. A gauche, le panneau carré apposé au niveau des pistes/voies cyclables qui signifie que les vélos sont autorisées (mais non obligés) à les emprunter (par exemple, lorsqu'il s'agit de trottoirs, en théorie interdits aux vélos sans ce panneau). Au milieu, le panneau rond bleu qui signifie en revanche une obligation pour les vélos (souvent en bordure d'une voie rapide sur laquelle ils ne sont - heureusement - pas autorisés à circuler). Généralement, ce panneau est doublé d'un autre panneau rond mais cette fois cerclé de rouge (celui de droite) qui signifie une interdiction. Il est alors posé sur la chaussée réservée aux véhicules à moteur. A gauche, le panneau carré apposé au niveau des pistes/voies cyclables qui signifie que les vélos sont autorisées (mais non obligés) à les emprunter (par exemple, lorsqu'il s'agit de trottoirs, en théorie interdits aux vélos sans ce panneau). Au milieu, le panneau rond bleu qui signifie en revanche une obligation pour les vélos (souvent en bordure d'une voie rapide sur laquelle ils ne sont - heureusement - pas autorisés à circuler). Généralement, ce panneau est doublé d'un autre panneau rond mais cette fois cerclé de rouge (celui de droite) qui signifie une interdiction. Il est alors posé sur la chaussée réservée aux véhicules à moteur.

A gauche, le panneau carré apposé au niveau des pistes/voies cyclables qui signifie que les vélos sont autorisées (mais non obligés) à les emprunter (par exemple, lorsqu'il s'agit de trottoirs, en théorie interdits aux vélos sans ce panneau). Au milieu, le panneau rond bleu qui signifie en revanche une obligation pour les vélos (souvent en bordure d'une voie rapide sur laquelle ils ne sont - heureusement - pas autorisés à circuler). Généralement, ce panneau est doublé d'un autre panneau rond mais cette fois cerclé de rouge (celui de droite) qui signifie une interdiction. Il est alors posé sur la chaussée réservée aux véhicules à moteur.

Voilà pour la législation. Reste(nt) maintenant la pratique (et l'éthique). On peut effectivement se demander, en tant qu'automobiliste, pourquoi un cycliste se priverait d'un aménagement qui lui est réservé pour rouler sur la chaussée principale. Eh bien non mes chers amis automobilistes, ce n'est ni par méconnaissance, ni pour vous emmerder. Que cela soit clair. C'est tout simplement une question essentielle de sécurité contrairement à ce qu'on pourrait penser. Pour faire simple, séparons les cyclistes en deux catégories.

1- Les promeneurs. Ils sortent prendre l'air et roulent tranquillement. Ils n'ont pas d'horaire à tenir et roulent à moins de 20 km/h (souvent entre 12 et 20). Dans cette catégorie, il y a notamment toutes les sorties en famille avec des enfants disposant de vélos à petites roues (jusqu'au 20 pouces) et donc, circulant lentement.

2- Les autres. Vous avez ici les sportifs (les rouleurs), ceux qui vont travailler, les voyageurs qui parcourent de longues distances, etc. La vitesse est variable mais toujours au-dessus de 20 km/h (sauf montée et encore, s'ils sont équipés d'assistance électrique...).

Pour la catégorie 1, on comprend aisément qu'il y a grand intérêt à emprunter la piste/bande cyclable.

Pour les autres, c'est clairement une option dangereuse. La bande cyclable, en effet, comporte de multiples intersections comme les sorties de parking, de propriétés, où les véhicules doivent en théorie marquer deux fois l'arrêt (au niveau de la piste cyclable puis au niveau de la chaussée). Malheureusement, beaucoup d'automobilistes zappent ce premier stop et chaque croisement est un risque important si on circule vite. Clairement, il est impossible de circuler vite, sinon on va au carton. Ajouter à cela les chicanes à chaque intersection de route (et oui, les voies cyclables ne les coupent jamais perpendiculairement), doublées de plots pour éviter que les automobilistes dont la France a le secret ne s'y engagent et y stationnent. Clairement dangereux quand on va vite : il y a de quoi accrocher le guidon et voler. 

On peut ajouter que ces aménagements pour les vélos reçoivent tous les débris de la route (graviers, morceaux de ferrailles...) repoussés par les roues des voitures. Grand est le risque, si on roule vite, de déraper dessus et de tomber, voire de crever.

J'espère que ces éclaircissements permettront de diminuer le nombre d'automobilistes qui pestent contre les vélos sur la chaussée. Le plus rageant dans tout ça, c'est que très souvent, celui qui m'a dépassé me fait freiner à l'intersection suivante parce qu'il n'a pas anticipé la voiture qui arrive dans le rond-point. A vélo au moins, comme chaque ralentissement se paie en terme d'effort pour relancer, on réfléchit davantage et on anticipe. On circule de manière régulière et finalement, en agglomération, à 20 km/h de moyenne, on est à la même vitesse que les véhicules à moteur. En conclusion : restez sagement derrière ; au pire, vous ne perdrez que quelques secondes ! Merci !

 

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Rédigé par lta38

Publié dans #vélo, #humeur

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