12/12, grands chelems, etc. 8 septembre 2010
Publié le 8 Septembre 2010
Skier tous les mois de l'année en France. Voilà une idée comme je les aime qui sort un peu des sentiers battus. Appellé tantôt le 12/12, tantôt le grand chelem, le ski chaque mois de l'année est relativement facile en France si l'on s'autorise l'emploi des remontées mécaniques comme l'aiguille du Midi. C'est pourquoi, lors de la réalisation d'un 12/12 en 2001 suite à un enneigement peut-être centenaire, je m'étais fixé quelques "règles" pour ce petit "jeu". Au-delà de skier une course au moins par mois de l'année, je trouvais intéressant de :
- Réaliser au moins une course chaque mois sans remontées mécaniques
- Réaliser au moins une course différente chaque mois (ne pas réitérer en été plusieurs fois THE bon plan de l'année)
- Ne pas faire d'aller-retour sur un bout de névé mais une vraie course en soi
- Chercher un ratio de 60% de ski pour 40% de portage (au moins, en faveur du ski) ; ce qui semble correspondre au seuil à partir duquel on est plus rapide en prenant les skis que sans.
- Réaliser un dénivelé mini de 1000 m pour l'ensemble de la course
Je n'ai jamais fait une fixation sur le ski 12 mois sur 12 mais je trouve intéressant, lorsque les étés le permettent (pas en 2003 bien sûr !), de se creuser un peu la tête pour trouver des idées de sorties originales, presque exotiques, voire dépaysantes. Au-delà de cet exceptionnel grand chelem de 2001 (qui faisait partie d'une suite ininterrompue de 21 mois de ski), j'ai pu réaliser d'autres "challenges" sympas : 10/12 en 2002, 2004 ou encore 2008 ; 8/12 en Vercors en 2008 (massif qui culmine à 2300 m SVP !)...
Cette année, ayant fait une "petite" saison de ski eu égard aux précédentes avec une certaine baisse de motivation au printemps pour différentes raisons, les conditions de fin de saison furent très propices. C'est pourquoi en juin, juillet et en août, j'ai pu faire quelques beaux circuits à skis qui m'ont laissé d'aussi beaux souvenirs que des courses plus mythiques. Le grand chelem paraissait alors réalisable. Restait toutefois à valider septembre, le mois le plus délicat. La neige annoncée hier était de bonne augure mais ce mercredi était prévu excécrable par les prévisionnistes.
Quel n'est pas mon étonnement de voir ce matin un ciel tout bleu, des sommets tous blancs et un énorme plantage météo. Dommage, j'étais disponible et c'était sans doute une journée où l'on aurait pu trouver de quoi se mettre sous les spatules. Cette images prise sur le site snoweye confirme cette journée magnifique sur les hauts sommets de la Maurienne. Allez, septembre n'est pas fini.