1200 m/h
Publié le 12 Février 2014
Quand j'ai découvert le ski de rando étant ado (en réalité à l'aube de mes dix-huit ans), je me suis naturellement orienté vers la presse de montagne et intéressé aussi à la compétition et aux performances physiques des acteurs. Par un petit calcul à l'époque en tenant compte des profils des courses (Pierra Menta, Belle Etoile...) et des descentes, j'avais estimé que la vitesse ascensionnelle moyenne des bons coureurs tournait autour des 1200 m/h (j'étais sans doute un peu en-dessous de la réalité)
Ce chiffre reste aujourd'hui une référence. D'abord parce que si 1000 m/h, ça reste accessible au plus grand nombre (des randonneurs aguerris), 1200 m/h en revanche, ça commence à couiner. C'est à partir de là que la différence se fait. Et puis c'est un "chiffre rond". On a 60 minutes dans une heure donc 1200 m/h c'est 20 m/min sur la Suunto.
Quel rapport avec la sortie du jour me direz-vous ? Eh bien Emie à guère plus de quatre ans a elle-aussi fait du 1200 m/h... Mais à la descente ! Trois heures de ski et un peu plus de 3500 m de dénivelé négatif, le tout entrecoupé de montées en télésiège/téléski qui permettent (aussi) de récupérer. Elle progresse elle-aussi, et sûrement plus que son Papa qui plafonne.
Et on fait même des pistes rouges. Bon d'accord, au Collet, elles sont assez faciles. Quoique : la Cembro qui descend des Plagnes sous le télésiège comporte un passage raide et étroit pas si facile à négocier. Et pourtant, ça paaaasse !
Bel enneigement encore cette année.
On termine la journée par 50 m de dénivelé (à pied pour Stella, tractée pour Emie) jusqu'au (vrai) sommet des Plagnes pour le goûter. Malheureusement, comme le beau temps ne dure jamais plus d'un jour cet hiver encore et qu'il a fait beau aujourd'hui, il faut bien préparer le mauvais du lendemain et commencer à envoyer des nuages d'altitude en fin de journée, nous privant d'un coucher de soleil pour la dernière (longue) descente jusqu'à Malatrait.