Boires et déboires à Comboire

Publié le 6 Septembre 2011

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A boire, il y a à Comboire. Des voies de tout niveaux vous trouverez, du facile à l'extrême et même avec du gaz en deuxième, troisième voire quatrième longueur.

Les déboires, ce sont les claques que l'on prend quand on regarde le chiffre. Une fois de plus, j'ai trouvé ici (et Candice qui m'accompagnait était aussi de cet avis) les cotations bien sèches. Je rajouterais sans hésiter un + voire un niveau à chaque fois pour homogénéiser avec ce que l'on rencontre de manière générale.

Dans tous les cas, on s'est bien régalés une fois passée la première longueur bien à bras et bien patinée pour accéder à la vire où l'on monte le sac afin d'avoir le confort. Au-dessus, les longueurs sont superbes : une première partie en rocher gris, en dalle ou parfois déversante comme dans le splendide 6c de "pacha qui rêve" puis une suite pile sous les surplombs sommitaux, dans un océan de gouttes d'eau ocres. Dans cette section moins raide, les goujons s'éloignent : attention à la râpe Emery en cas de plomb. Tout ça pour donner des longueurs de toute beauté d'environ 35 m (corde 70 m indispensable, voire 80 pour plus de confort).

On se met à rêver de finir dans le grand toit mais ce n'est plus de notre niveau.

Fin à la nuit noire avec la dernière longueur une frontale à l'appui. Les escalades en extérieur after taf commencent à être difficiles. Les jours raccourcissent très vite. On se rappelle qu'on est quasi à l'équinoxe donc que l'on a un ensoleillement digne d'une fin mars. Bientôt l'hiver...

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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