Coqs 2014 (II) : prélude.
Publié le 20 Avril 2014
Une fenêtre météo s'annonce pour ce dimanche matin. Après le vent de nord de la veille, les nuages se sont enfin dissipés au crépuscule. Si il n'y a pas de mauvaise surprise, c'est une belle opportunité pour monter faire un affût aux tétras après l'écueil d'il y a quinze jours.
Il faut garder la motivation lorsque le réveil sonne. Un coup d'oeil au dehors : il fait grand beau et la lune gibbeuse éclaire le ciel. Elle me permettra de monter sans frontale. 3h30. La chouette hulotte chante, la bécasse croûle. Deux biches et un cerf rejoignent le couvert après les deux renards rencontrés en voiture. Le "chemin" est tout "balisé". L'aube s'annonce somptueuse.
5h15. Tout est en place. Il fait 0°C dans la tente et le ciel reste clair. Ca devrait le faire. Y'a plus qu'à attendre.
5h45. Toujours rien. Pas le moindre chant de coq même dans le lointain.
5h55. Tout à coup un chuintement. Là, tout près. Il est là. On commence déjà à y voir un peu clair. C'est la première fois que je les entends démarrer aussi tard (50 min avant le lever astronomique du soleil). "Les" car très rapidement ils sont trois puis cinq sur la place de chant.
Ils resteront avec moi jusqu'à 8h. En revanche, ils n'iront pas là où je les attendais et resteront de l'autre côté de la tente. Heureusement pour les observations et les images, ma tente s'ouvre de tous les côtés.
A suivre.