Coup de froid
Publié le 1 Septembre 2012
Week-end en Haute-Savoie pour le mariage de Fanny et Andrew. Je dispose de deux heures samedi matin et il est très tentant d'aller tâter cette neige fraîche ayant fait chuter les températures de 20°C en l'espace d'une semaine. Je monte en voiture à Bionnassay et prend la direction du Nid-d'Aigle. Je pensais ne pas avoir le temps d'aller jusqu'en haut mais les sensations sont bonnes. Il faut dire qu'avec 5°C au parking, je suis dans les conditions optimales en ce qui me concerne. Rien à faire, dès qu'il fais frais, j'avance !
Je profite d'une bonne trace jusque vers 2200 m puis le randonneur qui m'a précédé a fait demi-tour. Je continue en traçant dans 15 à 20 cm de neige et en une heure, me voici au Nid-d'Aigle, quasi désert par ces conditions météo et l'absence de rotation ferroviaire. Je suis d'ailleurs un peu hors contexte en short et t-shirt alors que je croise un petit groupe d'alpinistes équipés de pantalons, vestes, bonnets et gants !
Pour boucler, je reviens par le mont Lachat et Bellevue. Timing parfait. Même si je ne suis pas pressé de voir la neige pour skier et que j'espère profiter d'un bel automne, j'avoue que cet interlude hivernal n'est pas pour me déplaire. Mais que tout le monde se réjouisse. Cette neige fondra vite et laissera libre cours aux activités dites estivales. Pour la petite histoire, on notera un phénomène plutôt inhabituel. En général, lors de coups de froid estivaux, les Alpes sont touchées de manière décroissantes du nord au sud et les Hautes-Alpes sont souvent épargnées (sauf le Pelvoux). Et bien cette fois-ci, même le Queyras a reçu : 30 cm au col Agnel. Et il semblerait que ce soit en Haut-Bréda (Belledonne nord) que les chutes de neige aient été les plus basses (1400 m contre 1800 m en Haute-Savoie). D'ailleurs, cette différence était encore visible deux jours après. Dimanche après-midi, les dômes de Miage resplendissait sous le soleil et le Nid-d'Aigle à près de 2400 m avait presque perdu toute sa neige. Le lendemain, à l'heure où j'écris ces lignes, la neige reste présdente sur Belledonne vers 2200 m, preuve qu'elle y est sans doute tombée en plus grande quantité, mais qu'aussi les nuages s'y sont accrochés sans doute plus qu'ailleurs, retardant la fonte. Allez, maintenant, place à la rentrée.