Dent de lait
Publié le 3 Décembre 2014
Les filles sont motivées pour aller enfin à la dent de Crolles dont elles entendent beaucoup parler. Emie marche maintenant super bien ; c'est dingue les progrès en quelques mois et ce devrait être une formalité pour elles. Peut-être un peu trop pédago mais comme l'idée est reçu avec enthousiasme, je leur concocte à chacune une carte de la montée en situant les différents points remarquables. Ainsi, au fur et à mesure de l'ascension, elles identifient où l'on est et ce qui est à venir.
On démarre un peu avant 14h30, les ayant laisser jouer un moment après le repas. Le départ se déroule à la limite de la mer de nuages, descendue de 500 m depuis la veille mais toujours aussi épaisse en-dessous. Les arbres sont givrés du fait de la température autour de zéro.
Le sentier bien humide est boueux mais au-dessus du col des Ayes, on passe assez vite au soleil, de plus en plus marqué et ensuite, dans la traversée vers le pas de l'Oeille, en mode tee-shirt.
La montée déroule. Aucune pause n'est demandée mises à part deux très courtes pour se désaltérer. Le paysage est somptueux. La fin de journée s'annonce démente.
ans le pas lui même, les filles vont même jusqu'à rechercher les passages les plus ardus pour le plaisir de faire de la presque escalade. Ca déroule si bien qu'on est à 16h au sommet.
La lumière est démente. On en profite mais si je ne les quitte pas de l'oeil(le) étant donné la falaise juste à l'est de la croix.
La mer de nuages est fantastique et le petit fisheye monté sur le GM1 n'est pas monté pour rien. On ne sait plus où donner de la tête. En plus, pas un souffle d'air même si il fait un peu frais quand même. Ca change de la veille.
On ne voit pas le temps passer et il est déjà 16h30. Dans vingt minutes, le soleil va disparaître de l'horizon. Il faut descendre. Les filles auraient bien encore joué au sommet mais ce n'est plus trop le moment.
Un dernier coup d'oeil sur ces magnifiques montagne et c'est la descente.
Sauf qu'au moment de partir, un chocard vient nous narguer et m'offre quelques belles images. Encore cinq minutes de passées.
Ne trainons plus ; dans un quart d'heure le soleil sera passé sous la ligne d'horizon. Cela ne m'empêche pas de conserver l'idée de départ : descendre par le sangle de la Barrère puis letrou du Glaz en passant les cheminées et en allant visiter la grotte.
Une lumière de fou !
Celle-là, elle va rester dans mon top ten.
Dans le rétro, c'est pas mal non plus; respectivement au 7,5 puis au 12 mm.
Dernières lueurs sur le sangle de la Barrère.
Quelques plaques de neige non gênantes. L'hiver ne veut pas venir et on s'est régalés depuis trois mois.
Fin du sangle à la tombée de la nuit. On gèrera toutefois la descente du trou du Glaz sans lampe dans les passages câblés jusqu'aux cheminées où il faudra se résoudre à les sortir. Visite de la grotte : il fait presque aussi nuit dehors que dedans. Fin de la randonnée dans la fraîcheur de l'automne, pas si pire pour un 4 décembre. Les filles aussi ravies que le Papa. Une magnifique après-midi.