Des bolets pour le début de l'automne biologique
Publié le 1 Septembre 2013
Comme dit hier, l'automne commence pour moi au début septembre. Avec l'altitude, les premiers signes biologiques sont déjà visibles. Partout, les jours ont déjà raccourci (dans trois semaines, les nuits seront désormais plus longues que les jours), les ombres s'allongent, la fraîcheur du matin et les brumes gagnent du terrain.
Le début septembre coïncide aussi avec la rentrée des classes (et donc la fin des vacances) et souvent, avec la sortie des champignons.
Bien sûr, on en trouve dès le mois de juin (et même au printemps pour les morilles, les hygrophores de mars, les tricholomes de Saint-Georges et j'en passe) et c'est le cas chaque année pour la chanterelle ; mais la vraie saison des champignons c'est septembre - octobre. Dans nos "régions", c'est en tous cas à ce moment précis qu'on peut commencer à chercher le cèpe de Bordeaux, l'edulis.
Certaines saisons, ils arrivent dès août ; d'autres, il faut attendre octobre. Mais ça dépend aussi des places, le cèpe poussant chez nous entre la plaine et jusque vers 1900 m d'altitude.
Première sortie donc suite à quelques informations glanées ça et là sur un début de poussée. Ce n'est pas le gros paquet dans les bois mais mon coin le plus prolifique sera une fois de plus fort fidèle.
Quelques images de différents specimens avec le petit Canon s100 à 640 ISO (et souvent 1/6 à 1/20è de sec à main levée - il faisait fort sombre dans les bois à 7h30 du matin).
Ca ne vaut certes pas le reflex mais le petit compact ne s'en sort pas si mal avec un peu de Lightroom derrière.
C'est toujours un grand plaisir de trouver ces bolets même si culinairement parlant je le mets à égalité avec la chanterelle.
Pour les curieux : forêt d'épicéas de moyenne montagne du massif de Belledonne. Je n'en dirai pas plus ; je rajoute même qu'aujourd'hui, si j'avais erré dans le même secteur sans connaître ce bois en particulier, je n'aurais pas rapporté grand chose. Il y a le biotope, il y a le moment favorable mais il y a aussi les coins.
Quelques chanterelles également malgré le petit manque d'humidité qui commence à se faire sentir. Heureusement, en terrain dégagé, le fraîcheur des nuits de début d'automne (et donc la rosée) pallie le manque d'eau.
Ce n'est pas la cueillette du siècle mais près de sept kilos c'est un bon début et pour les yeux avant le palais, une agréable palette de couleurs (photo smartphone pour cette dernière).