Eboulement à Jean Collet
Publié le 30 Octobre 2014
J3 de notre séjour dans le coin et direction Orionde. Il fait nettement moins froid que la veille. Après cinq minutes de marche, on observe les chamois juste sous le sentier.
Eh bien ma foi, c'est qu'il dépanne vachement bien ce petit 45-150 Panasonic monté sur le Lumix GM1.
Un quart d'heure de marche plus loin, le sentier a disparu. Plusieurs randonneurs venus de pré Marcel feront demi-tour. Une énorme tour s'est effondrée durant la nuit. Que faire ? Tout d'abord, observer tout en étant à l'abri. Je "dépose" les filles à un endroit abrité des chutes de pierres en leur disant de ne pas bouger et je vais voir. En taillant des marches (mais il aurait fallu un piolet) en tapant du pied, je réussis à passer avec les baskets mais c'est vraiment craignos, d'autant que ça peut encore parpiner. Je reviens puis retourne sécuriser la moitié du passage avec mon brin de 15 m (il aurait fallu 30 m entre le poteau et le câble, c'eut été parfait). Mais que faire, je fais la moitié puis je vache les filles sur une verne avec la menace de chutes de pierres puis je sécurise la seconde moitié puis idem ? Le jeu n'en vaut pas la chandelle. Je jette l'éponge et on remonte à Jean Collet.
Et du coup on est bons pour une longue descente vers la Gorge.
1100 m de déniv' mais surtout bien casse-pattes, plein de cailloux.
Et quasi plus de batteries pour trouver une bonne âme jouant le rôle de taxi.
Du coup, Val se charge de faire l'intermédiaire et c'est encore une fois l'irremplaçable Toto qui nous sort de ce mauvais pas. Un immense merci à lui pour la récup' entre la Gorge et St-Mury.