Fin de saison aux Plagnes
Publié le 5 Juin 2013
Après la dernière Dent par le pas de l'Oeille, même si il y a sans doute encore de l'intérêt à y monter les skis pour traverser sur les hauts de Chartreuse, voici la der du côté du Collet-d'Allevard, et sans doute la der pour Stella cette saison.
Départ au milieu des crocus ; c'est plutôt seconde quinzaine d'avril non ?
Ca slalomme un peu sur les plaques de neige au départ mais n'oublions pas : nous sommes le 5 juin à 1700 m d'altitude sur une légère pente orientée à l'ouest. Et puis à la descente, en se tenant le long des téléskis du lac, la neige est omniprésente.
Stella alterne entre tractage et montée en peaux.
A 1950 m nous sortons la sonde et mesurons 170 cm de neige sur le plateau sous les Plagnes. Même si cela venait à fondre à la vitesse de 8 cm/jour (vitesse max. de fonte pour un névé, par température maximale de l'ordre de 20° et minimale empêchant le regel), cela veut dire qu'il devrait rester de la neige aux Plagnes jusqu'à la fin du mois. Et comme cette vitesse est une maximale et rarement observée chaque jour sur une longue période (sauf canicule prolongée), on peut s'attendre à ce qu'il reste de splaques de neige début juillet. Autant dire que dans les talwegs prononcés et là où les avalanches ont amoncelé de la neige, c'est sûr, il va rester tout le mois de juillet sous 2000 m.
Rencontre avec un triton alpestre.
Corniche sommitale : quatre mètres d'épaisseur en moyenne, parfois trouée. Bien rester loin du bord !
Bonne pause au sommet. La face sud-ouest des Grands Moulins est toujours skiable.
Stella se débrouille bien sur le haut malgré une neige un peu pourrie.
On finit par retrouver la neige de névé bien portante. On voit très bien ici que la neige descend pile jusqu'au parking.
De bien belles courbes sur le névé. Bravo Stella.
Fin du ski, pile au Super-Collet.
J'avais à coeur de revenir une fois avec ma grande au début juin. Dans quelques années, elle pourra dire : j'ai skié ici en juin. C'était aussi l'occasion de finir la saison pour elle en regardant le printemps qui s'imisce tout doucement en ces lieux qu'elle commence à bien connaître.