Rando-tractage, acte III
Publié le 8 Décembre 2013
La neige tarde à venir ; en revanche, cela ne nuit pas aux randonnées à skis avec les enfants car il y a juste ce qu'il faut pour recouvrir les routes non déneigées et les pistes forestières. Nous ne sommes que dans la première quinzaine de décembre ; et les filles ont déjà pu skier trois fois dont deux fois en rando. Aujourd'hui, nous optons pour la classique du Charmant Som.
Le système est bien rôdé et j'arrive à tracter les deux sur ce genre de montée en pente faible. Je prends en plus les skis d'approche de Stella au cas où mais ce serait uniquement si on décidait d'aller au sommet. Si l'on veut être aux bergeries pour le pique-nique du midi, il va falloir tracter. Bon ça va nettement moins vite qu'avec une seule mais je parviens quand même à doubler pas mal de raquettistes. Et ça permet de faire comme si j'avais fait une journée à 2000 m de dénivelé. D'ailleurs on n'est pas les seuls. On croise aussi Jacques qui tracte son fils dans la luge.
A l'oratoire, le sommet se découvre. On poursuit jusqu'aux bergeries comme prévu. Finalement, Stella ne veut pas tenter le sommet ; quant à Emie, elle est encore trop petite. Elles resteront à jouer un moment avec Val pendant que papa ira explorer la petite bosse d'à côté puis le sommet.
Quelques courbes plus tard, sur un manteau neigeux minimal mais pas si mauvais, je rejoins la troupe et on se prépare à descendre.
La partie jusqu'à l'oratoire est bosselée, non damée et assez dure mais finalement, ça passe sans souci pour tout le monde.
D'autant que le soleil a un peu adouci la surface.
Pour la suite, ça va tout seul, ce n'est que du pur plaisir pour les enfants et donc leurs parents.
Les portions à l'ombre sont en bonne neige froide ; on joue à la poursuite.
A peine arrivés au col de Porte, on croise Candice venue balader dans le coin en famille. Emie balance ses bâtons par terre, très mécontente. "Que se passe-t-il ?" "Moi je veux encore descendre, je ne veux pas enlever mes skis !"
"Mais on est arrivé mon bout'chou !". "Non, je veux pas".