Récupération active

Publié le 19 Juillet 2014

Troisième jour avec Jean et une météo qui doit se dégrader. Dès le matin, l'âne sur le mont Blanc ne donne pas envie d'y être (hein Romain ?). Départ pour la Flégère dans l'idée de faire du volume dans du pas trop dur.

Ce n'est plus la même ambiance : après la solitude de Morcles et des Perrons, on retrouve la foule. Environ quinze personnes devant moi avec deux caisses d'ouvertes et une bonne vingtaine de minutes d'attente. Ce qui donne une moyenne de près de trois minutes par client. Montre en main il m'a fallu trente secondes pour, une fois mon tour venu, avancer jusqu'à la caisse, dire le produit que je voulais, payer avec ma carte bleue et prendre mon ticket en remerciant la charmante hôtesse. Le client moyen met donc six fois plus de temps. Le truc qui me gonfle par excellence. Et c'est souvent idem aux péages d'autoroute. Passons.

L'approche n'est pas des plus bucoliques mais elle est rapide. A 9h30, on attaque la première longueur de "atome crochue". Ca grimpe plutôt pas mal au regard des cotations (pas vu grande différence entre les 6a et les 6b). 6a+ ; 6a ; 6b ; 6a ; 6b. Autre surprise, les guides locaux qui grimpent sans casque. Je ne suis pas du genre à faire la morale sur la sécurité car légèreté rime avec rapidité et rapidité parfois avec sécurité mais ici, avec des tas "d'obus" sur les vires (c'est pas comme la veille aux Perrons), les nombreuses cordées à tous les étages, l'exemple et le risque de laisser un client seul dans une paroi à cause d'une pierre, on a trouvé ça très mal vu dans une voie à trente minutes de la benne (où porter un casque en plus ou en moins...) dans une paroi à l'ombre où l'on ne peut pas prétexter la chaleur... Passons.

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11h15. On love la corde au sommet et dix minutes plus tard, nous voici revenus à l'attaque après une descente express par le couloir des Crochues.

Seconde voie "les violons tziganes". On choisit du facile pour faire du volume et ne pas traîner avec le ciel menaçant même si les prévi météo n'annoncent pas d'orage avant le soir. D'autant qu'on grimpe en corde à simple ; mieux vaut donc sortir par le haut (en même temps, des rappels dans ce type de terrain... très peu pour nous). 13h sommet après six longueurs (5c ; 5b ; 6a ; 6a+ ; 6a ; 5c). Second retour tout aussi rapide.

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Comparaison pour la marche d'approche du retour. Une fois sur le sentier, Jean remonte tranquille à l'index prendre le siège. Moi je descends en trotinnant à la Flégère en coupant par la piste de ski. Bilan, j'arrive avec dix minutes d'avance mais on a tous les deux marché vingt minutes. Si on ne court pas, il n'y a donc pas photo : mieux vaut remonter à l'Index.

Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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