Réveil froid aux Chaudières.
Publié le 17 Novembre 2010
Le mercredi, c'est la journée des enfants. L'an dernier, les mercredis étaient pourris. Pas de chance. Cette année, ça démarre beaucoup mieux. Une fois de plus, ce mercredi est le plus beau jour de la semaine voire le seul valable.
4h30. Le réveil sonne. Le rituel des préparatifs s'engage puis direction Corrençon-en-Vercors. Le temps de se préparer, de monter en voiture et il est déjà 6h00 quand j'attaque une trace très physique dans une neige vierge et belle mais très dense. Ce ne sera sûrement pas du grand ski mais, bonne surprise, cette couche qui repose sur rien devrait me permettre de descendre sans massacrer le matériel grâce à sa densité. Je comptais sur un pré dammage des pistes mais que nenni. Ils n'ont pas encore commencé à préparer les pistes sur le domaine de la Balme. Il faut donc tracer. Le jour se lève lorsque je débouche à l'épaule qui me permet de basculer dans la combe de Fer.
La traversée qui doit me mener au pas de la Balme est très soufflée : je reste en peaux mais que de cailloux. Fort heureusement, au retour, on skie en bas dans le talweg correctement rempli et on remonte en peaux à l'épaule. Il ne devrait donc pas y avoir de passage critique en descente.
Je débouche au pas au même moment que le soleil sort derrière le massif du Taillefer. Le paysage est classique, du "déjà vu" mais comment s'en lasser ?
Je cherche quelques sujets intéressants à photographier et fais quelques gros plans sur les rochers du Playnet.
En contrebas, la mer de nuage vient mourir sur les contreforts du Vercors. A sa limite, les arbres sont givrés.
Sur des plans plus large, on aperçoit un îlot plus coloré. Il s'agit de mélèzes qui ont encore leurs dernières aiguilles.
Gros plan au 300 mm sur ces mélèzes contrastant avec les hêtres qui ont perdu toutes leurs feuilles.
Après ce coup d'œil vers le bas, je repars vers le haut et l'arête qui domine le pas de la Balme.
De petits pins sont accrochés sur celle-ci. Voici une autre image panoramique du sud Vercors.
Coup d'œil dans le rétro : la Grande Moucherolle (salut Nico...) et Sœur Agathe, bien platrées.
Au sommet des Chaudières, le vent du sud commence (déjà) à se lever et refroidit un peu l'atmosphère. Les rochers sont bien plâtrés. Je fais une tentative de descente en ouest mais je laisse vite tomber (pas assez de neige sur les dalles).
La suite est plus classique : retour au point de départ : la neige, bien densifiée, permet de skier sans toucher jusque dans la combe de Fer où je remets les peaux pour remonter sur les pistes du domaine de la Balme.
Et descente par les pistes encore vierges, où, avec un ski bien physique, j'ai la bonne surprise de ne pas toucher un seul caillou. Vite une nouvelle couche par-dessus tout ça !