Système micro 4/3

Publié le 9 Décembre 2014

Depuis 2008 et l'achat de mon premier reflex, je jongle avec un compact pour les fois où je ne veux pas m'encombrer et elles sont fort nombreuses. Vendant aussi de temps à autre des photos, j'ai rapidement compris que les compacts de base étaient vraiment limité en qualité d'image, c'est pourquoi j'avais été séduit par le petit Canon s95 et son successeur le s100. Mais depuis que je suis passé au GM1 (relire le mini-test ici), c'est le jour et la nuit. Pour faire court, pour un peu plus gros qu'un compact et pas plus lourd (mais beaucoup moins que le plus petit des reflex), j'ai une qualité d'image proche de ce que j'obtiens avec mon système EOS en APS-C. Bien sûr, je ne ferai pas d'animalier avec un tel boitier sans viseur mais pour tout le reste, c'est excellent.

Le compromis compacité/qualité d'image/polyvalence/prix peut-il être mieux ? Car aujourd'hui, notamment avec le cashback proposé jusqu'en janvier, l'ensemble GM1 + 12-32 + 45-150 (permettant de faire des plans rapprochés et du dépannage en animalier, le tout d'une qualité très honorable) + Samyang fisheye 7,5 mm coûte moins de 900 euro et pèse environ 700g soit le poids de mon EOS 60D boîtier nu ! Et l'ensemble de base GM1 + 12-32 moins de 300g.

Voyons maintenant de plus près le retour d'utilisation des différents objectifs.


panasonic-12-32mm-f3.5-5.6.jpg- Lumix 12-32 f/3,5-5,6. Peu lumineux au télé, il reste classique au grand-angle 24 mm ce qui fait de lui l'optique de base. Construction inspirant confiance, rétractable manuellement ce qui fait de lui un ultra compact, quasi pancake. En contrepartie, il faut le déployer manuellement avant de faire une photo ce qui une manip' supplémentaire. La qualité d'image est très bonne à pleine ouverture au grand-angle, bonne au télé. En fermant d'un cran elle est excellente au grand-angle et très bonne au télé. Et remarquablement homogène sur l'image. Une réussite totale. Je regrette en revanche l'absence de commutateur MF/AF. Une bague de réglage de diaphragme manuel serait bienvenue car le tactile comme la roue arrière quasi inutilisable du fait de sa trop grande sensibilité rendent pénible le changement d'ouverture sur le GM1. C'est un véritable problème. Pour moi c'est le gros point noir de ce boîtier cette roue arrière (corrigé - pas pour rien - sur le successeur GM5). Mais revenons à l'optique. Le diamètre de filtre est 37 mm. La distorsion est bien maitrisée. Pour moi, y'a pas chercher midi à quatorze heures. Ce kit de base est indispensable.


1342623100.jpg- Lumix 45-150 f/3,5-5,6. Là encore, l'ouverture n'est pas démente (surtout que l'on achète ce type de focale pour l'utiliser souvent dans les plus longues focales) mais on ne peut pas tout avoir. 200g, moins de 10 cm de long. Là encore, la construction de base inspire confiance ; en revanche lorsque l'on déploie le zoom qui n'est pas interne, l'allongement du fût noir en plastique est aussi peu inesthétique (sur le modèle silver) que paraissant peu robuste. Tout comme sur le transstandard, on regretta l'absence d'une bague de réglage du diaph pour les mêmes raisons. La qualité d'image est bonne dans les focales basses, assez bonne au 150 mm. Et ça s'arrange en fermant un poil le diaph. Autant dire que pour le prix (moins de 250 euro), on n'en demandait presque pas autant. Pas sûr que le 45-175 ou le 45-200 soient ud'un meilleur rapport qualité/prix/poids-encombrement.


samyang-7-5mm-f-3-5-pour-capteur-micro-4-3-silver.jpg- Samyang fisheye 7,5 mm f/3,5. Acquisition récente. J'ai été bluffé par la qualité d'image. Très bonne et très homongène dès la pleine ouverture. Et à f/5,6, c'est carton plein ! Bien sûr il y a la distorsion mais on le sait en achetant un fisheye. Il faut jouer avec sans en abuser. On peut aussi corriger beaucoup sur LR mais j'invite alors à recadrer (et donc à perdre du champ) car on perd assez vite en piqué dans les angles. La bague de réglage du diaph est bienvenue. Bien surveiller que l'on ne l'ait pas bougée malencontreusement car l'absence de contacts ne permet pas de visualiser l'ouverture sur le boîtier (qui affiche 00). Et comme le piqué s'effondre à cause de la diffraction à partir de f/11 (j'ai testé à f/22, ouverture vraiment à proscrire, c'est très très mou). La bague de mise au point (objectif manuel) est fluide mais pas trop, juste comme il faut. On la laissera souvent sur l'infini ou un peu avant. Dommage qu'il n'y ait pas un repère à 1m car c'est justement la distance à laquelle, à pleine ouverture, on est net de 50 cm jusqu'à l'infini. Autant dire qu'on laisserait pour la quasi totalité des photos le réglage sur cette mesure. Un autre point négatif : le diaphrage à 6 lamelles : le soleil n'est vraiment pas assez étoilé.

 

Et en plus, un ensemble esthétique, assorti avec le GM1 couleur orange (et métal), à moins de préférer le tout-noir, ce qui est possible également.

Rédigé par lta38

Publié dans #matériel

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