Traces
Publié le 27 Décembre 2013
Fenêtre de beau. Courte mais réelle. Fenêtre de beau et neige fraîche. Allez, zou. Direction Combloux pour ce dernier jour en 74. Vu l'état de la sous-couche sous 1600 m, j'opte pour une montée par les pistes, à une heure à laquelle il n'y a pas de skieurs. Bien agréable pour se mettre en jambes au milieu des sapins enneigés.Je croise un skieur parti bien tôt pour le Petit Croise Baulet et déjà en train de descendre puis rattrape et dépasse un raquettiste et un skieur dans la montée.
Du coup, je suis quitte pour tracer vers le Grand Croise Baulet, un privilège rare. Ne m'attendant pas à une chute de neige si importante (40 à 50 cm ici au-dessus de 1800 m), je n'avais emporté que les Dynastar PDG. Je n'avais jamais tracé dans la profonde avec ceux-ci. Eh bien malgré leur légèreté, c'est plus pénible qu'avec mes fats. Le ski s'enfonce, a du mal à en sortir et en plus, la talonière de la Plum 145 est trop basse ; c'est inconfortable et il faut forcer.
Heureusement, le paysage est somptueux et j'atteins le sommet en milieu de matinée. D'autres skieurs ont pris ma trace mais ils sont encore au bas de la face. J'ai donc la pente pour moi tout seul et je prolonge le plaisir en aval du col de l'Avenaz, versant ouest.
De toutes façons, il faut remettre les peaux alors tant qu'on y est, on n'est pas à 100 m près. De retour au Petit CB je regarde les suivants qui vont descendre.
Tout le monde a l'air de se faire plaisir. Aucune touchette. Par contre, bien qu'il y ait ma trace pour remonter, personne ne prolonge la descente et tout le monde sabote un peu cette belle face est en traversant assez haut pour rejoindre le col de l'Avenaz. J'avais déjà observé cette façon de faire lors d'autres balades dans le coin. Je trouve ça dommage car on doit de toutes façons remettre les peaux pour remonter au PCB. Autant les mettre 100 m plus bas (seulement) en skiant la face dans son intégralité non ?
Passées ces considérations personnelles, je descends le versant est du PCB encore peu tracé alors que beaucoup y montent. Ce ne sera pas la même neige dans l'après-midi. Lorsque je rejoins les pistes, je croise Atma Singh (Yogi Tea). On discute cinq minutes avant que je me laisse glisser une dernière fois, sur les boulevards dammés.