Un matin au Grand Rocher
Publié le 31 Août 2013
Nuit fraîche et humide mais au petit matin, ça semble se dégager. Tout le monde n'est pas encore réveillé. Petit aller-retour très rapide au crête Luisard pour la vue.
De beaux jeux de brume, ça sent l'automne. L'occasion de rappeler quelques "règles" déjà énoncées l'an dernier : je ne donnerai pas d'info de site précis de brame du cerf ; en revanche, je prendrai le temps nécessaire pour répondre aux questions concernant la recherche de site, la conduite à tenir, le matériel, etc... C'est le but du partage via ce blog (et mon ancien site) depuis maintenant treize années.
Le Grésivaudan est sous la couche d'altocumulus.
Après le petit dej., la troupe est prête pour une grande ascension : celle du Grand Rocher, culminant du haut de ses 1925 m toute l'échine allant d'Allevard au col du Merdaret qui marque la limite avec le domaine mécanique des Sept-Laux.
Le lac de Séchident.
Dernière pente pour arriver au sommet.
Summit ! De mon côté, tout en profiant de ces deux petites journées en famille et entre amis, je m'éclipserai de temps à autre pour continuer la provision de myrtilles : tout l'alpage de Belledonne, entre 1500 et 1900 est un bon réservoir de la fameuse baie bleue (ou noire).
Avec ses blocs de granit dit "des Sept-Laux", le sommet à un petit air de Massif Central. Pause au sommet avant le retour au bivouac et la descente dans la vallée en bouclant par Pierre Roubet (après être monté la veille par le crêt du Poulet, ça permet de faire une boucle). Probablement le dernier bivouac de la saison avec les enfants qui en auront bien profité. Le programme à venir reste chargé jusqu'à la mi-novembre entre brame, récoltes, escalade et photo. Même si il faut attendre encore trois semaines sur le calendrier, sur le plan biologique, avec le passage au mois de septembre, c'est pour moi l'automne qui commence dans nos montagnes, une fort belle saison.