Une dent (contre...)
Publié le 15 Janvier 2015
Une Dent (de Crolles) en baskets un 15 janvier avec onze degrés au parking. Une image que l'on n'aimerait ne plus voir même si ce n'est pas désagréable.
Encore que, avec ce vent, j'ai touché la croix et suis redescendu illico. Attention à la glace sur le plateau sommital et le sentier dans la traversée, mais pas de quoi prendre piolet et crampons même si j'ai croisé des randonneurs en étant équipés.
En tous cas, une vue toujours aussi belle au sommet et de quoi laisser son esprit vagabonder. Et avec l'actualité de ces derniers jours, on se pose des tas de questions. Pour ma part, ce fut aussi l'occasion d'avoir une dent contre :
- La politique française de lutte contre le terrorisme et notamment la non-application des lois en vigueur dans ce pays contre ceux qui prônent cette pratique de près ou de loin ; un peu de fermeté bon sang, parallèlement à un gros travail préventif/éducatif. La route est encore (très) longue !
- Les parents qui étaient sans doute Charlie dimanche dernier mais qui ne respectent pas le plan vigipirate devant les écoles ; la France, pays roi de l'égoïsme ?
- Les mots "amalgame" ou encore "stigmatisation" employés à tout va. Le fait de dire "ne stigmatisons-pas" n'est-il pas une façon de stigmatiser en amont, de dire "ne montrons-pas ces gens-là du doigt", comme si ils n'étaient pas comme les autres. Si on s'occupait pleinement du vrai problème ?
Après être monté par la Gorgette, je descends par la voie normale et voici un autre fait qui m'irrite : une route barrée (pour conditions hivernales) alors qu'elle est sèche. Plus généralement, il s'agit d'une déresponsabilisation. Ne pouvait-on pas mettre une barrière amovible, qu'on pourrait lever (à nos risques et périls), par route sèche ? Quand va-t-on cesser de restreindre de force nos libertés ? C'est par ce genre de petits détails quotidiens que cela commence. A noter pour la petite histoire, une barrière toute neuve juste en aval de ces barrages en béton, posée la saison dernière et enlevée cette année (car vandalisée au printemps). Encore un investissement débile pour rien. Avec tout cet argent, combien de personnes dans la merde aurait-on aidées ? (à extrapoler aux investissements dans les ronds-points, les doubles feux tricolores, les détecteurs d'animaux sauvages qui se déclenchent neuf fois sur dix pour le paysan dans son champ ou le promeneur avec son chien, les radars soit-disant "pédagogiques"... pour ce qui est de la route seulement).
Après avoir été philosophe paraît-il, voilà que je deviens râleur. Sans doute l'absence de neige...