Draperies
Publié le 30 Juillet 2015
Grosse hésitation compte tenu de la météo et puis, je tente quand même, relativement optimiste pour le matin au lever du jour. En effet, la soirée ne sera pas terrible quoiqu'une micro éclaircie au crépuscule laissera entrevoir quelques jolies persperctives depuis le "bivouac voiture" en bout de piste forestière.
Départ à la nuit noire, le ciel plein d'étoiles. Rapidement, on se rend compte qu'il y a des bancs de nuages partout. Et se dire qu'on a bien fait d'y aller car avec le réchauffement diurne, tout cela risque assez vite de se transformer en une épaisse et tenace mer de nuages.
Le départ ne se passe pas simplement. Le sol est trempé, le moindre bloc de granit lichéneux savonneux. En plus du risque de s'en mettre une, il y a la navigation, mal aisée en bas par la nuit et un sentier interrompu par une petite coupe de bois récente. Cela vaudra quelques reflexions, quelques noms d'oiseaux aussi et une centaine de mètres de dénivelé en mode "sanglier" (au retour, de jour, ça passe pourtant crême). Pour en rajouter une couche, le sentier et très peu marqué, de plus en plus étroit : bien herbeux en bas et tellement étroit n haut que l'on touche la moindre d'herbe qui l borde. Résultat : au bout d'une demie-heure, après avoir perdu beaucoup de temps par précaution, on entend "chlik chlik" à chaque pas dans les baskets. C'était peine perdue et c'eut été la même avec des chaussures montantes. Là, il aurait fallu des grosses de montagne doublées de guêtres irréprochables. Bref, une randonnée jusqu'au Rognier (par la Maurienne) pas très agréable pour les pieds mais qui va l'être pour les yeux.