Galets psycho
Publié le 19 Avril 2017
Dernier jour Calanques avec Ju. Retour à Canaille dans l'idée de faire deux grandes voies. A 9h, malgré l'absence de vent, la route des crêtes est encore fermée (quelles feignasses !!) donc rebelote pour l'accès par la Ciotat et une petite marche jusqu'au Sémaphore avant la traversée Philémon. Départ pour "voyage chez Cyrano". Quatre longueurs tranquilles très belles (5c à 6a+) nous amènent au fameux poudingue. Je pars dans le 7a bien psycho où aucun galet n'est rassurant. Chaque pas est une crispation en attendant de voir venir le vol, un galet à la main. Finalement, ça passe !!!
Même punition pour Julien dans le 6c tout aussi déversant qui suit. Mais c'est moi en second qui ferai les frais de cette "construction précaire". Je suis un peu à gauche du point et à sa hauteur. Il me faut m'équilibrer pour "déclipper" quant tout à coup... Une salve de galets part sous mon pied et me voici pendu dans le dévers tel un saucisson. Autant dire que les derniers mouv' seront crispés !
Bien content d'en finir avec ces deux longueurs (plutôt 6c/c+) ; les pires galets que j'ai vus à Canaille. La voie est très belle malgré ce petit moment de tension mais on reste dubitatif sur :
- le côté aléatoire de ces deux longueurs de poudingue même après plusieurs passages
- le choix de mettre des goujons (déjà bien corrodés) plutôt que des scellements
- la dernière longueur facile en traversée sur le nez (s'écroulera ? s'écroulera pas ?)
- le relais 5 à l'aplomb du gros nez. Et si tout ça venait à descendre ?
Un dernier petit pas et nous voici au sommet. La route est désormais ouverte ; aussi nous descendons à la voiture puis allons nous garer au parking du secteur Draioun pour la suite de la journée.
L4 : pourquoi avoir mis un premier point à huit mètres du sol ??? (même si c'est du 4a+ pour y aller)