Publié le 3 Janvier 2021
Parti un peu plus tôt, dans l'espoir de profiter d'une éclaircie. Malheureusement, je perds plus de vingt minutes au-dessus des Adrets à cause de la route : une vraie patinoire dès la sortie du village. J'ai la mauvaise idée de prendre l'habituel raccourci sous le col des Ayes. Même la magic' Panda ne passera pas. Tout le monde en vrac. Jamais vu ça. Ciré-glacé. Même à pied on se casse la gueule. Il faudrait un patin à glace sous chaque pneu. Il faudra ruser pour réussir le demi-tour et redescendre 300 m jusqu'à la route principale sans mettre la voiture au tas. Ca passera finalement par la route principale ; plus haut, la neige remplace le verglas et on peut attaquer la spéciale de Pipay. Je démarre à 9h, en même temps que le télésiège qui tourne pour les gamins des clubs.
La meilleure neige étant sous 2000 m et la présence des sapins aidant à la navigation dans un brouillard de plus en plus dense au fil de la matinée, je n'irai pas plus haut. Bien longtemps que je n'avais pas fait le hamster en montant/descendant quatre fois quasiment le même parcours de 450 m de dénivelé. Midi. La matinée a été bien rentabilisée. Il est temps de rentrer avec un dernier petit challenge : garder la voiture les quatre roues sur la chaussée. Avec les nombreux passages, le verglas aura en fait disparu.
Un petit mot sur le ski : neige exceptionnelle. 30 à 40 cm de poudreuse ultra légère. Ca descend sans effort. Et même sans soleil, l'ambiance était fabuleusement hivernale.