Publié le 17 Avril 2020

Ce blog est un peu en sommeil depuis le début du confinement : six billets sur le dernier mois glissant. Du jamais vu sur ces pages. Il faut dire aussi qu'au retour de deux semaines ininterrompues de ski, j'avais levé le pied celle d'avant confinement.

Et attendant la vie s'organise. Je me prends au jeu de cet inventaire ornithologique. Et je constate qu'il y a de la richesse. Avec chaque jour l'arrivée de nouvelles espèces migratrices. Parmi les belles surprises, un faucon pèlerin qui vient taper une tourterelle juste devant ma fenêtre (!!), la huppe fasciée, le pic noir, des torcols bien cantonnés... Quant à notre épeiche, il semble préparer la ponte. A suivre. Allez, voici les dernières images.

Lever de Lune sur le Ferrouillet. Le bonheur appartient à celui (celle) qui se lève tôt.

Lever de Lune sur le Ferrouillet. Le bonheur appartient à celui (celle) qui se lève tôt.

Le bruant zizi. Le nom fait rire les filles. C'est dû à son chant : "zizizizizizizizizizizizizi"
Le bruant zizi. Le nom fait rire les filles. C'est dû à son chant : "zizizizizizizizizizizizizi"

Le bruant zizi. Le nom fait rire les filles. C'est dû à son chant : "zizizizizizizizizizizizizi"

Le pic épeiche de service
Le pic épeiche de service
Le pic épeiche de service

Le pic épeiche de service

Belle observation d'un oiseau courant mais qui ne se laisse pas approcher facilement : le geai des chênes

Belle observation d'un oiseau courant mais qui ne se laisse pas approcher facilement : le geai des chênes

La huppe fasciée. Seule image que j'ai pu faire.

La huppe fasciée. Seule image que j'ai pu faire.

Le petit pouillot véloce qui remue dans tous les sens. Pas facile à capter non plus.
Le petit pouillot véloce qui remue dans tous les sens. Pas facile à capter non plus.
Le petit pouillot véloce qui remue dans tous les sens. Pas facile à capter non plus.
Le petit pouillot véloce qui remue dans tous les sens. Pas facile à capter non plus.

Le petit pouillot véloce qui remue dans tous les sens. Pas facile à capter non plus.

Rougegorge familier

Rougegorge familier

Pinpin

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Rédigé par lta38

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Publié le 16 Avril 2020

Le confinement a parfois du bon. Depuis trois semaines, nous faisons notre sortie quotidienne avec les filles dans le rayon autorisé. J'avais envisagé réaliser une première avec un itinéraire en boucle de longueur 2π centré sur la maison mais étant au milieu de propriétés closes, c'était mission impossible. Beaucoup plus intéressant était de faire des sorties "nature". Peu à peu, l'idée s'est imposée d'elle-même en inventoriant l'avifaune présente à l'intérieur de ce cercle d'environ six kilomètres de circonférence. Les filles se sont prises au jeu et la progression est fulgurante. Y compris au niveau des chants. Parmi les espèces intéressantes contactées, nous avons noté les deux milans (noir et royal), l'épervier d'Europe, le petit-duc scops, le martinet à ventre blanc, la huppe fasciée, le torcol fourmilier, le tarier des prés, le moineau friquet, le grosbec casse-noyaux... Et appris à reconnaître de visu et d'oreille les classiques : mésange charbonnière, pinson des arbres, rouge-queue noir, pic vert, tourterelle turque, grive musicienne, bruant zizi, moineau domestique, corneille noire, pouillot véloce, pic épeiche...

Ce pic épeiche, nous l'observions souvent dans le même secteur. Nous y sommes restés attentifs. Et puis, bingo. Une loge. A deux mètres du sol. Dans un arbre fruitier. "Je ne pensais pas qu'il y avait cet oiseau à côté de la maison ; je croyais que ça vivait que dans les forêts de montagne..." dixit les filles. De très belles observations ce matin ; l'occasion aussi de faire quelques images et de se donner un objectif de suivi pour le mois à venir. Voici donc crée un nouveau journal : la dépêche de l'épeiche. Je ne vous dis pas qu'il sera quotidien mais espère vous faire partager l'avancée de la nichée un peu plus que le ferait un hebdomadaire. A suivre donc.

En attendant, quelques images : Canon EOS 100D + Canon 300 mm F/4 L IS USM + Canon TC 1,4x II (eq 670 mm).

La dépêche de l'épeiche
La dépêche de l'épeiche
La dépêche de l'épeiche
La dépêche de l'épeiche

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Rédigé par lta38

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Publié le 14 Avril 2020

Confinement. J+30. Voilà donc un mois qu'on essaie tant bien que mal de s'adapter. Et, à titre personnel, je dois commencer par reconnaître que je suis un privilégié. A ce jour, je n'ai pas de proche mis en difficulté par le Covid-19, j'ai la chance d'être moi-même en bonne santé, d'habiter en "pseudo-campagne" qui me permet de prendre mon déjeuner au soleil, faire de petites balades quotidiennes avec les filles dans la nature au milieu du chant des oiseaux, d'avoir beaucoup de publications prévues dans un futur proche et donc, du travail à la maison en plus de mon métier principal d'enseignant. Bref, peu de temps pour m'ennuyer. Et puis, qu'est-ce que 30 jours ? Et même 30 de plus ?

Balades quotidiennes
Balades quotidiennes
Balades quotidiennes
Balades quotidiennes
Balades quotidiennes

Balades quotidiennes

Apus melba, tous les soirs

Apus melba, tous les soirs

Cependant, on est en droit de se poser des questions sur la légitimité de certaines mesures. Loin de moi l'idée de remettre en cause la distanciation sociale indispensable qui a motivé le confinement. C'est sans aucun doute incontournable. Mais actuellement, un certain nombre d'incohérences commencent à faire monter la tension chez les uns et les autres. Et ce sont clairement les limites du système. Quelques exemples de ce "deux poids, deux mesures" au niveau des déplacements. En théorie (mais encore une fois, il faudrait porter cela en justice si procès verbal afin d'avoir la véritable réponse), je n'aurais pas le droit d'exercer l'activité complémentaire de mon temps partiel d'enseignant qui consiste, en rémunération de droits d'auteurs, en publications pédagogiques multiples. Cette activité demande (et j'ai plusieurs dossiers sous le coude d'ici cet automne qui, de ce fait, sont décalés donc un manque à gagner) un peu de travail sur le terrain pour a minima photographier et tester du matériel. Si les restrictions techniques semblent indispensables afin de ne pas se mettre en danger et ne pas surcharger les hôpitaux (ni ski, ni escalade, ni parapente...), faire une demi-journée de marche sur sentier à vaches et seul est probablement moins risqué question Covid que d'aller travailler dans un bureau avec d'autres collègues quand bien même on serait seul dans son bureau. Deux poids deux mesures donc et cela commence à devenir pesant.

Bien évidemment, on est tous dans le même bateau. Nombreux sont ceux qui doivent faire face à un manque à gagner, qui ne se rattrapera probablement pas. Heureusement, nous consommons moins et de ce fait, avons moins de dépenses. Et en toute honnêteté, je serais prêt à faire l'impasse provisoirement sur ce revenu complémentaire s'il n'y avait pas de traitements de faveur ou, en tous cas, de traitement différent selon les uns et les autres concernant ces déplacements. Malheureusement, on se rend compte que le confinement est loin d'être appliqué pour tout le monde pareil. Quelques exemples parmi d'autres :
- Des vacanciers passés dans les mailles du filets sur des centaines de kilomètres non renvoyés chez eux et non verbalisés une fois arrivés.
- Les louvetiers, non professionnels, non rémunérés (généralement des chasseurs ayant envie d'aller tuer du loup et assermentés) autorisés à être dans la nature pour tuer des loups (cf les 3 dont deux femelles alpha dans la Drome).

- Pour acheter "la paix sociale", une certaine tolérance (variable selon les endroits j'imagine) dans les quartiers difficiles, en laissant parfois les regroupements de population. En parallèle, on envoie les hélicos pour traquer un pauvre randonneur isolé.
- Encore la chasse, et celle-là elle est énorme, autorisée par utilité publique (oui, vous avez bien lu). L'attestation est datée du 3 avril ; ce n'est pas un poisson. Il suffit pour cela d'être inscrit sur le tir de ce qu'ils nomment les nuisibles (renard, corbeaux...).

Deux poids, deux mesures ?

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Rédigé par lta38

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Publié le 8 Avril 2020

Quand je revois les publications de mon ami Eric qui sonnait l'alerte dès la fin janvier, je me dis qu'il avait vraiment bien analysé la situation. Et rares sont ceux qui avaient vu juste. Du citoyen lambda au plus haut responsable politique. A commencer par moi-même. Le 21 février dernier, je m'envolais pour la Norvège avec Nicolas. Dans l'avion, deux Françaises portent un masque et pas typées asiatiques (on sait que l'utilisation du masque est répandue depuis longtemps en Asie). Cela nous fait sourire. On trouve cette précaution exagérée. Dans l'avion du retour, on rigolait déjà beaucoup moins. En parallèle, les politiques ne font pas mieux. Jusqu'au 12 mars (inclus !!!!!), le soir d'annonce de la fermeture des écoles par Macron, le ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer annonçait que la fermeture des écoles n'était pas envisagée et que la France ne changeait pas de stratégie (!!!). Depuis, ce champion du monde continue d'émettre des annonces démontant systématiquement les précédentes. N'a-t-il pas compris qu'on était loin de tout savoir de ce virus et que le mieux était probablement de se taire et d'agir au fur et à mesure (comme il le fait) en fonction ? Je lance un hashtag #tagueuleblanquer. Après, je pense toutefois qu'il est battu par celle qui est si bête...

Ceux qui avaient aussi tout faux, ce sont les consommateurs qui se sont rués dans les rayons des supermarchés juste avant le confinement pour faire le plein, croyant qu'on aller manquer. Résultat : des mouvements de foule qui ont causé beaucoup de contaminations et au final, sans aucun intérêt puisque dans les premiers jours du confinement, les magasins étaient approvisionnés à peu près normalement et il n'y avait personne. Ironie du sort, ceux qui s'y sont rendus à ce moment-là, se sont du même coup retrouvés en "avance" sur les autres. A ce propos, il faudra qu'on explique l'histoire du PQ. Autant les pâtes, je veux bien. La denrée peu chère et facile à préparer. Mais le PQ... Au pire, il y a l'eau et les doigts non ? 

En parallèle, cette crise met en évidence les défauts de notre système et ça, en revanche, beaucoup l'avaient déjà pointé. Le système de santé par exemple, fracassé d'années en années par nos gouvernements successifs. Mais aussi la mondialisation qui consiste à ne pas être autonome. Alors certes, si un habitant de Tromsø ne doit manger que du local, il risque de se toucher pour manger des fruits. Mais sans aller jusqu'à ces extrêmes, on prend aujourd'hui toute la mesure des délocalisations de production, souvent à des fins financiers. Attention, il s'agit bien de souvent. A titre d'exemple et j'aurai l'occasion de revenir dessus, je viens de recevoir la nouvelle tente Samaya à tester. C'est un produit ultra haute gamme qui vient occuper une place jusqu'à présent laissée libre. La (toute nouvelle) petite entreprise annécienne qui en est à l'origine et qui prend par ailleurs de plein fouet la crise sanitaire fait fabriquer le produit en Chine. Mais pas pour des raisons financières. La seule boite capable de fabriquer cette tente en respectant le cahier des charges technique s'avère être chinoise. Mais bon, ne nous voilons pas la face ; bien évidemment la délocalisation de production est bien souvent dans une optique économique.

Par ailleurs, ces déplacements sont aussi vecteurs des virus. Voilà donc que les avions, déjà coupables de nombreux maux environnementaux et sanitaires (pollution), perdent encore un point dans le sanitaire... Ne faudra-t-il pas revoir notre mode de vie, notre façon de travailler ? Pour le travail, cette crise devrait nous en apprendre sur les possibilités de développer le distanciel. Mais pour nos loisirs ? Est-on prêt à changer nos habitudes ? Au retour d'une très belle sortie dans Belledonne je ressens les mêmes émotions qu'au fin fond des fjords de l'Arctique mais pourtant, le besoin de découvrir de nouveaux paysages reste présent. Alors ? On a pu voir à quel point ce n'est pas gagné. Il suffit de suivre un peu l'actualité (au moins le factuel, parce que l'interprétation...) et voir qu'il y a des Français qui sont quand même partis en voyage lointain (hors Europe) trois jours avant le confinement et qui, aujourd'hui sont coincés avec des conditions similaires à la prison (confinement dans leur location avec livraison de repas et interdiction de sortir). Eux-aussi ils avaient tout faux mais là pour le coup, c'était sacrément risqué de partir quand même.

Et la météo ? Depuis quatre semaines, nous avons un début de printemps magnifique. Cela est ressenti comme une frustration pour les uns (qui ne peuvent pas sortir) et une aubaine pour les autres (cela rend le confinement moins pénible). Pour ma part, je me situe dans les seconds. Franchement, tant qu'à être confiné, autant que ce soit sous un soleil radieux. Rien n'empêche de passer la tête par la fenêtre et même d'aller faire quelques pas. Et puis, concernant le ski, au moins, on n'est pas nargué par la poudre : il n'y en a pas. Et la neige transformée, pour moi, ça va cinq minutes. C'est sympa de temps en temps mais ce n'est quand même pas l'enthousiasme de la neige froide. Bon par contre pour la grimpe, ça commence à démanger. A ce sujet, j'essaie d'entretenir des exercices trois fois par semaine. Entre autres celui-ci (déjà évoqué sur ce blog), sur une poutre ou une barre de traction (voire une branche), le tout est de n'utiliser que les phalanges (sur les deux premières je trouve que c'est pas mal) et pas toute la main, et en pronation :
- 1er minute : 8 tractions
- 2è minute : 30 sec suspension
- 3è minute : 20 sec blocage à 45°
- 4è minute : 8 tractions
- 5è minute : 35 sec suspension
- 6è minute : 25 sec blocage à 90°
- 7è minute : 6 tractions
- 8è minute : 20 sec blocage à 135°
- 9è minute : tractions max
- 10è minute : suspension max
- repos 5 minutes puis répéter 3 fois l'opération (donc 4 séries) soit 55 minutes d'exercice.

Bon, pour en revenir à la météo, elle pourrait aussi avoir tout faux si, comme ces dernières années, on aurait un mars-avril plutôt clément et un mois de mai dégueulasse, au moment du déconfinement présumé.

Reste à voir quand aura lieu ce déconfinement et surtout quels changements de vie vont s'opérer à ce moment-là. Et il faut s'attendre à ce qu'il y en ait. Il faudra probablement faire une croix sur certaines vacances non soldées avant le mois de mai. Pour ma part, j'ai déjà fait une croix sur celles qui approchent. Mais en même temps, il va aussi falloir redresser les entreprises qui seront en difficulté et chacun devra s'y mettre. Il y a aussi une grande inquiétude pour les professionnels du tourisme. Qu'en sera-t-il de l'été ? En toute logique, si le virus nous laisse un peu tranquille et que certaines mesures ( + conditions météo ?) lui sont défavorables, on devrait pouvoir prendre un peu de temps pour "s'évader" mais il faut garder en tête qu'on ne pourra peut-être pas partir aussi longtemps que d'habitude et aussi loin qu'on le souhaite. L'occasion aussi de redécouvrir la nature proche de chez nous. A ce sujet, je travaille sur la réédition de mon topo Belledonne Escalade pour ce début d'été. J'y reviendrai très bientôt.

En attendant, de mon côté, j'en profite pour avancer toutes ces publications, en parallèle de la gestion de mes classes et de la maison. Fort heureusement, j'ai de la chance d'avoir deux filles parfaitement autonomes. Quant au dehors, nous avons de la chance d'être à la quasi campagne et d'avoir de la verdure boisée autour de la maison. On redécouvre la nature autrement.

Bon courage à tout le monde. Prenons soin de nous et laissons faire les choses. D'autres temps meilleurs viendront. Armons-nous de patience et de grâce, cessons d'être trop tranchés dans nos prises de position. Comme dit, les événements se chargent de nous faire comprendre qu'on a tout faux dans nos certitudes.

Montage de la tente Samaya. Prise en main intra muros en attendant mieux. Tente 4 saisons. 2-3 places, 1600 g.
Montage de la tente Samaya. Prise en main intra muros en attendant mieux. Tente 4 saisons. 2-3 places, 1600 g.

Montage de la tente Samaya. Prise en main intra muros en attendant mieux. Tente 4 saisons. 2-3 places, 1600 g.

"Coincés entre la gare et le Vieux Port, on n'est pas les plus à plaindre" disait Bouga. Je préfère la version : "Coincés entre la plaine et la Dent..."
"Coincés entre la gare et le Vieux Port, on n'est pas les plus à plaindre" disait Bouga. Je préfère la version : "Coincés entre la plaine et la Dent..."
"Coincés entre la gare et le Vieux Port, on n'est pas les plus à plaindre" disait Bouga. Je préfère la version : "Coincés entre la plaine et la Dent..."

"Coincés entre la gare et le Vieux Port, on n'est pas les plus à plaindre" disait Bouga. Je préfère la version : "Coincés entre la plaine et la Dent..."

Les oiseaux chantent dans tous les sens. Ici, une fauvette à tête noire.

Les oiseaux chantent dans tous les sens. Ici, une fauvette à tête noire.

Lever de Lune sur le télésiège du Gypaète et sa fermeture anticipée cette année

Lever de Lune sur le télésiège du Gypaète et sa fermeture anticipée cette année

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Rédigé par lta38

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Publié le 29 Mars 2020

Je la considère comme terminée. Elle était partie sur les chapeaux de roues. L'anticyclone de janvier et les pluies succédant systématiquement aux épisodes neigeux l'ont rendue en demi-teinte. Avec le glas sonné par Macron le 17 mars. Je dis bien par Macron et non par le Covid-19. Disons par les deux car si l'épidémie est un véritable fléau indiscutable, il semble qu'une partie du problème soit notre incapacité à soigner beaucoup de monde en simultané et cela, nous la devons à tous nos gouvernements, l'actuel inclus, qui depuis des années, ont massacré le service public, santé incluse.

Bon et le ski alors. Pour moi, la saison s'est terminée par une journée test. En vue de la présentation des modèles larges (95 => 106 au patin) destinés à la randonnée dans Montagnes Magazine fin octobre prochain. Un test réalisé avec des conditions de neige peu intéressantes mais qui a permis d'observer des comportements sur plus de quinze paires de skis, grâce aux amis venus massivement en renfort ce jour-là : merci les gars (Henri-Luc, Marc, Stéphane, Lio, Fabien, Bruno, Vincent).

Alors, saison vraiment terminée ? Quelques rares skieurs bravent encore l'interdit de sortir. Je ne juge pas. Si ce sont des proches et qu'on a l'occasion d'en parler, je leur donne mon point de vue. A titre personnel, j'obéis à la demande générale aujourd'hui alors que j'ai plutôt tendance à ne pas être très sage pour ce genre de choses. Ce n'est pas la peur de l'amende (quoique ; 135 balles, ça fait quand même mal) ; ce n'est pas par peur de me blesser (si je décidais de sortir, ce serait peut-être même pas à skis et vraiment sur du cool en limitant au maximum le risque de blessure) ; c'est surtout par décence. Alors qu'aujourd'hui, les soignants et secouristes nous demandent de ne pas sortir pour les raisons que tout le monde sait (et par ailleurs, l'argument "je ne me mettrai pas en danger" ne serait pas valable puisqu'on sait bien que si tout le monde sortait, il y en aurait forcément qui dépasseraient "la" limite + l'émulation générale...), je ne me sens vraiment pas ne pas les écouter et de profiter de mon côté (n'étant, pas ailleurs, pas en vacances) pendant qu'eux sont dans le dur. L'argument est plutôt un argument de solidarité, d'exemple mais aussi parce que si tout le monde sort, cela ne fonctionnera pas. On est bien dans un cas de force majeure. Exceptionnel. Cela ne me paraît pas du tout incompatible avec les taquineries qui subsistent en temps normal, lorsque beaucoup sont au bureau et que je poste des images de poudre. Là, c'est clairement différent parce qu'il s'agit d'un choix. Celui, en ce qui me concerne, d'avoir choisi un métier qui ne paye pas énormément mais qui, en revanche, laisse une certaine liberté d'organisation de son travail et donc, de la disponibilité pour sortir.

Bon alors, et cette saison ? Admettons que nous puissions ressortir à la mi-avril ! Alors oui, je pense pouvoir ressortir les skis. Sauf que je n'y crois pas du tout. Début mai ? Peut-être, mais peut-être aussi que j'aurai envie de profiter du printemps (donc en montagne) dont on est quand même bien privés en ce moment. Alors on verra. Il est possible/probable que je ressorte les skis mais le gros est bel et bien derrière.

En attendant, à nous de savoir occuper nos journées autrement. Pour ma part, c'est beaucoup de boulot sur différents plans : suivi de mes élèves, publications à venir (et il y en a). Je prends de l'avance pour mieux pouvoir sortir ensuite. L'occasion de bricoler aussi un peu, trier des photos... Au moment de publier ce billet, j'apprends que Blanquer annonce le maintien des vacances de Pâques. A mon humble avis cette annonce est une erreur. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord, clairement, il y aura du retard pris sur le programme scolaire en raison de la crise. Ensuite, nous sommes confinés et beaucoup se plaignent de la monotonie des journées. Le fait d'être coincés chez nous était une excellente occasion pour continuer à travailler, de manière peut-être un peu plus modérée. Je sais aussi que dans le cas contraire, des voix se seraient élevés pour crier au scandale (si les vacances étaient, en quelque sorte, modifiées). Il n'en demeure pas moins que je pense qu'on rate une occasion de limiter les dégâts.

Bon allez, petit retour sur quelques unes des sorties en images. Une saison pas comme les autres.

Début le 10 novembre au Collet-d'Allevard

Début le 10 novembre au Collet-d'Allevard

Deux jours après, avec le Tintin, on enquille 2000 dans les aiguilles de l'Argentière

Deux jours après, avec le Tintin, on enquille 2000 dans les aiguilles de l'Argentière

A peine mi-novembre et déjà une belle première sortie pour Emie (10 ans) à Chamrousse

A peine mi-novembre et déjà une belle première sortie pour Emie (10 ans) à Chamrousse

Les belles sorties s'enchaînent : couloir de la Grande Valloire, encore avec Nico et première sortie ensemble avec Julien. Il y en aura d'autres.

Les belles sorties s'enchaînent : couloir de la Grande Valloire, encore avec Nico et première sortie ensemble avec Julien. Il y en aura d'autres.

L'équipe du mardi. Lolo, DZ, Tintin et Bibi. Un grand tour en Lauzière

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En alpin, les sorties commencent bien avec les filles

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Et même quelques randos. Ce jour-là sonnera le glaz avec, le lendemain (12/12) verra la première pluie d'une longue série.

Et même quelques randos. Ce jour-là sonnera le glaz avec, le lendemain (12/12) verra la première pluie d'une longue série.

Au final, une petite couche de neige salvatrice viendra sauver les vacances en terme de qualité de ski. Et du soleil : pratiquement une sortie tous les jours après Noël. Essentiellement en belledonne
Au final, une petite couche de neige salvatrice viendra sauver les vacances en terme de qualité de ski. Et du soleil : pratiquement une sortie tous les jours après Noël. Essentiellement en belledonne
Au final, une petite couche de neige salvatrice viendra sauver les vacances en terme de qualité de ski. Et du soleil : pratiquement une sortie tous les jours après Noël. Essentiellement en belledonne

Au final, une petite couche de neige salvatrice viendra sauver les vacances en terme de qualité de ski. Et du soleil : pratiquement une sortie tous les jours après Noël. Essentiellement en belledonne

Les filles au Grand Rocher

Les filles au Grand Rocher

Du coup, on passe en mode transfo : couloir SW des Grands Moulins le 11 janvier.

Du coup, on passe en mode transfo : couloir SW des Grands Moulins le 11 janvier.

Ou pas. Encore avec Nico, et Guillaume. Une très belle journée en Belledonne

Ou pas. Encore avec Nico, et Guillaume. Une très belle journée en Belledonne

Avec les filles : Stella au Grand Eulier, Emie à l'Aup du Seuil
Avec les filles : Stella au Grand Eulier, Emie à l'Aup du Seuil

Avec les filles : Stella au Grand Eulier, Emie à l'Aup du Seuil

Et même de la poudre en Chartreuse

Et même de la poudre en Chartreuse

Rando famille à Valpelouse

Rando famille à Valpelouse

Une petite traversée de Chartreuse, en partie avec Lucile et Olivier

Une petite traversée de Chartreuse, en partie avec Lucile et Olivier

La Norvège... Lyngen. C'est passé ric-rac. Un séjour avec le Tintin qui a comblé pratiquement toutes les espérances : 12 courses dont 4 couloirs raides, un décor exceptionnel, du grand ski, des animaux (élans, pygargues, phoques...), des aurores boréales et beaucoup, beaucoup de neige. Le tout avec le côté aventure de la recherche et d'un minimum d'éloignement.
La Norvège... Lyngen. C'est passé ric-rac. Un séjour avec le Tintin qui a comblé pratiquement toutes les espérances : 12 courses dont 4 couloirs raides, un décor exceptionnel, du grand ski, des animaux (élans, pygargues, phoques...), des aurores boréales et beaucoup, beaucoup de neige. Le tout avec le côté aventure de la recherche et d'un minimum d'éloignement.
La Norvège... Lyngen. C'est passé ric-rac. Un séjour avec le Tintin qui a comblé pratiquement toutes les espérances : 12 courses dont 4 couloirs raides, un décor exceptionnel, du grand ski, des animaux (élans, pygargues, phoques...), des aurores boréales et beaucoup, beaucoup de neige. Le tout avec le côté aventure de la recherche et d'un minimum d'éloignement.
La Norvège... Lyngen. C'est passé ric-rac. Un séjour avec le Tintin qui a comblé pratiquement toutes les espérances : 12 courses dont 4 couloirs raides, un décor exceptionnel, du grand ski, des animaux (élans, pygargues, phoques...), des aurores boréales et beaucoup, beaucoup de neige. Le tout avec le côté aventure de la recherche et d'un minimum d'éloignement.
La Norvège... Lyngen. C'est passé ric-rac. Un séjour avec le Tintin qui a comblé pratiquement toutes les espérances : 12 courses dont 4 couloirs raides, un décor exceptionnel, du grand ski, des animaux (élans, pygargues, phoques...), des aurores boréales et beaucoup, beaucoup de neige. Le tout avec le côté aventure de la recherche et d'un minimum d'éloignement.
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Enchaîné par un petit séjour en famille en Maurienne

Enchaîné par un petit séjour en famille en Maurienne

Vacances d'hiver ponctuées par la meilleure journée de poudre de la saison. Ici, 2000 m sur l'envers du Collet d'Allevard.

Vacances d'hiver ponctuées par la meilleure journée de poudre de la saison. Ici, 2000 m sur l'envers du Collet d'Allevard.

Dernier coup de station avec les filles

Dernier coup de station avec les filles

Journée ski-test avec les copains
Journée ski-test avec les copains
Journée ski-test avec les copains
Journée ski-test avec les copains
Journée ski-test avec les copains

Journée ski-test avec les copains

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Rédigé par lta38

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