Pourquoi five et pas cinq ? Je suis le premier à pester contre l'abus de la langue de Shakespeare mais une fois n'est pas coutume, je cède à la mode de ce qu'on appelle le "top five".
Pourquoi cinq et pas trois ? Trois serait trop réducteur. Imposerait des choix trop difficiles à faire. Et cela correspond plutôt à un classement : médaille d'or, d'argent, de bronze. Là, pas de classement. Juste mes cinq préférés. Et il fallait bien s'imposer un choix déjà très restreint. Au-delà de cinq, cela n'aurait plus de sens.
Cinq quoi ? La liste est ouverte. J'ai dû faire quelques choix.
Cinq sommets
- Le puy Gris 2908 m, Belledonne
Parce que ce fut mon premier grand sommet à l'âge de 12 ans. Un brin d'alpinisme. 1800 m de dénivelé d'une traite. Avec mon grand-père qui a beaucoup compté. Dans "mon" massif de Belledonne. Il reste un tas de caillou insignifiant pour le commun des mortels. Qu'on se le dise ! Mais pas pour moi.
- Le mont Blanc 4809 m.
Quand même. Le point culminant des Alpes. Sur lequel j'ai fait quelques facéties que je ne suis pas prêt d'oublier : pilier du frêney, solo en traversée à skis au mois de juillet (bien avancé), solo intégral en express (AR en 10h) depuis Saint-Gervais. Et toujours la même émotion là-haut.
- La Meije 3982 m, Ecrins.
Gravie à plusieurs reprises dont la Pierre Allain, c'est quand même une sacrée montagne. Un clin d'oeil à Georges Froment, qui disait que c'était la plus belle montagne du Monde. Un bivouac inoubliable là-haut. Un sommet mythique, engagé ; une fois au sommet, il faut en redescendre et ce n'est pas une mince affaire. J'aurais pu citer aussi le dôme des Ecrins, mon premier 4000. Avec mon ami Philou.
- La dent de Crolles 2062 m, Chartreuse. Certes parce qu'elle est au-dessus de la maison et que j'en ai fait mon jardin ; mais aussi parce que c'est peut-être la "meilleure" montagne du monde. J'ai déjà dû disserter là-dessus. Personne n'a réussi à me contredire depuis. Basé sur des arguments factuels. Sans aucun chauvinisme. J'aurai l'occasion d'y revenir très bientôt.
- Le Grand Pic de Belledonne 2977 m
Soyons clair dès le début : il a une belle gueule d'où qu'on le regarde mais probablement moins qu'un mont Aiguille, qu'une aiguille Verte, qu'un Matterhorn... Oui mais voilà, "derrière" un sommet, il y a aussi une histoire. La mienne. Point culminant de Belledonne, j'y ai fait une belle palette de choses différentes. Ski, solo, face nord-ouest... Il me manque le bivouac au sommet. Il viendra.
*NB : Si je l'avais gravi (pour le skier), il en est un qui m'aurait posé de gros problèmes de sélection car il aurait fallu enlever un des cinq nominés ; une des plus belles pyramides du monde : l'Ober Gabelhorn
Cinq chansons
- Né en 17 à Leidenstadt, Jean-Jacques Goldman
D'abord parce que c'est Goldman. Au risque de paraître ringard. Je vais m'étaler un peu plus sur ce personnage, à part dans le monde du show-business. Discret, généreux (Restos du Coeur), talentueux. Certes, on pourra tergiverser sur sa voix, encore que, à se meilleure époque bien échauffé... A part ça, compositeur, arrangeur, auteur, guitariste, violoniste, pianiste et j'en oublie. Et des textes forts. Né en 17 dans la ville imaginaire de la lumière, n'est sans doute pas mon tube préféré. J'aurais pu citer "on ira", "tout était dit" et tant d'autres repris maintes fois à la guitare du temps où j'envisageais (en vain) d'imiter les talents d'un Clapton mais je citerai "né en 17" parce que quand même, quand on est juif, qu'on a subi (indirectement certes) l'holocauste et qu'au lieu d'entretenir la haine comme le font certains aujourd'hui, on écrit ça, alors tout simplement chapeau et merci. Sans doute l'artiste qui me fera la plus de mal quand il partira (et j'espère le voir partir quand même...). Sans oublier de rajouter "quand la musique est bonne", pas forcément majeure, mais qui m'a marquée à l'âge de dix ans, en classe de neige, à Serre Chevalier, en montagne dans les Ecrins donc, avec Froment... la boucle est bouclée.
- Can't stop loving you", Toto
On entre dans le pop. Plus le même registre. Quoique, très rock. Bon, les paroles, très basiques. Mais quel groupe ! Une musique qui a bercé mon adolescence avec "hold the line", "Africa" puis, plus tard, moins connus mais que j'adore "the road goes on" avec un titre évocateur, au même titre que "the show must go on". Petit clin d'oeil à Freddy qui ne fera pas partie de ce top 5. Et pourtant, une voie inégalée. Un monument. Mais top 5. Faut bien choisir. je ne me laisse pas aller à une critique objective d'un morceau mais c'est bien de subjectif dont il s'agit ici. Il y a une part de moi dans ces choix ; sinon, c'est pas marrant. Toto donc. Vu plusieurs fois en concert. De sacrés musiciens. On n'oublie pas Simon Philips, un des plus grands batteurs de tous les temps. Can't stop loving you parce que typique de cette époque des années 80 avec la fameuse "montée en accords" du groupe. Et la voie de Joseph Williams. Que j'ai toujours préférée à celle de Bobby. Fils de John Williams, auteur-compositeur de toutes les grandes musiques de film de science-fiction. Clin d'oeil au maître aussi.
- Thriller, Mickael Jackson
Peut-être pas ma préférée non plus au regard d'autres morceaux de l'artiste mais un monument, de par l'album généré et le début de la grande époque des vidéos clips. Le court métrage était absolument révolutionnaire en 1983. John Landis aux manettes. Jackson le visionnaire mais aussi l'immense artiste, musicalement mais aussi sur scène. L'occasion de revisionner les "smooth criminal" en live. De vraies comédies. Un psychopathe comme on n'en a pas refait depuis. Je l'ai toujours préféré à Prince mais le recul aidant, je prends l'habitude de moins en moins hiérarchiser les choses. J'ai récemment découvert l'immense talent de celui que je considérait alors comme le petit second.
- La mauvaise réputation, Georges Brassens
Ah, et lui ? Tout petit, les cassettes de Brassens peuplaient mon univers. "Non les gens n'aiment pas que..." Aujourd'hui encore, je prends le temps d'en écouter. Une guitare, une voix banale (mais bien reconnaissable) mais putain quels textes ! Je me marre en imaginant le nombre de séances qu'il faudrait pour que mes élèves de seconde comprennent toutes les subtilités de "la mauvaise réputation" et tant d'autres. Pourquoi celle là ? Parce que je me retrouve bien dans ce texte, moi qui n'aime pas suivre les sentiers battus même si, pour une fois, je suis bien docile avec cette histoire de confinement. Qui aurait pu dire mieux sur le sujet ? Clin d'oeil aussi à mes origines, ma bonne vieille ville de Grenoble, berceau du groupe Sinsemilia qui a repris ce morceau. Morceau appris avec des élèves de CM2, votre serviteur à la guitare. On a pris du temps pour qu'ils comprennent le sens. On s'est bien marré aussi. Sacré Georges !
- Nothing else matters, Metallica
Parce qu'il me fallait bien un morceau d'un grand groupe américain à spectacle. J'aurais pu choisir Gun's n roses qui a "excité" mes années de début de majorité, ou encore "Rage against the machine" que j'ai apprécié avec du retard, de même que ACDC. Mais c'est le groupe de métal qui retient mon attention. Parce que ça "envoie". Parce que j'ai passé des heures sur ce "black album" et notamment "nothing else matters", connaissant l'arpège du bout des doigts. Parce que ça me rappelle aussi Nico, parti trop vite. Putain quel con ! Et Gigi... Des gens à qui on n'a pas eu le temps de dire combien ils comptaient.
Cinq pentes raides à skis
- L'Infernet, Taillefer (5.3/E4).
Mythique Infernet, mythique Volo. Deux mythes qui resteront à tout jamais. Ca commence par le "89..." bouquin visionnaire des années 80. En avance sur son temps. La poudre, les couloirs en poudre. La rencontre, les Toponeige et tout ce qui a suivi. Un jour au téléphone avec Volo "On va à l'Infernet demain, tu viens ?". Rencontre aussi avec Jean Bouchet. J'en ai déjà parlé. Un immense lien depuis. Le mythe tombe. C'est pas si dur finalement. Une porte ouverte. 1700 m de haut quand même la bête. Et à côté de la maison. Depuis, je n'ai toujours pas fait plus long.
- Bishorn, face nord-est, Valais (5.3/E3)
Une grande face d'altitude. Il en fallait une. C'est vraiment classe. Un grand moment. Réalisé d'une traite, en juillet (2002), après plus de 1000 m de portage. Complètement en décalé. C'est ça qui est bon. Clin d'oeil aussi à mon ami Serge, avec qui j'ai partagé pas mal de ces conneries. Même si ce jour-là il jette l'éponge à la rimaye. Pas en forme. Vaut mieux plutôt que mal finir. Mais du coup, ça rajoute un peu de piment à l'ambiance du jour. Seul à remonter puis descendre les 600 mètres de cette face glaciaire. Dément !
- Les Chourums, Grand Ferrand, Dévoluy (5.2/E4)
Du ski atypique. Partagé avec David. Peut-être la première intégrale à skis mais limite on s'en moque. Du ski-canyon : on passe deux fois à l'intérieur de la montagne. Où retrouver une telle ambiance ? Peu importe la raideur ; ce n'est point extrême ici. Mais on ne retrouve cela nulle part ailleurs (clin d'oeil à Antoine, j'adorais aussi) !
- Grand Charnier d'Allevard, face ouest (5.2/E3)
Parce que c'est un clin d'oeil à mes grands-parents qui m'ont sans doute fait aimer la montagne en me traînant sur ce sommet à l'âge de dix ans. Parce que c'est dans le massif de Belledonne. Parce que j'y ai sans doute descendu de nouveaux itinéraires avec des gens qui comptent (Nico Mossière, Sergio, Zavidd...). Parce que c'est la plus haute face du massif dans cette raideur. Et aussi parce qu'elle a de la gueule.
- Store Kjostindane, kilometer couloir (5.1/E3)
Grosse hésitation avec le fameux coup de Sabre réalisé dans les Ecrins lors de la mythique année 2001 avec Jean Bouchet. Mais cet hiver et mon précieux ami étaient déjà présents avec l'Infernet. Et parce que l'aventure continue, qu'elle ne se résume pas en une cotation (le Sabre est bien plus dur que le Kilometer), que l'adore la Norvège et son mélange mer et montagne, alors ce monument skié il y a tout juste un mois, fera partie de cette sélection.
Cinq longs métrages
- Titanic, James Cameron
Eh oui. Il y a tout dans ce film. La réalité de l'histoire, l'idée lumineuse d'y rajouter deux personnages fictifs pour la raconter. La lutte des classes qui n'a cesser d'être le fil conducteur de l'humanité. La toute puissance de l'homme sur la nature mais au final, c'est la nature qui gagne. Les effets spéciaux. Le travail d'historien inégalé de Cameron allant jusqu'à chercher des acteurs ressemblant comme deux gouttes d'eau aux vrais protagonistes ou encore fabriquer un sous-marin capable de filmer l'épave. Et un final à couper le souffle. On s'y croirait. Vu et revu. Un monument dont les chiffres (budget et recettes) confirment mon jugement.
- La vita é bella, Roberto Benigni
Celui-là, il m'a marqué. Quel contraste ressenti entre le début et son côté paisible puis le stress de la grande guerre ! Un film émouvant, un scénario qui laisse pantois. Et l'idée lumineuse du jeu de cache-cache avec l'enfant. "Cache-toi, si tu gagnes, tu auras un char". Le char qui survient ensuite lors de la libération. On n'échappera pas aux larmes aux yeux. Pas besoin de grands effets spéciaux. Tout y est. Clin d'oeil aussi à l'Italie. Pays de mes origines. Qui en bave actuellement.
- La liste de Schindler, Steven Spielberg
Parce que c'est vraiment une période de l'histoire qui m'intéresse. Parce que je ne pouvais ignorer Steven qui m'a fait faire des (vrais !) cauchemars avec ses "dents de la mer" (qui me font marrer aujourd'hui tant les effets sont mauvais avec le requin de carton-pâte) mais m'a aussi promis d'autres grands moments de cinéma (E.T., Jurassic park...). Parce que Liam Neeson est au top. Parce que dans la crise actuelle, certains doivent rigoler dans leurs tombes, en voyant ô combien nous râlons pour de petites privations provisoires. Parce que je crois que j'aurais aimé être quelqu'un comme Oskar. Reste à savoir si j'en aurais été capable. Mieux vaut ne pas être né en 17 à Leindenstadt.
- Star wars, George Lucas
Bon, je ne suis pas très original. Mais une saga lumineuse qui reprend les ingrédients de l'espèce humaine en mode futuriste. Et du grand spectacle sur grand écran. Les gentils qui gagnent. Très manichéen mais efficace. Même si les 7/8/9 manquent d'originalité. L'idée de départ est lumineuse. Et pas si démodé contrairement à d'autres. Et Lucas, c'est aussi les Indiana Jones, Willow (avec Howard)... depuis quelques jours que mes filles l'ont découvert, elles adorent. D'où ce choix.
- Taken, Olivier Megaton
Ca peut faire sourire. Mais ce choix est avant tout un symbole, un clin d'oeil. Une allusion au cinéma français qui n'est pas en reste et à Luc Besson qui a su, dans les premiers, faire un peu comme les américains dans la démesure et la méga-production. Le cinéma, c'est aussi un moyen de se détendre et de débrancher le cerveau (pour moi). Par forcément toujours des scenarii ultra recherchés avec moult subtilités. Alors, de temps à autre, je me mets derrière l'écran et je me délecte de voir une star casser la gueule à de gros connards, parce qu'il n'y a pas pire que le trafic d'enfants et d'humain en général dans ce monde. Vous aurez échappé à Terminator mais j'en parlerai quand même. Le 2 est d'une pure merveille (la suite, j'aime nettement moins). Schwarzi à son top niveau. "Tu ne peux pas tuer tous les gens que tu n'aimes pas !". "Pourquoi ?" hahahaha !!! N.B. J'avais déjà cité Cameron, parce que sinon, il n'y aurait peut-être eu que lui !! (Avatar, True lies... j'adore...)
Cinq grandes voies d'escalade (équipées)
- Bleu comme la mer rouge, cap Canaille (7a+ max)
Un véritable bijou du sud. Tout y passe. Tous les types de grimpe, presque tous les rochers. Du gaz. Il fallait en choisir une pour marquer le sud, là où j'ai commencé à grimper (les Calanques). J'aurais pu citer la traversée "sans retour" pour se rappeler de cette époque avec mon ami Jean Périé ou avec Cédric. Ou une autre grande voie des vraies Calanques. Mais Canaille, c'est aujourd'hui ce que je préfère, question gestuelle/ambiance/rapidité d'accès.
- L'hirondelle des faubourgs, Omblèze (6c max)
Clin d'oeil à Candice et à toutes ces voies partagées. Cette hirondelle est un bijou qui me correspond parfaitement. Pile dans mes cordes sans trop se faire mal et sans se faire peur. Une voie très soutenue dans le 6b/6c, homogène. C'est ce que j'aime aujourd'hui.
- Bal Masqué, Presles (7b max)
Il paraît que toutes les voies se ressemblent à Presles. Peut-être un peu ! C'est pourquoi il m'a été difficile d'en choisir une mais c'est bien celle-ci qui se démarque des autres. J'ai vraiment adoré du début à la fin. Partagée avec Cyril, c'était deux ou trois jours après la mort d'un certain Patrick Edlinger. Tout un symbole. Et puis Presles, c'est pas trop loin de la maison donc une destination régulière pour moi ; que je ne pouvais ignorer.
- Bille de Clown, rochers du Midi (7b max)
La plus belle face de la Chartreuse pour l'escalade. Juste au-dessus de la maison. Une voie un peu mythique, ouverte par le non moins mythique et regretté Bruno Martel, accompagné de mon ami Damien Borroch. J'en faisais tout un plat. Je ne pensais jamais y aller. C'était sans compter sur la mort de Beloie. Mon ami Daniel qui manque énormément aujourd'hui. Lors de son enterrement, je croise Julien, un fort grimpeur qui connaissait Daniel. Daniel lui avait parlé de moi. La suite est connue. Merci Ju' pour m'avoir trainé ici. Finalement, c'est passé ; et j'ai même assumé mes longueurs en tête.
- Rackham le Rouget, tête du Rouget (6c max)
Impossible de ne pas citer une voie Cambon. Encore plus en ce moment, qui fait suite à sa tragique disparition. J'ai déjà dit pas mal de choses à ce sujet. Rackham est une voie majeure dans le 6a, avec quelques pas plus durs. Du plus beau granit des Ecrins. Un grand souvenir avec l'ami Etienne, à la journée depuis la Bérarde et le socle. C'est bien comme cela qu'il faut y aller. Une dimension montagne bien protégée. Merci jean-Mi !
Candice dans "l'hirondelle..."
Cinq villes
- New York (Etats-Unis d'Amérique).
Je ne suis pas un grand voyageur. Je n'ai mis les pieds ni en Asie, ni en Afrique. Mais il est une ville qui m'a marqué : New York. Tout un symbole. Les taxis jaunes, les bateaux-mouches, Wall-Street, Broocklyn ou encore le World Trade Center. Le symbole de la toute puissance américaine, quelle vue de là-haut (1993), détruit par deux clampins qui s'entraînaient comme on imite Maradona dans un bidonville avec des canettes de coca. J'exagère volontairement. Ville de la démesure. J'ai adoré.
- Copenhague (Danemark).
Une ville pour témoigner de ma sympathie pour les villes scandinaves. Leur côté paisible, sécuritaire, calme. Leur avance sur les déplacements ; la voiture qui n'est plus toute puissante. Sans parler de l'architecture. Dure de choisir. Toutes les capitales sont belles : Prague, Rome, Stockholm... Mais il fallait en choisir une. D'autant que le Danemark est, à mon goût, un modèle mondial pour pour mal de choses dont l'empathie, la qualité de la vie, l'éducation...
- Venise (Italie).
L'Italie, pays de mes origines aux villes toutes plus belles les unes que les autres : Rome évidemment, Florence, Turin, Vérone... Mais quand même, Venise. Malgré le manque d'originalité. Une des attractions touristiques les plus fréquentées au monde. J'aimerais être une mouche et m'y balader aujourd'hui. Pour la voir différemment. Venise toute proche du lieu de naissance de mon grand-père.
- Tokyo (Japon)
Ah, celle-là, je ne l'ai point visitée. Mais la plus grande agglomération mondiale me fascine. Je ne ferais le déplacement que pour aller la voir. Exit la poudre d'Hokkaïdo. Elle serait secondaire au regard d'une semaine à Tokyo, sans doute très insuffisante pour en avoir un tout petit aperçu.
- Grenoble (France)
Je voulais citer Paris, sans doute une des plus belles capitales du monde. Mais je n'ai que trop peu d'attache à cette ville. Alors j'en choisis une autre. Laide en comparaison. Petite. Ecrasée au pied des montagnes. Chicago française (pour la drogue) paraît-il. Une ville insignifiante pour qui viendrait la visiter. Mais c'est la mienne. Et en plus, il s'y passe de belles choses. C'est là que je suis né et que je me suis construit. Et surtout elle est au pied et au coeur des montagnes. Aucune autre en France ne rivalise pour cela. Sans ça, j'aurais sans état d'âme écarté la ville qui a été mon berceau.
Cinq aliments
- Le saucisson
Du gras, du cochon (gruik gruik fait le skieur). On l'emporte partout. Un couteau et un saucisson : la base en montagne. Certes, pas très diététique. Mais j'aurais du mal à m'en passer. Tout est bon dans le cochon !
- Le pain
C'est la base. Un bon pain. Le meilleur pain du monde ? Celui de Saint-Hugon paraît-il ! Bon ok, c'est à côté de la maison. Mais quand même... Le bon pain, j'ai essayé de m'en passer. Il paraît que le gluten ne fait pas bon ménage avec les tendinites. J'ai tenu quelques mois, pas plus.
- L'avocat
Il parait qu'il faut cinq fruits et légumes par jour. Voilà mon légume. Je ne sais pas si c'en est vraiment un. C'est plutôt du gras. Du bon gras. Un sacré produit que j'aime de plus en plus. Dommage qu'il ne soit pas local. On peut toutefois éviter de le faire venir du Pérou.
- Le Comté
Et plus généralement le fromage. Saucisson + pain + fromage = un repas. Encore du gras et des protéines. Le Comté n'est encore pas trop gras. Le vrai, le bon, avec le petit sel qui craque sous la dent. Made in Mure-Ravaud.
- La fraise
Cinq fruits et légumes on vous dit. Donc un fruit. Pas le plus facile à récolter. Les fruits rouges en général mais quand même, la fraise, la bonne fraise (française of course). J'en mangerais des kilos tous les jours.
La fraise, sa "déclinaison" sauvage