Publié le 17 Septembre 2019

Grand beau et chaud. L'occasion de partir tôt, d'autant que j'ai pris l'habitude encore plus qu'à l'accoutumée de me lever tôt avec mon nouveau boulot. Avant que ne commence la belle époque du brame et ses ambiances où je vais très certainement m'octroyer quelques sorties d'observations (mais probablement moins que les années précédentes), j'en profite pour aller faire un peu de dénivelé et de distance sur ce beau GR qui a connu un succès sans précédent cet été. J'ose espérer qu'il en fut de même pour le Montagnes Magazine spécial Belledonne dont je n'ai pas encore de retour. Par ailleurs, il doit peut-être rester quelques exemplaire en kiosque pour les retardataires.

Une belle matinée en montagne et un retour en tirant un peu la langue à cause de la chaleur que je supporte de moins en moins.

Aube magnifique

Aube magnifique

Sur le GR, à l'automne

Sur le GR, à l'automne

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #Belledonne

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Publié le 16 Septembre 2019

Non ; nous ne sommes pas au centre de Grenoble mais sur un nouveau site d’escalade sorti de terre à Saint-Egrève. Tout d’abord, on ne peut qu’applaudir le travail des ouvreurs, Bernard Adourian et Henri Ligozat pour ce travail de titan. Ces « petits » sites (30 m pour les voies les plus longues quand même), redynamisent le coin dont les (très belles) dalles ont souffert de l’usure des chaussons. Les voies sont belles, surtout dans la seconde partie avec les habituels trous du secteur. Les départs sont bloc mais sans risque en raison de l’équipement généreux. On peut quand même s’interroger sur ce type d’équipement qui s’apparente à ce que l’on retrouve en salle, Ne risque-t-on pas d’habituer le grimpeur à un excès de sécurité et ne pas le former à l’espacement habituel entre les points ?

Pour le reste, on note un manque de continuité dans l’escalade ; en général, la ligne se joue sur trois à quatre mouvements. Nous avons fait :

- Moulin des Acacias (6a). Se joue au départ.

- Auprès de mon arbres (6a+). Départ malin avec l’arbre puis passage délicat à mi-hauteur

- Laisser passer la chrysomèle noire (6b). Le passage clé est bien fin.Très belle ligne

- Fontus, dieu des sources (6b+). Passage bloc au départ puis un pas technique à mi-hauteur.

- La lutinière (6c+). Départ du style de la précédente puis se joue en quatre mouvements précis sur petites arquées (et un bac) dans le mur blanc. Pas facile à vue.

Merci encore pour ces belles créations qui permettent de nous exprimer après le boulot. Actuellement, on grimpe jusque vers 20h00 sans avoir besoin de sortir la lampe.

Jardin de ville

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #Chartreuse

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Publié le 15 Septembre 2019

Comme on est dans le coin et que la veille, les filles ont beaucoup marché, je propose aujourd'hui un peu de grimpe avec une approche minimaliste histoire de ne pas cramer au soleil de l'après-midi et de rentrer tôt pour bosser et faire les devoirs.

On commence par une petite voie de trois longueurs sur le site d'escalade de Saint-Sorlin-d'Arves. Une petite falaise plutôt agréable, bien préparée pour apprendre. On remet ça ensuite dans la via ferrata, courte et facile mais avec quelques passages aériens. Les filles ont regretté que je ne possède pas de poulie pour la tyrolienne finale.

Attention au retour, la route descendant sur Saint-Jean-de-Maurienne est fermée pour travaux et le GPS (Waze) ne l'indique pas ! Je me suis fait avoir d'autant que le panneau indiquait "route barrée à 2km". Je suis allé voir, ce n'était pas loin et comme ce n'était pas fermé à 2 km et que le GPS confirmait, j'ai poursuivi, pensant qu'elle était ouverte le week-end. Que nenni, elle est barrée beaucoup plus loin après plusieurs lacets. Demi-tour, re-lacets et beaucoup de temps perdu.

Moments simples mais forts
Moments simples mais forts
Moments simples mais forts

Moments simples mais forts

Un peu de grimpe
Un peu de grimpe

Un peu de grimpe

L'automne, c'est parti

L'automne, c'est parti

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #paysages, #nuitée, #Grandes Rousses

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Publié le 14 Septembre 2019

Les filles commencent à avoir un petit "bagage alpin". Je leur propose de fouler le point culminant du randonneur en Belledonne : le rocher Blanc. Je sais qu'il faudra un peu de temps pour venir à bout de cette course mais elles en ont parfaitement les moyens et avec l'habitude, on devrait être rentré suffisamment tôt pour qu'elles profitent autrement de leur journée.

Val étant en week-end entre copines, on monte dormir à Rieu Claret dès le vendredi soir. L'idée, c'est de profiter de la douceur en montagne et de profiter aussi des filles. En aller-retour de la maison à la journée, ce serait une journée speed alors que là...

Ca commence donc par un beau bivouac.

Les filles au point culminant
Les filles au point culminant
Les filles au point culminant

Le départ a lieu vers 8h15 après avoir été bloqués par un camion venu récupérer les moutons qui quittent l'alpage. Rapidement nous sommes au soleil avec un décor qui sent bon l'automne. La sente grimpe au milieu des myrtilles en feu et rejoins le pied du rocher Pilliozan et ses couloirs.

Les filles au point culminant
Les filles au point culminant
Les filles au point culminant
Les filles au point culminant

Une petite respiration vers 2200 m et même une légère redescente et nous voici au pied du passage le plus pénible : quatre-cents mètres de dénivelé hors sentier dans de raides pentes herbeuses. Une pause sera réclamée à son issue et une partie du repas salé du midi englouti.

Les filles au point culminant
Les filles au point culminant

A partir de là, nous évoluons dans un monde de plus en plus minéral, tantôt dans des éboulis assez commodes, tantôt sur des dalles ludiques où il faut jouer de l'adhérence. Ce petit jeu nous mène à un dernier replat avec le sommet qui accueille le lac de l'Amiante, le plus haut du massif à 2700 m d'altitude. Nous y sommes accueillis par sept lagopèdes : superbe !

Les filles au point culminant
Les filles au point culminant
Les filles au point culminant
Les filles au point culminant

La dernière section est exigeante, surtout pour Emie et ses à peine plus d'un mètre trente. Evoluer au milieu de blocs n'est jamais simple et beaucoup plus pénible que sur un bon sentier. Quand on voit que sur les sentiers de Belledonne, le temps est augmenté de 25% par rapport aux sentiers "boulevards" du TMB (Echappée Belle vs UTMB) chez les meilleurs, on peut sans souci rajouter encore autant de pénibilité lorsque l'on sort véritablement des sentiers. Ainsi, si cette ascension ne demande "que" 1200 m de dénivelé au total, les 700 hors sentier "valent" sans aucun doute le double et cette course est au moins aussi exigeante qu'une croix de Belledonne depuis Freydières et ses 1550 m. C'est ainsi qu'avec l'altitude combinée, il nous faudra un peu plus de la demie-heure escomptée pour avaler les 230 derniers mètres de dénivelé.

Les filles au point culminant
Les filles au point culminant
Les filles au point culminant
Les filles au point culminant
Les filles au point culminant

Accueillis par les vautours qui viennent frôler le sommet, nous foulons le sommet du rocher Blanc où nous resterons une bonne heure pratiquement seuls. Au loin, le Grand Pic de Belledonne, véritable culmen du massif mais qui n'est plus du domaine de la randonnée. ou en tous, une porte d'entrée de l'alpinisme.

Les filles au point culminant

Un retour en début d'après-midi laissera aux filles le loisir de profiter du soleil autrement car il était programmé de passer une seconde nuit dans le secteur avant de rentrer le dimanche à la mi-journée pour bosser un peu.

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #Belledonne

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Publié le 12 Septembre 2019

Je commence à bien les connaître. Faites un première fois il y a plusieurs années avec Jo, j’y étais retourné en 1994 en solo (Tour du Venetier) puis en décembre 2015 avec Candice et enfin il y a un mois avec Nico.

Ce matin, je pars tôt avec l’idée de passer sous heure. Je monte au petit jour à la fraîche jusqu’à l’attaque tranquillement après avoir fait le plein d’eau à Aiguebelle. Une heure après, j’attaque les arêtes, ayant mis casque et petit harnais léger et grignoté quelques graines.

Les passages s’enchaînent. Je shunte le premier rappel par de la désescalade et j’évite logiquement le bitonio en 4c. Arrive la partie la plus intéressante avec le rasoir puis le petit rappel vertical de 7m. Je poursuis jusqu’au rappel du pic Central. 20 m suffisent. Avec l’Escaper. Je shunte les deux rappels qui arrivent après la pointe suivante, de même que le tout dernier, l’ensemble se desecalade bien. Au final, il ne me reste que 27 m de rappel sur l’ensemble de la course. J’ai déjà trouvé comment m’affranchir de celui de 7m. Il restera celui du pic Central. Peu à peu, on apprend à connaître les itinéraires et à les optimiser. Et sinon, c’est passé en 56’50’´ exactement. Retour par l’Aigleton, les lacs du Venetier, Aiguebelle.

A noter quand même que les alentours du (nouveau) habert d’Aiguebelle laissent à désirer. Ce n’est pas parce que l’on est chez soi que tout est permis. Il suffit de voir les contraintes imposées par les municipalités quand on veut, par exemple, construire (ou simplement refaire la façade d’)une maison. Si le habert d’Aiguebelle a été refait avec goût dedans comme dehors, les alentours sont un vrai dépotoir : Algeco et pelle mécanique depuis plus d’un an, tuyaux, morceaux de plastique et surtout des terrassements non ré-engazonnés défigurant le paysage. Sans parler de tout le chemin défoncé à la pelle mécanique pour construire le refuge. Le plus vilain, ce n’est pas le chemin lui-même qui va peu à peu reverdir mais les énormes blocs laissés sur le côté donnant un aspect « carrière » au secteur. Après, peut-être qu’il n’y avait pas d'autre choix que de passer par ces désagréments et que le propriétaire a prévu la remise en état du site. Auquel cas mea culpa pour le jugement. Mais dans ce cas, il faudrait communiquer car j’entends beaucoup de randonneurs faire le même constat amer.

Bon et sinon le secteur est toujours aussi beau une fois dépassé Aiguebelle et ces arêtes une des belles courses faciles du massif, sans une longue marche d’approche.

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #Belledonne

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