Publié le 23 Mai 2019

Depuis le 15 mai, la chasse aux blaireaux est ouverte. La vraie chasse. Le vrai blaireau. Animal fort sympathique à mon goût, ce petit omnivore nocturne blanc et gris est malheureusement fort mal aimé d'une (infime) partie de la population et pourtant, c'est cette infime partie qui obtient de le droit d'en tuer des milliers. Il serait soit-disant nuisible (pour une poignée de personnes).

Vous avez bien entendu. Nous sommes en 2019 et voilà ce que notre pays cautionne, autorise, encourage. Je ne suis pas adhérent du parti animaliste. Je n'en fais pas une priorité dans ma vie. BB n'est pas mon modèle. Seulement voilà, que la France accepte ces pratiques aujourd'hui m'écoeure au plus haut point et demeure très explicite sur l'état d'esprit de certaines personnes. Ce genre de résolution devrait être assujetti au choix du peuple et non une poignée de connards (terme employé pour la première fois sur ce blog et son ancêtre soit depuis près de vingt ans) parce que c'est ainsi qu'il faut les qualifier. Cette chasse se fait en traquant l'animal au terrier. En lâchant de petits chiens qui parcourent les galeries et font bouger les blaireaux. En élargissant les entrées des terriers avec pelles et pioches pour mieux les attraper avec des pinces géantes. Après quoi, meurtris mais encore vivants, ils sont jetés en offrande à l'armée de chiens qui termine la besogne à coups de canines.

Quand on s'extasie (parce que cela se termine souvent par la photo de groupe avec l'affichage du butin) devant de tels actes, on peut comprendre, toutes proportions gardées, que d'autres soient allés encore plus loin, avec des animaux comme avec des humains. Alors voilà, c'était le coup de gueule du jour. Je ne vais pas y revenir toutes les cinq minutes mais beaucoup trop d'entre nous ignorent ces pratiques barbares autorisées par le gouvernement Macron, comme par les précédents, sous la pression très certainement. Il était bon de le rappeler.

De mon côté, je prends goût au "piégeage bénin", celui de l'image fournie par des caméras automatiques. J'étais un peu dubitatif au départ, imaginant une certaine frustration de ne pas voir les choses en direct. Mais au final, cela me convient parfaitement et je suis moins souvent sur le terrain aux heures dérangeantes pour la faune (le matin tôt comme le soir tard), sauf vraiment les jours où je pars pour un sujet précis. Le relevé des images contribue à mon entretien corporel, l'émotion est bien présente et en plus, il y a un peu de technique et beaucoup de travail en amont. Voici quelques captures d'animations. Cela vaudrait le coup d'essayer le mode photo que je n'ai absolument pas encore utilisé depuis (presque) deux ans et mes débuts.

Loups !

Loups !

Chamois

Chamois

Martre

Martre

Gélinotte des bois. Une belle surprise

Gélinotte des bois. Une belle surprise

Piège en place

Piège en place

De bonne surprises

De bonne surprises

Crocus. Le printemps seulement maintenant en moyenne montagne

Crocus. Le printemps seulement maintenant en moyenne montagne

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #loup, #Belledonne

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Publié le 22 Mai 2019

L'été devrait poindre à cette date mais cette année, l'hiver joue les prolongations. Entre la météo et la neige au sol dans les Alpes du nord, les conditions sont proches d'une fin avril et nous sommes donc en pleine période de transition. Les animaux se sont eux-aussi adaptés et on observe du retard dans les "repro". Etant attendu à la présentation du nouveau topoguide décrivant le GR738 (traversée de Belledonne) le mercredi en fin de matinée, j'en profite pour monter le soir avec ma petite Emie et dormir sur place dans le Partner aménagé. Au menu, mini balade, pique-nique puis observation crépusculaire et nocturne des animaux. Et le menu sera copieux !

Emie aux jumelles

Emie aux jumelles

Chevreuil, les premières obs

Chevreuil, les premières obs

Renardeaux dans les phares de la voiture (et à travers le pare-brise), juste pour le souvenir
Renardeaux dans les phares de la voiture (et à travers le pare-brise), juste pour le souvenir

Renardeaux dans les phares de la voiture (et à travers le pare-brise), juste pour le souvenir

Hulotte, entendue puis vue, sous l'éclairage de la Nao Petzl. Pas si mal (20 000 ISO quand même !)

Hulotte, entendue puis vue, sous l'éclairage de la Nao Petzl. Pas si mal (20 000 ISO quand même !)

Cerfs dans les phares de la bagnole. 300 mm 1/6è sec à main levée !!! Juste pour montrer. On en a vu pas mal d'autres

Cerfs dans les phares de la bagnole. 300 mm 1/6è sec à main levée !!! Juste pour montrer. On en a vu pas mal d'autres

Le compagnon du matin : un troglodyte en pleine forme

Le compagnon du matin : un troglodyte en pleine forme

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Rédigé par lta38

Publié dans #animaux, #Belledonne

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Publié le 16 Mai 2019

Après le rendez-vous à la Dent, voici celui du Grand Colon. Clôturer de cette façon la saison de ski sur ces sommets qui dominent Grenoble et réservent une fantastique lumière au soleil couchant est un immense plaisir. Bien sûr, ce Colon sera encore skiable un certain temps mais avec les prévisions incertaines à dix jours, il fallait profiter de cette ultime journée de grand beau.

Le Grand Colon ("Grand Colon baskets" dirait un certain Bertorcheur) de fin de saison, c'est un parking proche de la ville, à presque 1500 m d'altitude et une montée efficace et rapide en baskets par le sentier classique (en très grande partie déneigée), pour une descente sur du velours, de la neige de névé parfaite, dans l'entonnoir et le couloir qui y fait suite, avec déchaussage généralement à peine au-dessus de 1500 m d'altitude !

Donner rendez-vous aux amis à 20h là-haut, c'est l'assurance d'un beau moment de partage, certains n'hésitant pas à y monter de belles bouteilles. Une bonne rigolade aussi. On n'hésite pas à venir d'Annecy ou de Lyon et s'essayer (avec difficulté) à la course d'orientation pour rejoindre le sommet. Et une descente de type "lâcher d'animaux sauvages". Merci à tous ceux qui ont pu/voulu se joindre à la troupe. Une pensée particulière pour les absents, en particulier Jo l'habitué du GCB et ses bertonchinettes, MonLio blessé, Io bloqué par une réunion de crise...

Pas d'images de la descente ; je n'avais pas pris le petit appareil photo facilement "dégainable" et le gros reflex plein format était dans le sac. Et compte tenu de la vitesse d'exécution, je ne pouvais pas réagir. L'important était davantage dans la rencontre au sommet où je me suis essayé au jeu des portraits, moi qui ne suis pas du tout photographe portraitiste. Trombinoscope de la soirée sans légende. A la prochaine les amis. 

Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir
Le Grand Colon du soir

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Rédigé par lta38

Publié dans #portraits, #ski-glisse, #Belledonne

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Publié le 16 Mai 2019

Non ; il ne s'agit pas d'un amoncellement de cadavres pour vautour mais du nom d'un sommet de Belledonne, situé juste à côté du Grand Charnier (d'Allevard). Du matin car le soir est prévue une collective au Grand Colon. L'idée était donc de profiter d'une bonne neige et du dernier jour de grand soleil (quatre jours d'affilés, c'est rare en ce moment) sans s'exténuer pour le soir.

Première montée tranquille sur les pistes du Collet puis descente en cours de transformation en est à 8h. Remontée au Petit Charnier par le col de Claran et l'arête nord : je suis passé à pied sans crampons mais il est préférable de les avoir pour quelques passages assez raides. La neige reste dure et j'étais bien en appui sur les pointes de chaussures. Avec ces conditions, il ne faudrait pas "benner" en versant est... La descente en est était parfaite à 9h. J'ai pu skier très bas. Les limites d'enneigement continu se situent vers 1500 m en versant nord ; et il reste encore pas mal de neige en deçà. Troisième et dernière remontée aux Plagnes avant le retour par les pistes encore enneigées jusqu'à la fin du mois sans aucun doute. Pas un virage à jeter !

Arête nord du Petit Charnier

Arête nord du Petit Charnier

Le Grand depuis le Petit : pas pour aujourd'hui

Le Grand depuis le Petit : pas pour aujourd'hui

Neige parfaite

Neige parfaite

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse, #Belledonne

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Publié le 15 Mai 2019

Cette fois, c'est du sérieux. Les filles ont bien déjà fait quelques grandes voies avec des manip et tout ça mais ça restait du domaine du facile. Là-aussi mais cette fois, on passe dans des parois un peu plus hautes, un peu plus impressionnantes et des difficultés qui imposent de grimper un peu (5c). Surtout quand on ne mesure qu'un mètre trente.

Direction donc les rochers de l'Homme avec Emie qui a réalisé pas mal de sorties en salle cet hiver et réalisé jusqu'à 5c en tête. Du haut de ses neuf ans, je dois dire qu'elle a bien assuré après un premier passage morpho où elle ne me voyait pas puis une dalle lisse où j'ai pu l'aider en raison de prises vraiment éloignées. Merci à JMC pour ce secteur Espace mais je profite pour rappeler que malgré le travail de l'ouvreur, on n'est pas à l'abri de chutes de pierres et notamment à cause des bouquetins, de plus en plus nombreux dans les voies (et sans assurage s'il vous plaît).

Bref, un très bon moment.

PS : pour l'assurage (30 vs 65 kg), j'ai utilisé un gri-gri directement fixé sur le relais. Elle n'avait qu'à donner le mou ; en cas de chute, le choc se reportait sur le relais et non sur elle directement.

Première grande voie
Première grande voie
Première grande voie
Grimpe
Grimpe
Grimpe
Grimpe

Grimpe

Sommet !

Sommet !

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #Belledonne

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