Publié le 10 Décembre 2018

Il est rare que j'aborde un billet sous cet angle mais là, ça fait vraiment plaisir. Prenez un début d'hiver prometteur puis, comme souvent, redevenant capricieux dans nos montagnes. Mettez un coup de chaud début décembre qui remet la moyenne montagne à zéro : une petite déprime semble poindre... Heureusement, un week-end "grosse neige" est annoncé. Et finalement, non, ça ne pose que dix centimètres. La déprime ? Sauf que dans la nuit, la fin de l'épisode pose quarante sur les Préalpes avec de la douceur puis du vent soit une sous-couche qui englobe tous les cailloux. Mieux ; par-dessus, une journée de traîne qui rajoute quinze à vingt de poudre.

Et là, on a sans doute le meilleur rapport montée/descente : trace sans difficulté, ski d'hiver, de neige froide mais sans effort. Du vrai ski de goret. On s'en met plein les narines. Un truc de fou ! En montant ce soir-là faire un Pravouta pour prendre la température, j'ai été complètement surpris par ces conditions de maboul. Du coup, après une première descente, je suis remonté.

Une fois en bas, malgré la petite neige, la nuit, la solitude... je me suis laissé tenté vers la Dent (de Crolles). Quelle descente ! Grouink grouink on vous dit !!!: Les sangliers de Chartreuse sont de sortie et malgré le beau soleil d'aujourd'hui, je ne regrette pas de bosser, d'autant que je vais avoir l'occasion d'y retourner très vite. Franchement, cette sortie nocturne était dantesque. Une ambiance incroyable et du ski pour lequel les cinq étoiles de skitour ne suffisent pas !!! J'ai même failli remonter une sixième fois si j'avais pu prévenir le camp de base de mon retour plus tardif que prévu. Quel ski et quelle ambiance, je me répète !

Grouink grouink on vous dit !!!

Grouink grouink !!
Grouink grouink !!
Grouink grouink !!
Grouink grouink !!

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 9 Décembre 2018

Ne sont pas incompatibles. Prenez une paire de baskets avec membrane Gore-tex et rajoutez une petite guêtre évitant que la neige ne s'engouffre par-dessus et voici de quoi courir dans la neige les pieds au sec. Bon, il ne faut pas non plus y passer des heures, surtout dans la profonde car la neige finit tôt ou tard par gagner. De même, il vaut mieux de la poudreuse que de la neige humide. Mais ce dimanche, en attendant l'épisode neigeux en cours, cet équipement m'a permis de revenir du mont Saint-Mury sans avoir été incommodé par l'humidité et le froid. Une belle balade un peu "sportive" dans la neige : dix centimètres de fraîche sur une sous-couche dure à partir de 1600 mètres. On espère que l'épisode de la nuit sera prometteur.

Equipement tout à fait adapté

Equipement tout à fait adapté

Montée dans une ambiance hivernale

Montée dans une ambiance hivernale

Beaux rayons de soleil en fin de journée

Beaux rayons de soleil en fin de journée

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive

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Publié le 5 Décembre 2018

Rien d'exceptionnel ; les "pros" font ça en quelques sorties. Mais c'était un peu le chiffre symbolique de l'année pour les filles, en terme de kilométrage à vélo. Etant donnée la pluralité de leurs activités, et particulièrement pour Emie qui est encore aux roues vingt pouces et donc limitée à 16-17 km/h, il fallait peut-être une trentaine de sorties dans l'année, intercalées entre le ski, la randonnée, l'escalade... et tout le reste. A quelques kilomètres du but, peu importe s'il n'était pas atteint au kilomètre près et même peu importe tout court, j'arrive à la conclusion, si on pouvait en douter, qu'on peut faire des tas de choses avec ses enfants, sans les pousser dans l'exploit, la compétition, l'extrême. Ce que je fais avec mes filles, n'a rien d'exceptionnel pour elles. N'importe quel enfant en bonne santé pourrait le faire, bien encadré. Elles ne grimpent pas du 6c, ne font pas du piquet sur les pistes, n'ont jamais fait 2000 mètres de dénivelé d'une seule traite...

Pendant toutes ces années, du porte-bébé ventral à la traversée du Danemark à vélo ou un 3000 en alpi-rando autonome, nous nous sommes tout simplement fait plaisir en le partageant en famille. Les doutes, il y en a eu. Des moments de désaccord aussi. Mais aujourd'hui, je ne regrette pas une seule seconde mes choix. A deux, trois ou à quatre, toutes les sorties restent du pur bonheur et je suis certain que, même si elles venaient à prendre une toute autre route, que ces expériences auront été une belle école de la vie. C'est pourquoi je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin, tant qu'il y aura du répondant.

Parlant de compte, on arrive donc à 960 km de vélo cette année 2018 qui n'est pas tout à fait terminée, et une soixantaine de sorties toutes activités confondues pour elles. Pour cette dernière, nous avons réussi à "faire du neuf" près de la maison en utilisant les transports en commun : vélo jusqu'à la gare de Brignoud, train jusqu'à Pontcharra et retour à la maison en pédalant. Un circuit agréable, entièrement sécurisé de Pontcharra à Tencin (voie verte en cours de création entre Pontcharra et le Cheylas ?) puis sur des chemins agricoles entre la Terrasse et Bernin. Seule la portion pour traverser l'Isère entre Tencin et la Terrasse est partagée avec pas mal de véhicules qui roulent vite.

Une fois n'est pas coutume, images prises à l'IPhone sans passage dans Lightroom...

Objectif 1000
Objectif 1000
Objectif 1000
Objectif 1000
Objectif 1000

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Rédigé par lta38

Publié dans #vélo

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Publié le 1 Décembre 2018

On a beau être entré dans l'hiver météorologique, cette sortie de ski en Chartreuse ne sera qu'une parenthèse entre l'automne et... l'automne. On peut considérer que jusque là, il n'y avait rien à faire skis aux pieds en Chartreuse. Et dès demain, ce sera également le cas avec la lessive prévue (pluie jusqu'à 2300 m...). Cela fait plusieurs années que les coups de neige de novembre-décembre à basse altitude sont ici systématiquement suivis d'une journée de beau temps à saisir le matin avec redoux l'après-midi puis de pluie massacrant tout dès le lendemain. La chaleur de cet été favorise sans aucun doute les flux d'ouest très doux avec une température de l'océan probablement au-dessus de la moyenne à cette date.

Bref, je pars de nuit pour ma première dent (de Crolles) à skis de la saison mais n'irai pas au sommet. Le pas de l'Oeille a en effet été décapé par les vents. Je ne l'ai rarement vu en aussi mauvais état. Du coup, je chausse au niveau du câble sans aller jusqu'au sommet ce qui est rare pour être mentionné. Je descends "avec les skis", c'est dire avant de faire cette fois de vrais bons virages sur la partie nord de la prairie jusqu'à l'entrée de la forêt. Il fait à peine jour ; aussi je remonte une seconde fois le pré et accueille le soleil le long de la Gorgette. Encore quelques bons virages jusqu'à l'entrée de la forêt. En espérant que la neige revienne à basse altitude avant Noël. Pour continuer à skier il faudra désormais prendre de l'altitude dans les jours qui viennent.

Dans le pas de l'Oeille
Dans le pas de l'Oeille

Dans le pas de l'Oeille

A mi-hautur du pré, le long de la Gorgette
A mi-hautur du pré, le long de la Gorgette

A mi-hautur du pré, le long de la Gorgette

Avant de plonger dans la forêt
Avant de plonger dans la forêt

Avant de plonger dans la forêt

Le reste de la journée : entre autres la désormais traditionnelle escalade indoor du samedi matin avec des filles motivées. Et une école de vol histoire de mettre tout de suite les bonnes bases pour progresser et ne pas faire comme ceux qui tremblent dès que le point passe au-dessous de leur bassin même après vingt ans de pratique. Bon, on démarre tranquillement mais on est sur la bonne voie.
Et comme c'est le premier jour du mois de décembre, le sapin tant attendus par certaines.

Premiers vols

Parenthèse Chartroussine

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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Publié le 30 Novembre 2018

Il était temps de se remettre à des sorties avec un peu de dénivelé à skis pour entretenir la machine. 7h15. Je suis seul sur le parking de Pipay et je pars sans but précis. Première montée assez tranquille jusqu'à l'Oursière et descente sur les vallons du Pra et vers le Pleynet. Très bonne neige peu tracée jusqu'à 1800 m puis devenant assez lourde même en nord.
Je remonte et choisis de finir au sommet de roche Noire en traçant le couloir nord-est. Il se skie bien mais je n'éviterai pas deux touchettes, tout en étant prudent. Du coup, je remets le couvert dans mes traces pour le sommet afin de skier, cette fois, le couloir ouest. Vierge et pas si mal rempli, ça passe sans toucher. Quatrième montée jusqu'au dôme des Oudis pour descendre la facette nord où il n'y a que deux traces de la veille. Arrivé au niveau de la piste chanterelle, je me décide pour monter une dernière fois à l'Oursière. Je pensais le faire tranquillement mais l'ami JP arrive à fond de cale et je me motive à prendre sa roue. Je me sors les doigts. Heureusement, il ralentit sur la fin et on peut converser. L'occasion de croiser d'autres connaissances et de finir la matinée tranquillement. Une dernière descente par la Mataru me ramène au parking. Plus qu'à faire la sieste l'aprem ! Du bon ski avant le déluge à venir.

Beau lever de soleil

Beau lever de soleil

Roche Noire, version nord-est

Roche Noire, version nord-est

Remontée à Roche Noire : vue vers le nord et les pistes versant Pleynet

Remontée à Roche Noire : vue vers le nord et les pistes versant Pleynet

Sommet de roche Noire

Sommet de roche Noire

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Rédigé par lta38

Publié dans #ski-glisse

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