Publié le 7 Novembre 2015

Avec cet été indien qui joue les prolongations, l'envie de chevauchée aérienne en Belledonne se prolonge aussi. Compte tenu du timing très serré (départ de la maison 13h et retour 19h), je choisis une arête certes longues, avec quasi 2kmv au total mais ne présentant a priori pas de grandes difficultés techniques afin que ça déroule.

13h45 au pont de la Valloire. Je m'apprête à démarrer quand Benjamin et Matthieu arrivent. Eux-aussi ils montent dans le secteur avec un beau bivouac prévu dans la Grande Valloire. Lourdement chargés avec en plus le matériel photo, on n'a pas le même programme mais je les accompagne jusqu'à la passerelle le temps de l'échauffement. Ensuite, je file sur la Petite Valloire. Ca déroule étant donnée la raideur du sentier. Je suis rapidement au pied de l'arête ouest de la porte d'Eglise au départ du sentier qui relie la Petite à la Grande Valloire. Celle-ci se développe sur près de 900 m de dénivellation jusqu'au sommet 2812 m.

Pas de difficulté jusqu'à l'arête quasi plate vers 2600 m. Là encore, ça déroule. Je m'octroie une pause, regardant les chamois courir dans les névés et profitant du calme de ces hauts lieux. 

16h. Il faut quand même y aller. Les deux tours rocheuses de l'arête ne se laissent pas si facilement dompter. La première, une large fissure en 5 improtégeable (de toutes façons je n'ai pas de matériel), avec du lichen. Je la contourne par un empilement de blocs bien raide en nord et quelques passages de 3. La seconde est entaillée d'une large cheminée. Escalade intéressante, presque ludique mais encombrée de blocs branlants, a priori bien coincés pour ceux qui sont utiles à la grimpe. Je sors à 16h30 au sommet ouest. Je ne pousse pas jusqu'au point culminant pour trois raisons : à quelques mètres près, c'est la même altitude ; je connais la suite et le but était de découvrir ; ça prendra au moins un quart d'heure et j'ai un timing à respecter. 

Descente immonde (gneiss bien croûlants) jusqu'au lac glacé. Ensuite, c'est une sente plus ou moins bonne jusqu'au lac Noir où je discute un moment avec Ben et Mat qui ont planté leur tente.

Retour en trotinnant jusqu'à la voiture sans douleur. C'est bon de se déplacer aussi léger.

Ben et Mat

Ben et Mat

On prend rapidement de l'altitude

On prend rapidement de l'altitude

Le prochain moyen de transport en montagne que je vais tester est là !

Le prochain moyen de transport en montagne que je vais tester est là !

Sur l'arête, première bosse vers 2300 m

Sur l'arête, première bosse vers 2300 m

Beau bloc de gneiss au début des difficultés

Beau bloc de gneiss au début des difficultés

Cheminée sur l'arête ouest vers 2700 m et sortie de celle-ci au-dessus de la face nord sur un empilement de blocsCheminée sur l'arête ouest vers 2700 m et sortie de celle-ci au-dessus de la face nord sur un empilement de blocs

Cheminée sur l'arête ouest vers 2700 m et sortie de celle-ci au-dessus de la face nord sur un empilement de blocs

Derniers ressauts menant au sommet ouest. Un pas de 3 (évitable mais ce serait dommage)

Derniers ressauts menant au sommet ouest. Un pas de 3 (évitable mais ce serait dommage)

Une arête dans les cartons entre rocher Gris et pic GV

Une arête dans les cartons entre rocher Gris et pic GV

Le lac Glacé, déjà... glacé

Le lac Glacé, déjà... glacé

Au lac Glacé

Au lac Glacé

Derniers rayons sur le lac Noir

Derniers rayons sur le lac Noir

Feux d'après couchant

Feux d'après couchant

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Rédigé par lta38

Publié dans #randonnée sportive, #escalade-alpi

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Publié le 5 Novembre 2015

Je n'ai pas l'ambition de parcourir toutes les arêtes du massif mais l'envie de continuer à en découvrir est bien présente. Il me manquait quelques morceaux entre les Sept-Laux et le pas de la Coche.

D'où l'idée de parcourir une fois de plus en mode "light express" l'intégralité de la crête allant du col de la Vache à la cime de la Jasse avec cinq sommets au programme : Illettes, Belle Etoile, Vouteret, dent du Pra, cime de la Jasse.

Je lance quelques "invitations" à la dernière minute et Nico répond présent. C'est cool et en plus, ça ne devrait pas trâiner. Dès le départ, il faut s'accrocher. Nico envoie et en plus "m'oblige" à parler. Le souffle est vite court. 1h35 de la Betta au col de la Vache en passant par le pas de la Coche. Comme dit Nico une fois arrivés : "j'ai l'impression qu'on est parti il y a un quart d'heure...". C'est bon ça !

On enchaîne directement par les arêtes, mi-ombre mi-soleil selon le versant (NE ou SW). Cette partie n'est pas si facile et, si on peut vraiment rester sur le fil sans tricher, propose quelques pas un peu acrobatiques jusqu'au 3. C'est du style des arêtes du Gerbier, en plus délicat (car il y a aussi des pas en redescente).

Au-delà de la Belle Etoile, les difficultés sont moindres et on tombe dans le niveau d'entrée (F) de l'alpinisme. Il faut quand même rester concentré.

Encore un bien beau parcours sur Belledonne, pas loin de 4 km d'arêtes pour un dénivelé total dépassant les 1500 m. Un après-midi bien occupé. Retour dans l'ambiance dont seules les soirées d'automne en montagne ont le secret. Un calme, une sérénité...on aimerait s'y poser et ne plus bouger, laissant le monde d'en-bas "s'exciter". Un troupeau de onze bouquetins sous les lacs du Vénetier marque le dernier moment fort de ce parcours. Il est l'heure de descendre.

Col de la Vache en vue.

Col de la Vache en vue.

Avant-goût hivernal sous le col

Avant-goût hivernal sous le col

Sur la crête des Illettes

Sur la crête des Illettes

Sans doute le terrain sur lequel je suis le plus efficace : solo sur les arêtes avec passages d'escalade facile jusqu'au 4

Sans doute le terrain sur lequel je suis le plus efficace : solo sur les arêtes avec passages d'escalade facile jusqu'au 4

Quelques passages bien aériens

Quelques passages bien aériens

La Belle Etoile en ligne de mire

La Belle Etoile en ligne de mire

Passage délicat en redescente

Passage délicat en redescente

Derniers passages aériens avant Belle Etoile

Derniers passages aériens avant Belle Etoile

Après le Vouteret, sur l'arête menant à la dent du Pra

Après le Vouteret, sur l'arête menant à la dent du Pra

Les deux lurons au sommet de la dent du Pra

Les deux lurons au sommet de la dent du Pra

Arête Pra - Jasse

Arête Pra - Jasse

Petit ressaut juste avant la cime de la Jasse

Petit ressaut juste avant la cime de la Jasse

Un des lacs du Vénétier

Un des lacs du Vénétier

Boucs sous les lacs du Vénétier

Boucs sous les lacs du Vénétier

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi, #randonnée sportive

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Publié le 4 Novembre 2015

Repas du midi. Sieste. Temps calme ensemble. 15h. Déjà. Et heure d'hiver. Les filles jouent. Et puis, je lance l'idée qu'elles aillent faire leurs premières armes photo au Charmant Som autour des chamois. La météo n'est pas engageante mais il ne devrait pas pleuvoir. On devrait y être au calme. Et quel calme ! C'est rare de n'avoir aucun bruit à ce point. Point de route au loin. Pas de torrent qui résonne. Pas un seul humain qui bavarde une fois quitté le parking vers la vire ouest. Pas un avion !

Les chamois étaient au rendez-vous. Quelques uns de près, d'autres plus loin aux jumelles. Une quinzaine en tout. Et même quelques mouflons, un chevreuil, un tétras-lyre et des chocards.

Charmant après-midi et retour à la voiture en courant et en roulés-boulés dans la grande prairie sud, à la tombée de la nuit. Génial.

Premier chamois observé depuis la voiture

Premier chamois observé depuis la voiture

En route pour un peu de marche

En route pour un peu de marche

Observations aux jumelles et photos

Observations aux jumelles et photos

Pratique : le trépied. Y'a plus qu'à déclencher.

Pratique : le trépied. Y'a plus qu'à déclencher.

Les chamois ont bien revêtu leur poil d'hiver

Les chamois ont bien revêtu leur poil d'hiver

Ils sont à leur maximum de poids

Ils sont à leur maximum de poids

Timide coucher de soleil au sommet, mais toujours un grand moment

Timide coucher de soleil au sommet, mais toujours un grand moment

Deux animaux bien complaisants juste sous le sommet

Deux animaux bien complaisants juste sous le sommet

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Rédigé par lta38

Publié dans #balade, #animaux

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Publié le 3 Novembre 2015

Allez, une petite réflexion alors qu'on n'a jamais été aussi près du démarrage de la saison de ski (une lapalissade certes).

Aujourd'hui, chaque marque essaie d’occuper tous les terrains et de concurrencer les produits phares du marché. Si on regarde les fixations, nous sommes nombreux à rechercher une fixation de ski de randonnée à inserts ayant les caractéristiques suivantes :

  • 500 g maximum (on ne demande pas la lune, les modèles les plus légers font 150 g)

  • 400 eur. maximum (c'est déjà un beau budget, l'entrée de gamme est à 200 eur.)

  • rail de réglage talon sur 30 mm (histoire de pouvoir changer de chaussures)

  • sécurité jusqu'à 10 DIN

  • cale de montée soit position à plat + 40-45 mm soit 35 mm + cale haute.

Ce dernier argument est primordial. Avec une cale 35 mm de type compet', on reste sur celle-ci à plat sans se faire mal aux genoux mais il faut une cale plus haute pour tracer dans la profonde. Avec une cale 40-45 mm c’est ok pour la profonde mais il faut la position à plat car sur les faux-plats, on se fracasse les genoux.

Eh bien cette fixation n’existe pas dans l’offre pourtant importante d’aujourd’hui !!! Seule la TLT Superlite pourrait convenir mais elle n’a pas de plaque de réglage arrière. Il faut la rajouter (ce qui est possible) mais cela réhausse la talonnière de 5 mm et ne remplit plus les critères (cale basse à 42 mm et pas de position à plat). Il faut alors rajouter une cale sous la butée avant mais celle-ci est fort difficile à trouver (en tous cas en ce moment), sans compter que l’on rajoute près de 100 g et 100 euro à l’ensemble (on reste sous les 500 g mais on passe à 500 eur.)

 

Alors je lance un appel aux fabricants : qui va me (nous) faire une fixations à moins de 400 euro et 500 g, avec un réglage arrière et deux positions de cales confortables pour toutes les situations ?????

 
La TLT Superlite (Dynafit). Elle serait nickel mais ne possède pas de réglage de pointure. Celui-ci est disponible en option avec les problèmes soulevés plus haut. Dommage !

La TLT Superlite (Dynafit). Elle serait nickel mais ne possède pas de réglage de pointure. Celui-ci est disponible en option avec les problèmes soulevés plus haut. Dommage !

La Raider 12 (ATK). Pourrait être une bonne alternative car on la trouve à moins de 400 euro chez certains revendeurs. Malheureusement, elle reste à presque 700 g et n'apporte pas d'avancée sur ce point par rapport à une TLT Speed. Dommage que le frein ski et le porte-couteaux ne soient pas amovibles ;on serait alors très proche du cahier des charges. Peut-être moyen de les faire sauter quand même ? Ceci étant, le frein-ski est intéressant car directement sur la butée avant. Lors d'une courte remontée peu raide où il faudrait soit passer à pied soit remettre les peaux, il doit pouvoir jouer le rôle d'anti-recul en l'activant.

La Raider 12 (ATK). Pourrait être une bonne alternative car on la trouve à moins de 400 euro chez certains revendeurs. Malheureusement, elle reste à presque 700 g et n'apporte pas d'avancée sur ce point par rapport à une TLT Speed. Dommage que le frein ski et le porte-couteaux ne soient pas amovibles ;on serait alors très proche du cahier des charges. Peut-être moyen de les faire sauter quand même ? Ceci étant, le frein-ski est intéressant car directement sur la butée avant. Lors d'une courte remontée peu raide où il faudrait soit passer à pied soit remettre les peaux, il doit pouvoir jouer le rôle d'anti-recul en l'activant.

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Rédigé par lta38

Publié dans #matériel, #humeur

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Publié le 1 Novembre 2015

C'est ma dixième visite dans le cirque du Soreiller. Historique : Dibona VN 1994, Rouget Chèze 1997, Dibona Berthet-Boell 1997, Aiguille Centrale Croc Odile 2000, Dibona Savoyards 2004, Rouget Rackam 2005, Rouget Directe 76 2006, Dibona Madier 2008, Dibona Visite 2011. Si les trois premières ont été réalisées avec refuge ou bivouac, toutes les suivantes ont été faites à la journée depuis le bas et ça le fait très bien. Mieux : aujourd'hui, ce sera la fois où j'aurai trouvé le moins pénible cet aller-retour. La raison est pour moi évidente. Je suis toujours venu ici avec mon jeu de dégaines Spirit et ma corde à double. Aujourd'hui, nous ne prendrons qu'un brin de Joker (et en plus, partiellement coupé donc 45 m seulement) et un jeu de dégaines Ange pesant moins d'un kilo. Tout ça avec les baskets légères aux pieds. L'expérience, le niveau, la connaissance de soi certes mais aussi le matériel et l'évolution des mentalités (sans toutefois renier Rébuffat qui a bercé nos enfances) permettent aujourd'hui de réaliser une voie à la Dibona plus léger qu'une voie à Presles.

Autre constat intéressant, neuf de ces ascensions auront été réalisées durant l'automne (météorologique ; i.e. en septembre-novembre). Durant cette (arrière) saison, outre les couleurs, les lumières, les contrastes (oui je me répète mais c'est tellement beau), on a l'avantage de grimper au calme et sans le stress et les bouchons pouvant être causés par les cordées à tous les étages.

Le Soreiller, ce n'est finalement que deux heures de montée et une heure quinze de descente et encore, en le prenant vraiment cool. En partant à 7h du matin, ça laisse largement le temps de grimper, se poser et de redescendre sans avoir besoin de la frontale (dans le sac au cas où bien sûr).

Saint-Christophe-en-Oisans se réveille

Saint-Christophe-en-Oisans se réveille

Nous aussi, en montant au Soreiller

Nous aussi, en montant au Soreiller

Rayons du soleil derrière l'arête du Rouget

Rayons du soleil derrière l'arête du Rouget

L'objectif se rapproche. Toujours aussi beau.

L'objectif se rapproche. Toujours aussi beau.

Bonne pause avant l'attaque

Bonne pause avant l'attaque

Contrastes d'automne

Contrastes d'automne

L1 en 3 faite en baskets

L1 en 3 faite en baskets

Sortie de L2. Pas si dur le pas de 7a mais un pied qui zippe.

Sortie de L2. Pas si dur le pas de 7a mais un pied qui zippe.

L3 + 1/2 L4 (on ne va pas tirer des longueurs de 25 m non plus !) : très beau (6a max)

L3 + 1/2 L4 (on ne va pas tirer des longueurs de 25 m non plus !) : très beau (6a max)

2/2 L4 + L5 : encore plus beau (un pas de 6a)

2/2 L4 + L5 : encore plus beau (un pas de 6a)

Départ de L6 (6a sur le topo, plus dure que les précédentes sur le terrain => au moins 6a+ selon nous)

Départ de L6 (6a sur le topo, plus dure que les précédentes sur le terrain => au moins 6a+ selon nous)

Superbe L6. Suivra une L7 rando en 3 jusqu'à la vire Boell.

Superbe L6. Suivra une L7 rando en 3 jusqu'à la vire Boell.

L8. En 2011, toujours avec Candice, nous avions fait "visite obligatoire) et L8 de "coup de bambou" (6b+), la voie d'aujourd'hui, par erreur. Du coup, aujourd'hui, nous ferons la longueur manquante de "visite...". Superbe 6a+ sur des écailles.

L8. En 2011, toujours avec Candice, nous avions fait "visite obligatoire) et L8 de "coup de bambou" (6b+), la voie d'aujourd'hui, par erreur. Du coup, aujourd'hui, nous ferons la longueur manquante de "visite...". Superbe 6a+ sur des écailles.

Sortie au sommet par "Visite..." : L9 : 5c ; L10 : 6a(+?) ; L11 : 6a ; L12 : 5b.

Sortie au sommet par "Visite..." : L9 : 5c ; L10 : 6a(+?) ; L11 : 6a ; L12 : 5b.

Vue sur le groupe Gény-Rouget

Vue sur le groupe Gény-Rouget

Vue sur le vallon du Soreiller (plongée dans L12)

Vue sur le vallon du Soreiller (plongée dans L12)

Arrivée au sommet

Arrivée au sommet

Redescente folklo

Redescente folklo

Eh oui. A force de partir light, il faut bien avoir quelques retours de bâtons. Rien de grave mais des précautions qui nous "coûteront" une demie-heure. En temps normal, on désescalade 10 m de dalles couchées jusqu'au relais de rappel, on tire le rappel de 45 m, on plie la corde et on finit les vires (faciles) en solo.

Là, il faut déjà faire un premier petit rappel pour atteindre le vrai premier rappel (chaîne trouvée par chance sous la neige), surtout en baskets. Enesuite, ben avec 45 m de corde à simple, il faut tronçonner en deux sauf que l'on n'arrive pas à trouver le second rappel sous la neige. Du coup, on en fait un autre un peu plus haut sur deux pitons. Et ceci entraînant cela, il manque cinq mètres pour arriver au relais inférieur. En temps normal, on aurait désescaladé (voire même avec les mains dans les poches) mais là... Du coup, moulinette sur un friend (merci le BD 0,75 emporté au cas où - pas tout à fait à poil non plus hein ?) pour le premier, descente assuré depuis dessous pour le second. Et tant qu'on y est, dernier petit rappel sur la vire des Clochetons par précaution, étant donné qu'elle est enneigée.

 

Relais au pied des Clochetons. C'est l'hiver ici

Relais au pied des Clochetons. C'est l'hiver ici

Voilà, il ne reste plus qu'à descendre tranquillement récupérer le sac au refuge puis rentrer au bercail

Voilà, il ne reste plus qu'à descendre tranquillement récupérer le sac au refuge puis rentrer au bercail

Dernier bain de soleil juste au-dessus du refuge

Dernier bain de soleil juste au-dessus du refuge

Milieu de descente, tandis que la Grande Aiguille de la Bérarde reçoit les derniers rayons

Milieu de descente, tandis que la Grande Aiguille de la Bérarde reçoit les derniers rayons

Une pensée pour finir : j'aurais aimé être un adepte de la wingsuit. 14h40 au sommet. 17h45 à la voiture. On aurait gagné deux heures trente...

 

Aiguille Dibona 3130 m. Voie "coup de bambou", voie JMC/Ravel. Rééquipée. Coinceurs inutiles (quoique... !). 7a/6a>A0. 350 m

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Rédigé par lta38

Publié dans #escalade-alpi

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